Nightfield
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 ♱ Wiederholen

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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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MessageSujet: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 13:22

    Wiederholen


    L’Hôpital.
    Mais que faisait-il donc dans cette chambre, couché les yeux fermés sur un lit ? Que faisait-il dans un lieu clos qu’il avait toujours haïs pour y avoir vu mourir sa mère et son ignorance ? Que faisait-il ? Bon Dieu ! Il lui sembla entendre une porte coulisser. Il se redressa soudainement, lançant son regard vers la porte. Elle n’avait pas bougé de ses gonds. Devenait-il fou ? Probablement. Il s’étendit à nouveau sur le lit. Ses yeux se fermèrent. Alors il eut des visions de son passé défilées devant ses yeux. Un corps meurtrit était couché sur le lit. Et il hurla. Il ouvrit subitement ses yeux bruns. Non il n’aimait vraiment pas les hôpitaux et encore moins les chambres qui lui rappelaient bien trop vite son passé tumultueux qui l’avait souvent conduit au cœur de la vie d’un Hôpital. Oh comme il pouvait les haïr !
    Il s’assit sur le bord du lit, les coudes sur les genoux, les mains cachant son visage. Il aurait voulu hurler mais il ne fit rien. Il resta de marbre, accablé par son propre égal. Dès que ses yeux se fermaient, il revoyait nombre de scènes horribles qui avait marqué son enfance. Ses poings se serrèrent, tremblant devant ses yeux. Leurs teintes prit subitement une teinté doré. Il hurla de rage et renversa le lit, l’écartant à près de deux mètres de lui. Son souffle haletant se posa sur la porte. Elle n’avait toujours pas bougée. Comme si tous savait qu’il n’était pas bon de lui rendre visite. Il s’assit dans un coin de la pièce, regardant toujours avec vigueur la porte de la salle close. Son poing droit se desserra. Il fouilla dans sa poche et en sortit un paquet de clopes dont il en saisit une et l’alluma simplement. Il était interdit de fumer dans les hôpitaux mais peu lui importait. C’était cela ou détruire la salle. Ses yeux avaient repris une teinte brune.
    Mais que lui arrivait-il donc ?

    [C'est court & nul sorry]

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Coralie Karwosky
Coralie Karwosky



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 14:21

A high speed collision
Gave a new sense of sight to me
And now my vision can render the scene
A blurry image
Of wreckage and roadside debris
Happiness returned to me
Through a grave emergency
♥ ♥..


    Aaaahh... Le crépuscule, communément appelé « coucher de soleil. » Quel spectacle, gratuit en plus, mais aussi magnifique, auquel tout le monde peut assister, pratiquement à la même heure, à chaque jours de la semaine, du mois, de l'année. C'est un des moments favoris de Coralie dans l'horaire des jours de la semaine, car elle pouvait en profiter pour plonger dans ses profondes et sombres pensées qui la hantent de jours en jours, concernant surtout la disparition soudaine de celui qu'on aurait put appeller "amour de sa vie".. Des raisons plus déchirantes et horrifiantes les unes que les autres.

    Il est évident que le spectacle qu'offre le crépuscule est certes impressionnant, mais lorsqu'on se donne rendez-vous à l'horizon, la tombée du jour n'en est que plus épatante avec la lueur orangée que la boule de feu spatiale envoie sur les eaux calmes du soir. C'est le moment idéal pour aller s'y asseoir, contempler la beauté du monde et réfléchir sur beaucoup de choses. C'est d'ailleurs à cet endroit que la jeune femme arrive à purger les obscures pensées qui l'habitent. Là où l'humain peut se laisser guider par les pouvoirs de la nature, et ainsi repartir avec un esprit calme et serein, prêt à aller se reposer, hors de portée de toute haine... Hors de ce nouveau monde qui n'apportait rien de bien beau.

    Le coyote avait trainé en ville toute la journée sans faire quelque chose de bien intéressant. Plus beaucoups de mondes couraient les rues depuis l'explosion nucléaire qui avait fait apparaitre sur son joli corp de femme cette étrange queue frise et ces oreilles pointues. Outre des attributs physiques, la rose pouvait dès à présent courir plus vite, entendre et sentir des choses beaucoups plus lointaines qu'un humain normal. De même, son sang était devenu aussi chaud que celui d'un animal. Bien que ces nouveaux "pouvoirs" ne la dérangeait pas plus que cela, sa vie d'adolescente lui manquait énormément.
    Alors que le soleil commençait à se préparer pour son voyage de l'autre côté de la planète, alors qu'elle amorçait son départ, elle décida de prendre le chemin menant à la plage, maintenant à plusieurs kilomètres de marche.

    Près de sa destination, après une longue marche interminable où le seul passe-temps disponible était la réflexion, Coralie entendit soudainement un cri, à la fois long et strident comme un ultrason qu'on pourrait entendre au loin, arrachant directement la jeune fille de ses pensées et de sa concentration. Son regard se dirigea immédiatement vers l'hopital qui se trouvait qu'à quelques minutes de la dernière beauté de la ville. C'est d'un pas vif et rapide qu'elle courru jusqu'à l'entrée de l'immense batiment blanc. Le dernier encore en état de marche d'après ce qu'elle avait entendu dire. Pourtant, ce qu'elle vit en rentrant à l'intérieur était tout sauf.. Rassurant. Des gens qui pleuraient, des médeçins peinés.. Ses oreilles soudainement dréssés sur sa tête, elle se remit à la quète de ce hurlement déchirant.
    Puis la jeune femme se retrouva devant une porte mi-close où le cri semblait provenir. Elle y pénétra brusquement avant de voir devant elle un jeune homme, la clope à la main. Il semblait avoir quasi-détruit la chambre.. La rose baissa les oreilles en soupirant tout en s'approchant de lui de sa démarche incroyablement gracieuse. Elle lui sourit, s'arrêtant à un bon mètre de lui... Après tout elle ne le connaissait pas et semblait fou furieux ?

    " Je t'ai entendu hurler de la plage, tu n'as rien de grave ? Tu m'as fait une de ces peur !.. "
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 16:09

    Ren s’était assis dans un coin pièce, adossé contre le mur. Pour tenter de descendre son taux nervosité, il fumait son petit bout de cigarette. Cela le calmait la grande partie du temps mais ce n’était pas toujours suffisant. Sans cesse des images floues s’enchainaient dans sa tête comme s’il regardait un film vu de ses propres yeux. Souvenirs, révélations, mensonges, recherches, questions, réponses, anonymats, déceptions, sang, meurtre, ... Il y en avait tant des phénomènes capables de rendre fou un homme ! Mais le jeune allemand tentait une approche sous réserve. Voir le monde sans le détruire, c’était une chose plutôt compliqué lorsqu’on est résultat d’une expérience inconnue aux effets voulus inconnus aussi. Qu’avait-il fait pour avoir à payer tel châtiments ? Etais-ce la mort de Lise qui le rongeait de l’intérieur ? Il passa sa main gauche dans ses cheveux.
    Alors qu’il commençait à sombrer dans son état d’inconscience, qu’il était encore dans cet état de léthargie de somnolence, on ouvrit d’un geste brusque la porte. Ren ouvrit subitement ses yeux dorés. Il découvrit alors, sur le seuil de la porte, une créature étrange, mi animal, mi humaine. Lise lui avait parlé de ces mutations génétiques mais jusque-là il n’avait encore jamais vu d’Anaril. C’était une jeune femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire avec une chevelure étrangement longue et rosée ainsi qu’oreille et queue de coyote. Plutôt étrange en effet mais pourtant bien belle. Lorsqu’elle posa son regard sur lui, elle laissa s’échapper un soupir de soulagement. L’allemand ne comprit pas les raisons de son soupir, il se contenta de la regarder s’avancer vers lui gracieusement. Elle lui souriait. Là encore, il resta de marbre, déposant ses yeux dans les siens. Il ignorait tous des raisons qui l’avaient amené ici, dans cette chambre où il se trouvait. Peut-être était-ce à cause du tapage qu’il avait provoqué. C’est vrai qu’en temps normal on accourait mais cela se terminait souvent bien mal pour les petites âmes sensibles qui s’inquiétaient de son état. Or cette fois il n’y avait eu personne. Mis à part elle
    « Je t'ai entendu hurler de la plage, tu n'as rien de grave ? Tu m'as fait une de ces peur !.. »
    Ren baissa le regard, sortit de la poche de son veston une paire de lunette teintée qu’il déposa sur son visage. De par les verres teintés, ces yeux dorés se fixèrent à nouveau sur la jeune anaril. Il laissa à con tour s’échapper un soupir. Voilà qu’on s’inquiétait pour lui. Chose plutôt rare. Il se redressa, tout en restant adossé contre le mur. Pointant la fumée provoquée par sa cigarette vers le visage de la jeune femme à la chevelure rosée. Son visage se fit à la fois dur et confiant.
    « J’ai l’air d’aller bien ? »
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 16:55

    La jeune femme fronça les sourcils en le voyant sortir de sa poche une paire de lunette qu'il mit sur le bout de son nez. Mh, pas vraiment un endroit pour sortir les lunettes de soleil... La clope encore à la main, il vint envoyer la fumée vers elle.
    « J’ai l’air d’aller bien ? »
    Un grondement sortit de sa poitrine, un gromellage plutôt rauque qui montrait son mécontentement. Pour qui se prenait-il ? Elle s'était quand même inquiété pour lui et avait accouru jusqu'à là en espérant ne voir rien de bien grave. En fait, il avait juste l'air dérangé. Le regard froid et dur ne la déconcerta pour autant, elle baissa les oreilles en croisant les bras, l'air mécontente. La voila encore avec un antipathique tient. Lui aussi beau certe mais pas frenchement amical pour autant. La rose détacha son regard de celui du jeune homme pour observer la piece : Le lit était au sol. Une bonne grosse colère donc. Elle fit une petite moue pleine de question avant de balancer ses longs cheveux roses en arrière, s'avancant encore un peu vers lui en faisant claquer ses talons au sol.
    " Tu as l'air dérangé. Et vire ta merde, ton cancer tu t'le garde. "

    Humour.
    Enfin, il ne le prendrait peut être pas aussi bien que ca... Tant pis. La danseuse soupira de nouveau, ne sachant au final pas trop quoi faire. Cinq minutes auparavant il hurlait à la mort et le voilà maintenant adossé à son mur avec un air pas frenchement sympathique. Elle devait faire quoi dans l'histoire, elle ?
    Corlaie lui tourna le dos et se rapprocha du lit avant de le redresser sans gros éffort. Il n'avait pas l'air bien abimé. Tant mieux, c'était tout de même un hôpital. Elle leva de nouveaux les yeux vers lui, cette fois-ci avec un petit sourire aux lèvres. Gentil, doux. Il ne devait pas la rejeter comme ca. C'est avec son éternel marche féline qu'elle se rapprocha de novueau de lui, la queue battant légérement avant d'y attraper la main libre.
    " Il vaut mieux sortir, non ?... Tu es un peu pâlot. "
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 17:39


    Ren n’avait jamais vraiment comprit pourquoi on s’inquiétait autour de lui. Il avait toujours été un gamin difficile, colérique, avec des crises hors du commun mais pour lui cela lui semblait normal, complètement banal. Il l’avait toujours été et le resterait toujours. Y avait-il un mal à cela ? Souvent on le trouvait fou, dérangé comme le trouvait alors la jeune femme. On aurait pu l’enfermer dans un asile mais à mon humble avis, ils auraient eu du pain sur la planche pour retenir une bête en cage. Et même si physique il semblait d’un être hors du commun, il avait toujours posséder une force qui dépassait la normalité. L’Allemand était-il né avec cette puissance inhabituelle ? Tout ce que je sais, c’est que jusqu’alors il n’a cessé de la renier. Toujours on le regardait avec des yeux ronds où l’on fuyait dès qu’il serrait les poings. Etais-ce là son avenir ? Quelle veine !

    L’anaril devant lui avait une mine renfrognée, mécontente. L’avait-il mis en colère avec ses propos froid ? Au fond ça lui était bien égal tant qu’elle ne s’en prenait pas directement à lui, il n’avait rien à dire. Un cancer, comme si Ren pouvait être vulnérable face à une maladie aussi omniprésente. Et pourquoi ne s’amuserait-il pas ? Ah il n’est pas comme ça notre petit Allemand.

    Il détourna son regard, suivant des yeux tous les faits et geste de la jeune femme. Elle redressait le lit. A quoi bon puisqu’il l’avait lui-même jeter au sol. Il n’avait aucune utilité. Elle lui souriait. Sourire qu’il ne lui rendit pas. Il louchait seulement sur la clope qu’il tenait à la main. Alors elle vint près de lui et lui proposa de sortir. Il haussa les épaules et se redressa un peu. C’était plus commode pour marcher.

    « Je suis allemand. »

    Dit-il simplement. Avant même qu’elle ne puisse bouger il lui avait emboité le pas et l’attendait sur le seuil de la porte. Il s’était d’ailleurs adossé contre cette dernière, titillant sa clope. Puis, détournant son regard de l’intérieur de la pièce, le jeune homme regarda un peu les alentours des couloirs. Deux-trois infirmiers couraient de droite à gauche. Subtil pour une évasion. Ren n’aurait aucun mal à sortir avec sa cigarette en main tant il y avait de grabuge dans l’air. Il retourna son visage vers l’anaril.

    « Tu comptes m’emmener où ? »

    Il laissa s’échapper un filet de fumée entre ses lèvres avant de poursuivre.

    « Ren. »

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Coralie Karwosky
Coralie Karwosky



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 18:05

  • Aucune surprise à voir le jeune homme avec son air refrogné malgrès les petits sourire de Coralie. Il avait déçidé de tirer la tronche, soit. Elle l'amadourer bien à un moment ou un autre, n'est-ce pas ? Il ne pouvait pas rester là avec sa mauvaise mine encore longtemps. Ce dernier lui annona qu'il était allemand alors qu'il commencant déjà à marcher jusqu'au pas de la porte. Soit. Tant qu'il pouvait la comprendre.
    " Tu comptes m’emmener où ? .. Ren. "
    La rose en déduit que c'était son prénom. Ren. Un nouveau sourire se déssina sur son visage d'ange alors qu'elle avancait vers lui, le dépassant bientôt de quelques pas, lui attrapant la main au passage. Et elle n'allait pas la lacher facilement. Où Coralie l'enmenait ? A vrai dire elle même ne le savait pas. Au bord de la plage, sans doute, là d'où l'Anaril venait. La nuit ne devait pas encore être totalement tombé et elle avait déjà hâte de voir le magnifique ciel orangé.
    La main du prénommé Ren dans la sienne, elle les fit sortir sans grand mal tout en évitant le regard des infirmières, le brun ne voulant toujours pas lacher sa foutue clope. Grand mal ces cigarettes.

    " Je m'appelle Coralie. "

    Elle le lacha, lui souriant de nouveau en eraflant sa main libre du bout de la queue. La belle s'étira, dévoilant un ventre plat et piercé d'un beau rubis. Ils étaient enfin sortit de cet endroit qui puait la mort à plein nez. Un frisson s'empara d'elle. Affreux ces hopitaux. Le regard cherchant celui de Ren derrière ses grosses lunettes noirs, Coralie se donna quelques instants pour l'observer un peu. Il était plutôt grand, les cheveux longs et les yeux bruns. L'air plutôt classe bien que froid.

    " J'étais à la plage quand je t'ai entendu hurler... Je suis soulagée que tu n'ai rien. "

    Sautant sur ses talons comme une petite fille, elle lui attrapa le bras au risque de se faire refouler. Tant pis, il ne casserait pas sa bonne humeur habituelle.

    " Tu y retournes avec moi ? J'imagine que tu n'as rien de mieux à faire de toute manière ?! ♥♥ "

    La rose leva les yeux au ciel, la nuit tombait. Tant pis, elle ratterait sans doute son coucher de soleil tant attendu. A contrario, elle aurait rencontré ce beau garçon dont elle avait hâte d'effacer son expression mauvaise sur le visage.
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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♱ Wiederholen Vide
MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 19:25

    Il la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle l’ait atteint. Elle souriait, sûre d’elle. On aurait dit qu’elle voulait faire sourire le jeune homme. C’était un manque de veine pour elle. Voilà bien longtemps que Ren avait cessé d’illuminer son visage d’un sourire. Cela remontait à ces jours d’enfance. La dernière fois qu’il avait souri c’était lorsqu’il était tombé dans un sommeil comateux, juste après avoir tué à demi Karl. Oui avouer que cela reste étrange mais c’était sa libération qui était alors en jeux. Imaginait un peuple gouverné par un dictateur et Ren qui sauve tout le monde. Oui c’était à peu près ça au fond. Il était le sauveur d’un Orphelinat empli d’idées lugubres. Il était orphelin, seul, perpétuellement seul et pourtant il n’éprouvait aucun sentiment de solitude. Peut-être s’était-il habitué à ce fait depuis le temps ? Sans aucun doute vous répondrais-je. Ne vous avais-je pas déjà précisé que l’allemand était un solitaire. Et s’il l’était ce n’était pas seulement par choix mais par obligation. Tant ses émotions et son égal était puissant. Il se devait d’être seul ou bien un jour il tuerait quelqu’un. Il avait déjà tué Lise en se défendant et il le regretterait tout le restant de sa maigre existence. Il reniait sa force, son pouvoir. Lui. Il se reniait lui-même. Etais-ce possible qu’on se haïsse à ce point. Oui vous répondrais-je n’en avais vous pas la preuve sous les yeux ? Je vous laisse la découvrir.
    Soudainement on lui saisit la main et on le tira vivement vers un dédale de couloirs et escaliers qui les menèrent jusqu’à la sortie de l’hôpital. La clope toujours à la main, il la suivit sans rechigner. Son visage trahissait ses émotions. Il était perplexe face au fait qu’on le touche sans la moindre peur, qu’on lui saisisse la main avec tant de douceur comme s’il s’agissait d’un objet insalissable dont on ne souhaite plus se passer. Lorsqu’ils franchirent le porche du bâtiment blanc, Ren pu enfin se rendre compte que le ciel était teinté d’une aimable couleur rose-orangé. Le soleil se couchait pour laisser place à une longue étendue noire et à l’astre lunaire s’élevant peu à peu dans le ciel. Il porta à nouveau la cigarette à sa bouche puis l’écarta en laissant s’échapper un long filet de fumée blanche dans la brise du soir. Un coucher de soleil ? Rien de tel pour s’échapper d’une chambre blanche et close d’un hôpital où l’on entendait nuit et jour se plaindre des mourants. Bel vue du monde n’est-ce pas ? La mafia avait tourné Nightfield en une ville chaotique où l’on croisait sans peine des mafieux, armes à la main. La nuit, les ruelles étaient de véritables guet-apens. Et n’étais-ce donc pas la nuit qui tombait alors que la jeune femme lui offrait son agréable sourire ? N’avait-elle pas peur de ces mafieux où se sentait-elle peut-être plus en sécurité avec lui à ses côtés bien qu’elle ne le connaisse même pas ? Ren cessa de se poser des questions pour regarder un peu le ciel, tout en approchant une fois encore la cigarette de ses lèvres.
    « Je m’apelle Coralie. »
    Coralie hein ? C’était plus vraiment courant ce genre de nom mais cela avait une sonorité plutôt plaisante. Remarque, vous en connaissez beaucoup vous des Ren ? Mis à part que ce prénom fais penser aux rennes du père noël, … Hum ! Revenons à nos moutons. Que dis-je ? A notre chère Coralie. Sa queue de coyote vint caresser la main gauche du jeune homme. Une fois encore il lui offrit deux grands yeux ronds d’incompréhension avant de laisser s’échapper de minces filets de fumée entre ses lèvres. Il la regarda alors s’étirer devant lui. Son haut assez court laissait voir son ventre percé d’un rubis. Décidemment elle sembla apprécier les couleurs rosées-rouges. Il avait bien remarqué qu’elle cherchait son regard et que cela n’était pas une mainte affaire derrière ses lunettes teintées. Il ne les enleva pas pour autant. En général, il les enlevait plutôt lors des bastons. En gros lorsque Mr. Rabenstein avait ses lunettes sur le nez c’est qu’il était pacifiste. Plutôt bon signe non ?
    « J’étais à la plage quand je t’ai entendu hurler … Je suis soulagée que tu n’ais rien. »
    Tiens, on s’inquiétait pour un inconnu ? Ce n’était pas vraiment banal aux yeux de Ren mais après tout, si cela lui faisait plaisir de s’imiter dans la vie des gens avec son beau sourire, il n’allait pas l’en empêcher. Il toussota, en regardant l’horizon. Il avait bien comprit qu’elle était le type de fille à aimer regarder les coucher de soleil seule le soir. Attendait-elle une rencontre ? Ba de toute façon la leur était déjà faite, et sans qu’il l’ait réellement voulut. D’un côté, elle l’avait bien aidé en le sortant de son piège. Si elle n’était pas venu, il n’en serait pas sorti avant d’y avoir vu rentrer un médecin et de l’avoir réduit en miettes. So, pas vraiment cool tout ça. Il lança un regard vers la route qui les séparait de la plage. Son regard, derrière ses lunettes teintées, semblait chercher quelque chose. Puis il planta son regard dans celui de l’Anaril.

    « Ksé. Tu n’as pas à t’en faire. Je suis plutôt robuste dans mon genre. »

    Elle aurait eu du mal à le croire s’il lui avait dit qu’il ne pouvait pas mourir, enfin pas facilement. Etant résultat d’une expérience, de son père qui l’était lui aussi, il avait un genre de métabolisme un peu particulier. Son pouvoir le rendait aussi inaccessible. Oui Ren combinait tous les faits pour être quelqu’un de fort, vraiment puissant et pourtant cela n’avait jamais été ce qu’il désirait. Il ne souriait pas. Il avait juste une expression neutre, fumant son bout de clope. Coralie pouvait considérer cela a même titre qu’un sourire. Il était rare de le voir d’aussi bonne humeur et cela sans ironie. Il est vrai que l’allemand ne souriait quasiment jamais, il riait seulement de ses adversaires avant de les mettre hors d’état de nuire. Oui elle pouvait vraiment considérer cela comme une mine joyeuse.
    «Tu y retournes avec moi ? J’imagine que tu n’as rien de mieux à faire de toute manière ?! ♥♥ »
    Il laissait s’échapper un soupir. Elle sautillant comme une fillette c’était déconcertant. Il regarda le sol. Avait-il vraiment le choix au fond ? Il suggéra le fait que non histoire de pimenter un sa journée. Oh qu’aurait-il pu faire d’autre ? Je ne sais pas moi, tabasser quelques petites frêles personnes avant d’aller dormir ou bien retourner dans cette petite chambre qui le rendait fou ? En y réfléchissant bien la proposition de Coralie était la meilleure. Il redressa son visage et planta son regard dans le sien. Ses yeux avait repris leurs teintes brunes, ce qui signifiait qu’il n’était pas de mauvaise humeur et qu’il ne tabasserait pas la première personne qui lui passe sous les yeux. Il laissa seulement s’échapper une phrase histoire de voir.

    « Ba j’aurais aussi pu tabasser un petit groupe de mafieux … J’accepte ta proposition. Faut bien qu’il se repose un peu les pauv’ gars. »

    Il laissa à nouveau s’échapper un filet de fumée d’entre ses lèvres puis lui tourna le dos, se dirigeant vers la route. Couchée derrière un buisson, il sortit une moto noire et fit vrombir le moteur. Il saisit un casque noir entre ses mains et le lança en direction de la jeune femme. Lui n’en avait pas. Il n’en avait pas besoin. Il grimpa sur le véhicule et posa un pied au sol tout en regardant Coralie, clope en bouche.

    « Monte. »

    Aussi avait-il une chance d’arriver à temps pour qu’elle puisse voir son coucher de soleil ? Après tout il n’avait rien de mieux à faire.
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Coralie Karwosky
Coralie Karwosky



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 21:17

  • Mainte fois, le garçon lui avait offert deux magnifiques yeux ronds en signe de réponse. Coralie était donc si étrange ? Si compliqué à comprendre ? Vous êtes fou ! ai-je envie de vous dire. Elle était juste de nature joyeuse et sociable. Seule, la vie n'a pas lieu d'être. Rire, partager, discuter, enlacer. Rien n'est plus important que la compagnie d'autruie. A l'époque, la jeune femme avait déjà tout cela. Des amis qui lui était si chers à son coeur qu'elle aurait tout donné pour eux, un ami, son ami, son amour. Jérémy. Celui qui en quelque sorte l'avait fait grandir de par son amour et sa maturité. Il lui avait apprit à vivre. A rire, a Aimer? Et a aimer avec un grand A. Aujourd'hui encore, elle se rappellait de chaque détails de cette première nuit d'amour avec lui. Le contexte était pourtant peu romantique : dehors, sous un pont une nuit d'été alors qu'elle était agée de seulement quatorze ans. Mais elle l'aimait, oh oui, qu'elle l'aimait ce grand brun aux yeux verts. Le seul homme qu'elle ai jamais eu dans sa vie. Homme sérieux bien entendu. Depuis cette époque, quelques inconscients étaient passés sous les griffes de la rose, cette dernière prenant un certain plaisir à se faire désirer. A se sentir importante et aimé aux yeux d'un homme. Même d'un inconnu. C'est sa manière à elle de se sentir vivante. Mais détrompez vous, Coralie n'était pas ce genre de femme à chercher tout et n'importe quoi n'importe où n'importe quand. Bien au contraire.

    « Ksé. Tu n’as pas à t’en faire. Je suis plutôt robuste dans mon genre. »

    Pourtant je m'en suis fait pour toi.
    La belle remua vaguement la queue avec son éternel sourire agréable accroché à son visage. Au moins il allait bien et c'était l'essentiel. Au moment où ce dernier avait laché ce cri qui l'avait éffrayé, cette dernière n'avait eu qu'une peur : tomber que quelque chose d'incroyablement terrifiant. Un meurtre, un viol peut être ? Le coyote eu un petit frisson qui lui monta le long de sa colonne vertébral à cette pensée. Le viol. Certainement la pire chose qu'une femme puisse connaitre au monde. Comment un homme pouvait-il faire cela ? Cet acte si inhumain qi brise une vie et bien plus que ca...
    L'Anaril passa une main dans ses longs cheveux roses pour oubli cette pensée qui la hantait depuis l'explosion de la centraine nucléaire. Les rues n'étaient plus surs et les gens plus digne de confiance. Beaucoups n'avaient pas supportés cette transformation de leur métabolisme, d'autre était fou de ne plus pouvoir sortir de la ville. Et donc d'être destiné à une vie de misère, l'Etat n'arrangeant rien à cela. Les scientifiques et militaires qui avaient mit les habitants de NightField déjà bien dans l'embara déciderent de vider boutique et échoppe de nourriture. La famine dévastait dès à présent la ville entière. Tous étaient ou du moins beaucoups étaient devenu fou, commetant parfois l'irréparable pour amuser un tant soit peu leur vies. Les crimes en faisant partit.

    Le visage du garçon était devenu neutre. Calme. Moins froid et dur qu'à leur rencontre dans l'immense batiment blanc qu'était l'hopital. D'ailleur. Pourquoi dont Ren s'était mit à hurler ainsi sans raison apparente ? Elle laissa tomber une oreille sur le côté en se questionnant. Au final, vallait-il peut être mieux ne pas l'agacer avec des questions qui serait susceptibles de le braquer. Non, bien avant cela Coralie voulait surtout le connaitre, comprendre ce qui se cachait derrière ce grand brun aux airs mauvais. Puis personne n'est mauvais dans le fond.
    A la question du coyote, Ren planta son regard dans celui de la fille. Malgrès ses grosses lunettes noirs, Coralie pouvait captiver son regard.

    « Ba j’aurais aussi pu tabasser un petit groupe de mafieux … J’accepte ta proposition. Faut bien qu’il se repose un peu les pauv’ gars. »

    Pas du tout prétentieux. ♥
    Elle eu un petit rire. Doux et agréable à entendre. Non pas moqueur mais amusé. Voilà une nouvelle facette de la personnalité du garçon. Enfin. Il acceptait de venir avec elle et c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait lui faire. La nuit allait bientôt tomber et elle n'allait pas être seule dans la pénombre. De plus, elle pourrait apprendre à le connaitre. Et qui sait, s'en faire un ami ?
    En guise de réponse, elle lui lança un regard tendre et aimable, d'une certaine manière plein de grattitude. Un filet de fumée sortant une nouvelle fois de sa bouche, il la fit lacher son bras pour s'éloigner.
    Que se passait-il donc ?
    Il la laissait ? Là ? Il lui tourna le dos. De derrière un buisson, l'homme sans doute à peine plus agé qu'elle sortit une moto de couleur noire. Brillante, montrant que cette dernière était bien entretenu. Le moteur se mit à gronder alors qu'elle rattrapait au vol le casque que Ren venait de lui lançer. Il ne la laissait donc pas.

    « Monte. »

    C'est toute heureuse qu'elle se déplaca jusqu'à l'imposante moto sur laquelle était déjà monté Ren. Toute excitée à l'idée de monter sur une moto, elle se pressa même un petit peu. Elle n'en avait jamais fait. Génial.
    La belle s'assit derrière lui, attrapant le buste du jeune homme entre ses bras. Cependant, où pouvait-il bien l'enmener ? A la plage ? Surement ! Elle en était sur, elle le savait. A l'idée d'avoir froid une fois la moto en route, elle posa son joli minois contre le dos du jeune homme, au moins, elle serait protégé du vent.

    " Je suis prête, Ren "
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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 22:35


    Ren regarda la jeune femme s’avancer vers lui, casque en main. Elle avait l’air heureuse, à quoi bon ? La ville était inondée de malfrats, de mafieux, de personnes affamées, de fous, … Nightfield avait un vague air de désolation. Comme si la désertion était encore possible. Il semblerait que peu à peu elle tombe entre les mains de la Mafia. Alors c’était ça qu’ils voulaient tous ? Finir leurs jours, périr sous les rouées de coups d’hommes du gouvernement ? Mais dans quel monde étions-nous tombés ? Et puis il y avait les rebelles, comme Ren, qui se battait pour la ville. Pour la défendre et ceux en tuant sans scrupules ces assaillants du gouvernement. C’était ça Nightfield et cela le resterait un bon bout de temps. Voilà le message qu’avait voulu faire passer l’Allemand en disant à Coralie qu’il aurait aussi pu tabasser un petit groupe de mafieux.
    « Je suis prête, Ren ♥. »
    Le moteur vrombissait avec rage. Comme l’aurait fait le héros d’un film, le jeune tourna légèrement la poignée et le moteur rugit de plus belle. Il regarda la jeune femme se déplacer jusqu’au véhicule et s’asseoir derrière lui. Elle entoura le torse du garçon de ses bras et déposa son visage dans son dos. Ce dernier approcha une dernière fois la cigarette de sa bouche pour laisser s’échapper entre ses lèvres un filet de fumée toxique. Puis il lança le mégot au sol et démarra la moto. Cette dernière vrombissait avec fureur, laissant s’échapper un bruit assourdissant. Déjà ils zigzaguaient entre les véhicules, les dépassants sans peines. Parfois même les frôlant. Ren était habitué à cette sensation de vent dans le visage. Ses lunettes teintées l’aidaient en quelques sortes à recevoir moins violemment le vent dans son visage. Les rues de Nightfield avaient beau ne pas être bien peuplés, il y avait toujours une dizaine de conducteurs sur les routes. Sans doute moins brusque que le jeune homme et sa moto noire. Le moteur redoubla de violence lorsqu’elle s’engagea sur un chemin plus étroit et quelques peu terreux. C’est en un joli dérapage que le véhicule se stoppa. Le moteur grondait encore. Parallèle à l’eau houleuse, ils avaient une vue magnifique sur l’étendue sableuse que représentait la plage. Elle n’était pas bien peuplée. Le garçon attendit qu’elle descende avant de descendre à son tour. Il sortit à nouveau son paquet de clopes et en alluma une, la portant directement à la bouche.

    « J’ai cru comprendre que tu voulais à tout prix voir ce coucher de soleil. »

    Il planta son regard brun dans le sien puis vers l’horizon. En effet ils arrivaient à temps. Le soleil touchait depuis déjà un bout la ligne d’eau noire. On pouvait entendre nettement les vagues. Un chemin bétonné longeait la plage, parallèle aux abymes liquides. Ren, sans même demander son reste, s’engagea sur le petit chemin bétonné, faisant un geste de salut de la main, comme s’il allait la laisser planter là. Ba après tout c’était un peu son but. Au fond il lui avait rendu un service et qu’irait-il faire en compagnie de cette jeune inconnue ? Ce n’était pas son genre de trainé avec des jeunes filles et encore moins la nuit. Lui se contentait de rendre service, tabasser les mafieux, et s’éloigner au mieux de la société pour ne pas laisser éclater ses états colériques plus que paralysants. Il lui envoya seulement son petit «Ksé» habituel en guise d’au revoir. Oui les temps de rencontre de Ren étaient plutôt limités. Ce n’était pas comme s’il avait autre chose à faire qui soit bien important mais la socialité ce n’était pas son fort. Alors taper la causette au premier venu c’était u autre paire de manches ! Oui, oui, vous êtes bien en compagnie d’un asocial mademoiselle. Mais dîtes-vous surtout que vous avez un sacré veine d’avoir pu faire un tour à moto et surtout de l’avoir rencontré en un autre cas que lors d’une bagarre. C’est que c’était plutôt courant ces derniers temps surtout en compagnie de Ren qui s’éloignait, main gauche dans la poche et cigarette dans l’autre main. Laissant s’échapper une fois encore un filet de fumée.
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyDim 9 Oct - 23:11

    Elle riait.
    Cela faisait des années qu'elle n'avait pas rit de cette manière. Un rire doux et léger qui montrait au grand jour sa bonne humeur et sa joie de vivre malgrès tout. Ren roulait vite -sans doute un peu trop- mais cela l'amusait. Elle n'avait en effet jamais connu de sensation aussi forte. Et ce vent qui caressait son visage et faisait voler ses magnifiques cheveux roses était tout bonnement génial.
    Et comme le coyote l'avait prédit, la moto s'arrêta en un dérapage au bord de la plage.
    Elle déscendit la première, sautillant sur ses talons comme une petite fille à la vue de la mer miroitante. Le ciel était orangé et quelques étoiles commencaient à scintiller haut dans le ciel. Qu'elle aimait ce moment là de la journée. Le soleil couchant est souvent beau. Seulement le crépuscule est hélas trop près de lui. En un instant, le ciel s'obscurcit au grand désarroi de la demoiselle.

    " J’ai cru comprendre que tu voulais à tout prix voir ce coucher de soleil. "
    " Oh merci R.. "

    Silence.
    Jusqu'à là dos à lui, elle ne l'avait pas vu s'éloigner. Pourquoi partait-il donc ? N'était-il pas bien, là, en sa compagnie ? Etait-elle si désagréable que ca ? A peine arrivé, le voilà déjà partit, engagé sur un chemin béton qui menait on ne sait où. Loin de Coralie, dans tout les cas. La belle baissa les oreilles, la queue tentant de rentrer instinctivement entre les jambes, la tête basse. Oh non elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Elle qui voulait tellement apprendre à le connaitre et passer cette nuit en sa compagnie... A quoi faire ? Je ne pourrais vous répondre. Mais en aucun cas cette nuit était destiné à être passée seule.
    Elle se mit à réfléchir. Devait-elle désespérement lui courir après ? Au risque de se faire renvoyé boulet, rejeté comme elle l'avait toujours été jusqu'à là ? Décidemment, tous les hommes qu'elle appréciait ou presque la laissait tombé. L'abandonné dans son éternel solitude qui lui pesait gros sur le coeur. Bien trop.
    Les yeux commencant à se remplir de larme à l'idée d'être encore toute seule face au monde qui ne lui faisait rien de bien beau, elle se mit à marcher d'un pas rapide jusqu'à lui, ses talons résonnant au crépuscule. Puis comme pour le retenir d'aller plus loin, alors qu'il était encore dos à elle, Coralie l'attrapa dans des bras, la tête posé de nouveau contre son dos.

    " Ren... Ren s'il te plait part pas... J'ai peur et... "

    Honteuse.
    Les oreilles basses, elle se sentit soudainement honteuse. La voilà en train de pleurer après un parfait inconnu qui en avait surement strictement rien à foutre de la misèrable fille qu'elle était, bonne qu'à danser autour d'une barre pour les beaux yeux des ivrognes d'un bar. Et elle voulait tellement apprendre à le connaitre.

    " Reste encore un peu avec moi... "

    Une boule dans la gorge à force de retenir ses larmes, elle eu même du mal à prononcer ces quelques mots porutant si simples. Elle le voulait juste quelques heures de plus... Elle voulait encore un peu de sa voix froide mais pourtant rassurante, de sa présence. Les nuits à NightField était si effrayantes.
    Elle pleurait. La pauvre qui avait en temps normal tant de fierté et d’ego... Elle devait être pathétique.

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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyMar 11 Oct - 20:25

    Son ombre défilait sur le béton grisonnant. A sa droite s’étendait une longue rangée de buissons et derrière eux plusieurs rangées d’arbres non alignés. De l’autre côté de la ruelle bétonnée se trouvait le sable fin et blanc léché par les vagues houleuse d’une mer d’un soir. Rien ne le retenait, son ombre filait bon train. Il délaissait derrière lui de longs filets de fumée. La cigarette crépitait entre ses doigts. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid que de laisser une jeune femme seule, un soir où tous les hommes du gouvernement sont aux aguets. Il ne voulait pas s’en mêler. Après tout cela ne rajouterais qu’un poids au lourd fardeau qu’il portait chaque jour. Il avait déjà tout renié. Sa vie, son être, son pouvoir, son don inné, sa famille, elle, … Cette Coralie ne ferait que s’allonger à sa longue liste. Non vraiment cela lui était bien égal et puis ce n’était pas son fort que de s’encombrer d’un être papillonnant et parlant autour de sa personne. Il préférait l’asociabilité, resté dans son coin à regarder les autres de loin. Après tout c’était la vocation qu’il avait choisi, être froid, distant et répulsif. Non qu’il l’ait de lui-même décider mais au fond c’était son choix. Il aurait tout aussi bien pu rester au contact des personnes quitte à ce que ses crises le prennent, là, sauvagement, près d’eux. Mais non. Lui s’était retiré, désirant le moins qu’il le pouvait rester en contact. Se reculer de la civilisation était la meilleure solution à ses yeux. Il n’avait ni crainte de blesser, de tuer, ni crainte de se voir poursuivit, ni crainte de se sentir rejeter. Préférait-il encore se rejeter lui-même. C’était une sensation plus agréable à ses yeux.
    Derrière lui Coralie sanglotait presque. C’était une enfant perdue dans le monde des grands. Il souffla, créant ainsi un petit nuage fumeux qui se dirigea automatiquement en arrière, par-dessus son épaule, là où se tenait la jeune anaril. Une légère brise s’était levée, balayant le visage du jeune homme, repoussant ses cheveux dorés de son visage. Au travers de ses lunettes, il lui semblait avoir une tout autre vision que les autres passants. En arrière il entendit des bruits de pas. Une ombre se rapprochait. Oh elle n’avait aucune pensée négative mais d’instinct Ren hésita à ses retourner. Son temps d’hésitation fut trop long. Coupé dans son élan, la jeune femme lui enserrait déjà le torse de ses bras, collant son visage dans son dos de la même façon que lorsqu’elle se tenait sur le véhicule noir du garçon.
    « Ren... Ren s'il te plait ne part pas... J'ai peur et... »
    Le jeune homme laissa s’échapper un filet de fumée qui s’échappa une fois encore derrière son épaule. Il saisit entre les doigts de sa main libre les verres teintés. Il rangea les lunettes dans la poche de son veston. Gardant la clope en bouche, il saisit les bras de la jeune femme et les écarta, lui laissant une échappatoire qu’il s’offrit. Il s’était libérer de son étreinte et se tenait maintenant à un mètre d’elle, de face, reprenant la cigarette, qu’il avait jusqu’alors garder en bouche, entre ses deux doigts. Non vraiment il se fichait pas mal d’elle. Il souhaitait ne pas la revoir. Qu’elle l’oubli une bonne fois pour toute et qu’il n’ait pas à devoir contrôler les pulsions colériques qui s’enchainaient peu à peu dans son corps. Son visage se fit grave. Ren avait l’habitude d’envoyer bouler les gens, histoire qu’après il ne revienne pas le chercher. Après il y avait toujours les emmerdeurs qui se ramenaient en groupe mais cela, c’était vraiment pitoyable puisqu’ils n’avaient aucune change face à un Malvienn. Les rayons du soleil léchaient le visage du jeune homme, renforçant l’éclat doré de ses cheveux et de ses yeux.

    « Mes mains sont aussi sales que les leurs »

    Il avait dit cela en pointant son regard vers les bâtiments de la ville. Ainsi il faisait allusions à toutes ces brigades qui avaient pour missions de les anéantir. Le gouvernement n’avait vraiment rien d’autre à faire que de vouloir tuer de pauvres innocents ? Il reprit toujours sur le même ton à part.

    « Tu devrais aller voir ailleurs si j’y suis, ne serait-ce que pour ta propre sécurité. »

    Cette dernière phrase il l’avait dit sur un ton presque sec. Ren avait désormais l’habitude de renvoyer chier les personnes alors ce n’était pas nouveau pour lui. Et puis après tout, il ne voulait pas s’encombrer d’une jeune femme alors qu’il pourrait croiser une bande de mecs armés. Certes ce n’était pas son passe-temps favoris mais lorsque besoin est, et besoin il y a, l’allemand aimait bien se défouler sur des personnes qu’il n’appréciait pas, qui plus est des personnes du gouvernement. Il fit craquer les os de sa main libre.

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyMar 11 Oct - 21:14

Tu as abandonné le combat
Tu m'as abandonnée.
Tu cherchais juste la grande évasion
Pour chasser tes démons...
Pouquoi m'as-tu abandonné dans le silence ?



    La belle resta ainsi un bon moment, le torse mince du parfait inconnu entre ses bras, le visage collé à son veston bientôt mouillé à cause des pauvres larmes silencieuses qui coulaient le long des joues de Coralie. Cette dernière aurait aimé rester comme ca encore, ne serais-ce que quelques minutes de plus. Voilà des années qu'elle n'avait plus tenue un homme dans ses bras avec tant de conviction. Mais Ren n'était pas d'avis à rester dans l'étreinte désespéré de la Rose, il lui attrapa durement les poignets et la rejeta. Son éternel cigarette en bouche, il la dévisagea comme on dévisage un enfant en larme. Etait-ce donc ce qui émanait elle ? L'aura d'un pauvre enfant dans le besoin d'être sauvé ? Surement. Une légère brise caressa le visage du jeune homme, faisant relever quelques mèches de ses cheveux blonds. Il était beau. Et ce mystère contrastait bien trop avec ce charisme qui faisait que Coralie voulait tant le connaitre. Elle le savait, au fin fond d'elle même : cette froideur, ce silence, ce n'était qu'une carapace. Le soleil à leur côté continuait sa course vagabonde autour de la terre, bientôt, il ne resterait rien de cette astre si beau et si puissant.
    La nuit ne tarderait pas à venir englober le monde de son voile noir, peu étoilé en ces temps bien trop triste pour espérer voir briller quoi que ce soit. Le regard brun du garçon se leva vers les différents batiments de la ville.
    « Mes mains sont aussi sales que les leurs »
    " Tu mens. "

    Le coyote avait redressé ses oreilles sur son crane, battant durement l'air de sa longue queue grise. Si il y avait bien quelque chose auquel elle refusait de croire, c'était d'imaginer un Ren dans le rôle du méchant. Il était bien sur tout sauf cela, bien au contraire. Elle le sentait. Comme on sent arriver le printemps alors que l'air de l'hiver est toujours aussi difficile à respirer, comme on sent la pluie venir alors que le ciel est encore bleu. L'instinct. Ren était quelqu'un de bien.
    « Tu devrais aller voir ailleurs si j’y suis, ne serait-ce que pour ta propre sécurité. »

    Le ton sec du garçon ne l'effraya pas. Elle essaya d'un geste vif tout le noir qui avait coulé de ses beaux yeux maquillé de noir, il lui en fallait beaucoup pour se retrouver dans cette état.
    Elle craquait complètement.
    Cette solitude, cette tristesse excessive qui ne pouvait s'exprimer avec des mots... Et qui lui faisait si mal, elle ne pouvait plus la supporter seule. Epuisée de sourire pour cacher son mal être qui la rongeait depuis sa transformation animale. Elle ne sétait jamais sentit aussi seule de sa vie. Pour qui la prenait-il donc avec ses grands airs ? Une petite fille bonne qu'à pleurnicher, à s'attacher à n'importe qui ? Détrompe toi, avait-elle envie de dire. L'anaril avait juste compris que la fierté ne menait à rien dans la vie... Et la solitude encore moins. Que gagnait-il donc à rester toujours seul ainsi ?

    " Aller, arrête Ren. Tu perds quoi à rester un soir avec moi ? Je connais un endroit en ville où on ne serait pas ennuyé... Et arrête de me regarder avec ces yeux plein de dégout, efface les apparences. "

    Elle cherchait son contact, sa voix. Pour une raison inconnu, il lui inspirait la sécurité et la sérénité. Chose rare en ces temps difficiles où les gens étaient devenus fou à liés. Juste un soir, et elle le laisserait tranquille. Il pourrait faire un croix sur elle, l'effacer de sa mémoire à jamais. Mais Coralie voulait juste ne pas être seule ce soir là. Pas une nuit de plus. Elle s'avança d'un pas sur, peut être moins gracieux et élégant qu'à l'habitude avant d'y attraper la main qui ne lui servait pas à foutre sa clope dans la bouche.

    " Je connais un Entrepôt en ville... J'ai grandis dedans. C'est peu fréquenté et ni toi ni moi ne serait embété. Arrête de me rejeter. Un soir, juste. Puis tu pourras m'oublier. "

    La belle serra un peu plus fort la main du blondinet, tentant de le tirer doucement. Elle parlait bien entendu de l'entrepôt où vivaient à l'époque Jérémy et ses compagnons de galère, devenu amis de la rose au fil du temps. Depuis l'explosion nucléaire, Coralie n'y était plus retourné et n'avait jamais enmené personne là bas. Elle ne voulait pas y retourner seule. Ses yeux miels se plongèrent dans ceux de Ren, espérant intérieurement qu'il la suive.






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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyMer 12 Oct - 19:43

    « Tu mens »
    Tu ne crois pas si bien dire. Jamais Ren n’aurait mentit à ce sujet. Lorsqu’il s’agissait de lui il avouait sans rechigner puis disparaissait sans laisser de traces. Il était ainsi, aussi discret fut-il. Pourtant il ne cherchait pas le contact, mais souvent il rencontrait de nouvelles âmes qui s‘effaçaient toutes. Lise n’avait pas été une exception. Tous ceux qui avaient voulus s’approprier sa compagnie n’était plus de ce monde et le peu qui a su résister ne doit pas être en grande forme. Tous y étaient passés ; sa mère, Karl, Lise, … Pas un n’avait tenu le choc. Seul son père restait des vivants. Son père qui l’avait abandonné dès la naissance pour ne pas avoir à dévoiler son identité. Lui aussi avait choisi d’être un reclus mais au détriment de ses moyens et non des autres. Tout ascendant Rabenstein est meurtrier, c’est une seconde nature d’être pris de crises, pas un ni passera, il n’y avait pas d’issue, Ren était pris au piège dès sa naissance. Il n’en fallait pas plus pour qu’il disparaisse.
    Elle avait redressé ses oreilles. Les oreilles de coyote perchées sur son crâne s’était soudainement levée. L’anaril battait durement l’air de sa queue. Oh elle semblait envenimer par la colère, l’incompréhension. Elle refusait de croire le jeune homme. C’était son choix, il n’irait pas lui revendiquer. Peut-être pensait-elle qu’il était quelqu’un de bien mais là, elle se trompait sur toute la ligne. Comment un tueur pouvait-il être bon ? Au fond il n’avait rien d’extraordinaire. Peuplé par rage et colère il niait ses actes pourtant bien commis. L’allemand avait compris le sens de ses responsabilités. Il ne tentait plus de fuir face à elle, ils les laissaient se déchainées dès lors qu’il n’était plus entouré. Et à ce moment même il aurait souhaité ne plus être entouré. Assez, il en avait assez qu’elle se rebelle ainsi. Il n’y voyait aucun intérêt, qu’elle disparaisse avant qu’il ne s’énerve ! Il plissa les yeux, fronçant les sourcils.
    « Allez, arrête Ren. Tu pers quoi à rester un soir avec moi ? Je connais un endroit en ville où on ne serait pas ennuyé… Et arrête de me regarder avec ces yeux pleins de dégout, efface les apparences. »
    Pourquoi ? Mais pourquoi donc refusait-elle de comprendre ? C’était pourtant simple à comprendre. Il ne désirait pas la suivre, il ne souhaitait pas être en compagnie de personnes. Non, il ne voulait rien, rien de sa part, ni de celle de qui que ce soit. Il préférait encore passer pour un être asocial. Ce qu’il était sans aucun doute. Coralie s’était avancée, prenant sa main libre dans la sienne. Le garçon eut un regard sévère mais il n’eut le temps de rien faire puisque déjà elle s’était remise à dialoguer.
    « Je connais un Entrepôt en ville… J’ai grandi dedans. C’est peu fréquenté et ni toi ni moi, ne serait embêté. Arrête de me rejeter. Un soir, juste. Puis tu pourras m’oublier. »
    Décidément il n’y avait rien à faire pour qu’elle comprenne. Il n’était pas ce qu’il semblait être. Il était le mal, la folie, la puissance incarnée et elle tentait de l’attirer on ne sait où, dans un endroit désolé là où trainait sans aucun doute quelques mafieux et hommes du gouvernement en quêtes de proies. Comme si c’était un de ces loisirs que de suivre les jeunes femmes n’importe où. Son regard doré flamboyait sous les derniers feux de l’astre lumineux. Déjà la Lune se prononçait. Rousse sous les éclats du Soleil, elle se présentait sous ses plus beaux atours. Le vent balaya les mèches dorées du jeune allemand. Il laissa s’échapper une fumée opaque de ses lèvres. La jeune femme lui saisit la main, la pressant en tentant de le faire avancer là où elle le désirait. Lui resta de marbre, ne bougeant pas d’un centimètre. Il planta son regard dans le sien, dur et froid. Non elle ne voulait pas comprendre alors il lui montrerait. Sa voix se fit dure, cassante.

    « Tu ne veux pas comprendre … Tant pis pour toi, je t’aurais prévenue. J’estime avoir fait mon possible pour être compréhensible mais il semblerait que je doive avoir recours à mon égal. »

    Il serra la cigarette entre ses dents, serrant le point qui la tenait auparavant. Sa main tremblait. Son regard flamboyait. La main accrochée à celle de la jeune femme se crispa à son tour, tentant de lâcher la sienne puis une vive chaleur lui ‘empoigna la paume. Sa main alors dans celle de la jeune femme se colora d’une teinte dorée elle aussi. Il avait recours aux flammes qui l’habitaient. Son pouvoir de pouvoir enflammer tout et n’importe quoi ne lui était pas inutile. Déjà sa main était entourée, léchée par des flammes aux couleurs rousses. Elle le lâcherait si elle ne souhaitait pas finir comme garniture à barbecue. Le regard du garçon resta le même. Il fourra son autre poing tremblant dans la poche de son pantalon. Tournant la tête de côté, histoire de expirer la fumée, il la retourna pas la suite vers la jeune femme. Son regard était dur. Elle devait l’avoir lâché. Les flammes qui entouraient alors sa main libre s’atténuèrent. Non il ne voulait pas la suivre. Elle risquerait d’être blessée s’il lui prenait une crise.

    « Je t’ai dit que mes mains sont aussi sales que les leurs. Crois-le ou non ce n’est qu’une vérité que tu ne veux voir. »
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyMer 12 Oct - 21:36

  • ( Bien de s'être tappé trois fois l'histoire de Ren pour trouver des choses qui le fassent réagir ? XDD FRESH DANS MA TAYTE.)

    Tes subtilités
    Elles m'étranglent
    Je ne peux rien dire du tout
    Et tous les désirs
    Et tous les besoins
    Ca s'arrête ce soir.



    La peur de la rose s'était envolée une fois sa main dans celle du blondinet au regard si difficile à comprendre. Alors que le soleil se préparait à un long repos bien mérité, cette dernière priait pour que Ren devienne résonnable et la suive. Qu'il ne la laisse pas avec cette solitude qui lui pesait tant sur le coeur. Elle aurait aimé garder ce contact qui lui faisant tant de bien encore longtemps, au pire qu'il se sente résigner à rester quelques heures de plus avec elle. La belle ne put le faire bouger bien loin. Le bel homme restait là, de marbre, les pieds comme coulé dans du béton armé. Coralie avait la réponse à ses questions : Il ne la suivrait pas dans la terrifiante nuit de NightField. Mais la vrai question était, pourquoi ?
    « Tu ne veux pas comprendre … Tant pis pour toi, je t’aurais prévenue. J’estime avoir fait mon possible pour être compréhensible mais il semblerait que je doive avoir recours à mon égal. »

    Mon dieu mais que racontait-il ?
    Un léger cri aigu s'échappa des lèvres mermeilles de la rose alors qu'elle sentait Ren serrer très fortement sa main. Elle leva ses deux yeux ambres jusqu'à croiser le regard dur et impassible du garçon. Quelque... Quelque chose avait changé, dans ses yeux. Un frisson grimpa le long de sa colonne vertébrale pour finir sa course sur son échine. Puis soudainement, une sensation de brulure intense lui inserra la main. Un Malvienn. Ses yeux de nouveau emplis de larme par la fumée que le blond rejettait vers elle, elle observa sans trop comprendre ce qui lui arrivait. Incrédule. Sa main lui fit de plus en plus même, mais prise d'une détermination que l'on pourrait qualifier de suicidaire, elle serra encore un peu plus la main du garçon. Une étreinte meurtrière. Sans sa main, elle ne pourrait plus danser comme elle le faisait. Elle supprimerait alors sa passion, la seule chose qui lui faisait encore sourire dans ce monde qui ne lui rendait rien de bien joli. De sa main libre, elle attrapa la nuque de Ren, posant par la suite son front sur son torse. Elle refusait de lacher sa main.
    « Je t’ai dit que mes mains sont aussi sales que les leurs. Crois-le ou non ce n’est qu’une vérité que tu ne veux voir. »
    " ARRETE CA, REN. "

    Coralie lacha subitement la puissante main du concerné, son autre toujours accroché à sa nuque. Elle avait mal. Mal à en crevé. Rien à voir avec une brulure normale... Cette dernière était malsaine, étrange.
    Puis un regard. Elle lui jeta un regard plein de tristesse, de désespoir. Pourquoi elle s'accrochait si attivement à lui ? Pour tout avouer, elle l'ignorait-elle même. Mais ce regard, le bel homme devait l'avoir connu. Une fois dans sa vie.
    Allez savoir pourquoi il lui inspirait tant la confiance... Ce n'était pas un monstre, bien au contraire. Elle en était persuadée, au plus profond d'elle même.

    " J'ignore ce que ces mains ont fait, Ren... "

    L'anaril lança un vague regard à sa main rouge vive. Sa passion pour la danse s'arrêtait surement là pour elle. Pauvre petite créature s'attachant à des rêves bien trop beau, espérant encore et toujours quelque chose qui ferait briller sa vie. Peut être retrouvait-elle chez Ren des ressemblances avec son ami et amant disparu. La voix, le regard glacial dont seul lui avait le secret peut être ?
    Elle fronça les sourcils, son regard se faisant un peu plus dur mais toujours aussi triste.

    " Si elles ont tuer, j'imagine que c'était pour quelque chose de bon. Tu n'es pas un monstre, tu n'es pas quelqu'un de mal. "

    C'est dans un geste las, peut être désespéré qu'elle lacha sa nuque pour froler sa joue, remettant l'une de ses mèches blondes en place. Son visage ce crispa légérement, elle avait mal...

    " Il n'est jamais trop tard pour changer, Ren. Ta vérité, tu te l'es créer toi même. Tu te trompes. Laisse moi te connaitre, s'il te plait. "

    Pauvre enfant.
    La voilà entrain de faire de beaux discours à un parfait inconnu qui ne lui voulait vraissemblablement rien de bien aimable. Pourtant, si elle s'attachait autant à lui, c'est qu'il devait sans doute y avoir une raison. Il avait quelque chose.
    Sa main se retira du visage pâle du Malvienn, attrapant à présent sa main à moitié brulé. J'aurai aimé vous dire qu'il lui faisait plus mal de devoir rennoncer à ce garçon qui l'intriguait tant que sa propre blessure pourtant plutôt critique. Ce n'était pas une simple bléssure. Sa peau était déchiqueté, et il lui était à présent impossible de fermer la main. Il lui faudrait surement beaucoup de temps pour guérir cette pauvre main bonne qu'à attraper une barre de fer pour faire virvolter la belle autour de celle-ci. Pourtant, Coralie ne tenait pas plus égard que cela au blondinet. Elle l'oublierait, et bientôt ca ne serait qu'une cicatrice de plus.
    Au loin le soleil se fit oublier. Restait à présent qu'un ciel noir encre. Tient, elle ne l'avait même pas vu partir celui-là. Ce coucher de soleil si particulier, c'était en sa compagnie qu'elle aurait voulu le voir. Juste une fois, ne pas être toute seule à se torturer l'esprit.
    Au final, elle ne savait même plus quoi lui dire. Il n y avait plus rien à dire. Une brise fit virvolter les longs cheveux roses de la jeune femme de même que les mèches blondes du garçon. Ils se regardaient, à quelques centimètres l'un de l'autre.
    Et puis elle sentit ses jambes flancher. La brulure lui donna envie de vomir alors qu'une terrible douleure à la tête la frappa de plein fouet. Pourtant, elle ne voulu pas paraitre affaibli en quoi que ce soit. Mais la raison du plus fort est toujours la meilleure. Elle se retena de justesse à la nuque de Ren alors que cette dernière allait tomber, prise par une petit fièvre du à la douleur.
    Il allait sans doute la laisser là. Il partirait sans aucun remord, laissant derrière lui une pauvre fille cherchant plus que tout au monde la compagnie. La solitude était devenue bien trop difficile à vivre pour elle.

    " Ren ... "

    Un murmure. Son prénom. Elle le souffla avec une peine infinie. Coralie se mit à tenir sa main un peu plus fort.
    Mais Ren, avant d'être Malvienn était HUMAIN. Et de l'humanité, elle savait que ce n'était pas ce qui manquait chez lui.






[ Et pour la fièvre étou après une brûlure importance, c'est pas du mytho. J'ai mon diplôme de secourisme, moi, madame. J'ai tout appris des effets secondaires à une blessure /dehorslablonde/. ]
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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MessageSujet: Re: ♱ Wiederholen   ♱ Wiederholen EmptyJeu 13 Oct - 22:27


    « ARRETE CA, REN. »
    Sa main gauche dans le sienne, les flammes brûlaient toujours avec ardeurs. Non il n’arrêterait pas, pas tant qu’elle ne se serait pas éloigné de lui. Les flammes léchaient encore leurs mains, avec violence et vigueur. Son autre main vint se glisser autour de sa nuque, histoire de se tenir sans doute. Le garçon eut un frisson. Pourquoi cette jeune femme qui lui était totalement inconnue s’accrochait-elle à lui ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien tramer dans sa conscience ? Elle ne lâchait pas son emprise. Décidemment il débusquait souvent des suicidaires ces derniers temps. Ses regards plein de tristesse ni changerais rien à ce que pouvait penser ou ressentir l’Allemand. Lui se fichait pas mal de ce qui pouvait lui arriver. N’étais-ce pas lui-même qui lui avait endommagé cette main qu’elle venait de lâcher ? Mais non, lui n’était responsable que des flammes qui léchaient encore sa main gauche. Le reste, elle se l’était infligé elle-même. S’était bien elle qui serrait sa main quelques instants plus tôt. Mais que pouvait-il donc se passer dans son crâne pour qu’elle s’inflige d’aussi atroces douleurs tout cela pour rester aux abords d’un sombre inconnu qui la tuait du regard. Il y avait de quoi passer pour folle. Rien d’aussi lamentable n’aurait pu lui arriver à lui. Encore aurait-il pu être effondré sous le poids des balles mais lui n’avait plus aucun sentiment. Ces balles pouvaient bien le traverser, ils les sentaient passer, il sentait la douleur, il sentait la puissance colérique monter en lui. Puis plus rien, un grands moment de vide, de blanc, d’obscure. Non Ren n’était posséder par aucun sentiment. Peut-être n’en possédait-il tout simplement pas. Au fond, cela aurait pu s’avérer exacte. Il n’était qu’une créature étrange aux pouvoirs malfaiteurs.
    « J’ignore ce que ces mains on fait, Ren… »
    Oh comme c’est dommage ! Si elle pouvait savoir tout le mal qu’elles ont causé. Elles ont non seulement tuées, mais aussi blessés avec rage, ensanglanté le monde à leur façons ; Un monstre s’éveille et seul Coralie semble l’ignorer. Est-ce normal d’être à ce point naïf ? Un être normalement constitué aurait fui, hurler,… En temps normal on ne le prenait pas avec autant de considération. Mais cette fille voulait tout faire comme le souhaitais, prendre les choses de sa façon. Elle voulait que le monde soit forgé dans un étau de paix, de vérité crée.

    « Tu t’infliges d’atroces douleurs pour un inconnu auquel tu t’accroche désespérément. Tu es lamentable. »

    « Si elle ont tuées, j’imagine que c’était pour quelque chose de bon. Tu n’es pas un monstre, tu n’es pas quelqu’un de mal. »
    Oh c’est là que tu te trompes chère enfant. Vois-tu, et comme je te le disais précédemment, toute la vie de Ren est tournée sur des mensonges. C’était un gamin normal aux premiers abords. Et puis il y eu les périodes de révélations et alors le ciel s’est effondré. Le garçon que tu as sous les yeux n’est que la victime de son propre égal. Ce qui en fait, par conséquent, son propre coupable. Et quand bien même voudrait-il être quelqu’un de bien il ne le pourrait pas. Un Rabenstein n’est pas un être commun sache le. Tu dois te souvenir que ce regard glacial t’accompagnera tout au long de ta maigre existence. Et seul le jour où il mourra, tu auras enfin compris qu’il était le mal.
    « Il n’est jamais trop tard pour changer, Ren. Ta vérité, tu te l’es créer toi-même. Tu te trompes. Laisse-moi te connaître, s’il te plait. »
    Elle périssait. Elle avait beau se retenir à lui comme à une bouée de sauvetage, il ne la sauverait pas. Il fit quelques pas en arrière, délaissant la jeune femme sur place. Toujours avec son regard dur, froid. Son corps était raide. Ses yeux dorés regardaient avec dégout cette silhouette pitoyable jonchée sur le sol, s’accrochant à des espoirs inespérables. Il y avait des personnes ainsi, qui pensaient que le monde pouvait changer. Détrompes-toi. Personne ne change un Rabenstein. Tous ceux qui ont tentés ne sont plus de ce monde. Disparait.
    « Ren… »
    Ses poings serrés vibraient, comme s’il se produisait un tremblement de terre mais il n’en était rien. Son corps tout entier était rageur. Il en avait assez d’entendre ces plaintes à son égards. Qu’avait-il fait pour mérite cela ?

    « Tu ne sais rien ! Tu ne sais rien ! TU NE SAIS RIEN DE MOI ! »

    Il hurlait, comme hurlait les pauvres fous. Il exprimait son mécontentement ainsi. Les doux rayons de la Lune léchant son visage, la brise secouant avec délicatesse ses mèches dorées. Ren était peut-être pris d’une crise mais pour l’instant elle lui restait contrôlable. A moins qu’elle ne vienne encore fourrer son grain de sel … Il lui tourna le dos, regardant ses mains fébriles, commençant à s’éloigner sans plus d’égards pour le corps au sol.

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