Der Drang zu leben.
Entre port et entrepôts se dessinait une longue plage de sable fin. Bordée part ruines et rochers, elle ressemblait plus à un endroit de désolation qu’à une plage où vont se baigner en riant des dizaines de mômes. Ren avait déposa son véhicule derrière des fourrés. Comme à son habitude il la cachait au cas où il ne revienne pas subitement. Les mafieux couraient les rues, mieux valait être prudent après tout. Même doté d’une puissance dépassant l’entendement et d’un pouvoir plus qu’utile, il fallait savoir se montrer moins docile. L’allemand s’avança sur l’allée bétonné longeant le sable blanc. Les vagues étaient houleuses. La nuit n’allait pas tarder à laisser place à une journée peu tranquille. Déjà deux ou trois rayons de l’astre solaire pointaient leurs nez à l’horizon. Ren s’arrêta quand devant lui il vit deux mafieux s’avancer l’air sûr d’eux. Tiens, encore des mecs du gouvernement qui voulaient frimer un peu. Ils n’étaient pas censés dormir à cette heure-ci les petits ? Ba peu importe. Un peu d’amusement pour le jeune homme ne serait pas de refus. L’un d’eux portait une arme. Tiens, amusant. Il la dégaina et la pointa-en directement du blond. Ce dernier avait écrasé sa clope et rangeait bien sagement ses lunettes teintées. Penchant légèrement sa tête sur le côté, l’allemand lui lança.

« Tu devrais faire attention avec ce genre de truc. Ça peut faire mal. »

A peine avait-il prononcé cette phrase que les deux mafieux se regardèrent en riant. Puis celui qui était armé tira dans l’épaule droite du garçon. Ren regarda son épaule. Sa chemise était trouée et un long filet rouge s’en écoulait. Ses yeux devinrent dorés, s’enflammant. Subitement l’arme prit feu dans la main du mafieux. L’allemand avait eu recours à son pouvoir voilà que les flammes léchaient les mains du tireur. Comme quoi il faut savoir qui on a en joug. L’arme n’était plus que cendre alors que le tireur regardait en hurlant sa main brûlée. L’autre s’était lancé pour envoyer un droit au garçon. Il lui saisit le poing en pleine action et lui brisa le bras. On put entendre un net craquement. Le mafieux s’écroula sous la douleur. Ren le saisit par le col et l’envoya valser à quelques mètres. Puis il revint sur l’autre, celui qui avait tiré. Il le saisit à la gorge, le soulevant au-dessus du sol. Ayant une seconde fois recours à son pouvoir, la main de l’allemand s’enflamma. Le mafieux hurla sous la douleur. Ses yeux s’exorbitèrent. Puis soudainement sa voix s’éteignit tout comme les battements de son cœur. Le jeune homme le lâcha, laissant sa dépouille percuter le sol brutalement.

« Je t’avais dit que cela pouvait faire mal. »

Ren se retourna vivement. L’autre mafieux en avait profité pour fuir. Ksé, ne faut pas se frotter à un Rabenstein. Le blond lança un regard vers son épaule ensanglantée. Il pressa la blessure avec sa main gauche. Cela lui passerait. Le garçon n’était pas du genre à aller voir l’hôpital pour si peu. Il grogna tout de même. Cela n’était pas bien commode comme blessures.