Avril est le genre de gamine que l’on ne déchiffre qu’ardûment. Très autoritaire et dominante, elle semble penser que la Terre est son royaume et que les autres ne sont que ses sujets – ou plus réellement, ses esclaves. Pour elle, tout le genre humain se rapporte a ce terme : Toys or Tools. Jouets ou outils, c’est bel et bien ainsi qu’elle considère le genre humain. Pas réellement méchante ni agressive, elle n’agresse personne par pur désintérêt, et peu se montrer parfois pleine d’humour, une fois qu’on aura su la cerner. Pour Avril, être en relation avec un humain ne sert qu’à tisser des liens pour sortir de la mélasse dans laquelle elle se plonge constamment. En effet, les méchantes rebelles stéréotypées qui ont des répliques de fou et ne se cassent jamais la gueule ne semblent pas lui avoir légué leur talent : Avril se la joue, Avril se la pète, et Avril se gamelle, Avril se tache, Avril râle et pete les plombs. Elle ne correspond absolument pas a ce type de personne qui exécute tout en parfaite harmonie et gardent toujours leur calme ; pour elle, se planter royalement, c’est son quotidien. Et comme elle n’a aucune patience, elle braille. Et évidement, comme dans ces moments plus rien ne va, elle vous balancera ses chaussures a la tête en vous traitant d’oreiller mal déplumé. Et si vous vous moquez d’elle, elle brandira son arme et tachera – sans aucun succès – de vous l’envoyer dans la gueule. N’ayez crainte, le talent de Avril est comme sa patience : inexistant.
Vous aurez le temps de vous marier, d’avoir deux gosses et trois arrêts cardiaques avant qu’elle ne réussisse a vous frôler avec ses projectiles – si elle ne vous a pas éclaté les tympans en hurlant comme une possédée.

Fille de riches, Avril a toujours vécu en marge de sa famille. Son père était occupé par son travail, sa mère par sa beauté physique, les bonnes par le ménage, en bref personne ne s’occupa jamais d’elle après qu’elle eut passé ses deux ans. D’abord en quête d’attention, le petit ange cessa rapidement de se battre pour obtenir un peu d’amour de ses proches et se referma sur elle-même comme une huître. Solitaire, elle passait des jours entiers a regarder dehors, un casque sur ses oreilles, et se découvrit peu a peu une passion pour le chant, sans qu’elle ne manifeste l’envie qu’on l’écoute. Quand Jill chante, c’est seule, et dans une pièce totalement insonorisée. Ses journées coulaient, monotones, jusqu’au jour ou sa fille de gosse de riche esseulée bascula : Ses parents furent victime d’un attentat, et elle se retrouva coincée dans l’Orphelinat ou son mode de vie ne changea pas réellement, ce mit a part la rencontre de Mizuki Akume, une gamine bout en train et un peu folle qui entraîna la jeune Avril vers des pentes plus douces et agréables. Elles devinrent rapidement meilleures amies, pour le meilleur.. Et surtout le pire.
En effet, la centrale nucléaire, non loin de l’Orphelinat, était mal entretenue et explosa un jour, tuant sur le coup des milliers d’habitants. Les survivants mutèrent, et Anoely se retrouva avec une arme magique a laquelle elle parle énormément – comme si elle allait lui répondre, on sait jamais elle est magique ! – et cherche à retrouver son amie. Durant sa mutation Avril changea quelque peu ; elle décida que ce don marquerait la fin d’une ancienne vie sans intérêt : en entrant dans cette nouvelle ère, elle se décida a être celle qu’elle était réellement, et a juger les gens sans aucune pitié derrière un masque d’ange et de demoiselle plus ou moins ouverte et sociale.

Une faux qui secrète de l’acide. C’est tellement la classe que .. C’est tout. Trop classe. Peu stable sur ses jambes, Avril porte sa faux a l’aide d’une courroie – comme un arc – ou la tient a la main – ouais c’est ça vous avez tout compris elle s’en sert de casse en fait.
Lors de ses périodes ‘ in ‘ ou elle déchire tellement elle pue le sarcasme et qu’elle te fait des roulés-boulés de chat dopé a la came, elle use de son arme comme une véritable faucheuse, et son taux d’échec est fort bas pour son piètre niveau. En général elle coupe ce qu’elle veut – y compris bras, têtes et pamplemousses – et assure, pour résumer.
Lors de ses crises ‘ out ‘ – déjà elle tient pas sur ses jambes – elle se sert de sa faux comme une canne d’aveugle et sonde le vide en hurlant comme une possédée. En gros elle coupe tout sauf ce qu’il faut, et souvent elle se prend tout l’acide sur les pieds.
On a la classe ou on l’a pas.