Ambrosie, la nymphe complexée.
Elle est de nature douce et calme, relativement posée et pacifique. Elle n'aime pas la violence, et n'en use jamais, au point que hausser la voix est chez elle l'égal d'un passage à tabac pour un homme énervé. Elle est gentille et serviable, toujours à complimenter ce que les autres font, voyant en toute âme et toute chose de la bonté, de l'originalité et un don hors du commun - si on omet ce que la radioactivité leur a offert.
Elle est également d'une grande générosité, dès que quelqu'un à besoin de quelque chose, elle se démènera pour lui fournir ce qu'il souhaite, idem pour ce qui est de l'aide, même si elle ne connait pas ou peu la personne. Comme dit plus haut, elle adore la nouveauté et l'inconnu, et sa démontre qu'elle est quelqu'un d'attentif et d'observateur.
C'est également quelqu'un de crédule, si on lui dit qu'un extra-terrestre à petit-déjeuné avec son chien à sept tête, elle va avoir un doute, mais si on veut le lui prouver de n'importe quel moyen, elle y croira.
Toujours charmante, toujours souriante, toujours polie et amusante. Elle ne parle jamais d'elle, elle n'aime pas ça, même si on le lui demande, elle aura l'impression d'être narcissique et égoïste, et préfère donc toujours écouter les autres. Ils viennent se plaindre de ne plus avoir de cacahuètes ? Elle sera triste pour vous.
C'est une jeune femme qui est relativement active, se trouvant ainsi être quelqu'un d'agile et de souple, ça à ses bons côtés pour certaine chose.
Ambrosie est, surtout, quelqu'un de complexée. Elle ne s'aime pas du tout, elle ne se supporte pas, aussi bien physiquement que mentalement. Elle a toujours l'impression d'avoir quelque chose qui cloche, surtout sur son anatomie, alors qu'elle s'efforce à vouloir s'embellir, il peut lui arriver d'en mettre sa santé en jeu, allant jouer l'anorexique au dessus des WC après un repas forcé, c'est déjà arrivé, comme éviter l'alimentation pendant quelque temps, et toute atteinte à ce niveau est pire que blessant pour sa personne, pouvant pleurer à la moindre remarque, pour donner un exemple.
Elle a également le don de s'attacher, s'enticher, s'amouracher des mauvaises personnes. Son coeur flanche pour les mauvais garçon, et bien souvent ceux-ci lui recrache dans la face qu'elle n'est rien d'autre qu'une vulgaire fille, parmi tant d'autre, et que rien ne la différenciera jamais d'une plus jolie, sauf peut-être le fait qu'elle n'est rien, qu'une nuisible et quelque chose d'insignifiant.
Elle n'est absolument pas une fille rebelle, enfin, je veux dire, elle n'est pas du tout le genre à crier pour n'importe quoi, elle est totalement soumise, même si elle aime bien certaine fois ajouté un peu de fantaisie en faisant des cadeaux aux autres.

Elle voudrait être parfaite, la petite mademoiselle que tout le monde voudrait, comme amie.

Ambrosie ne parle jamais de son enfance, à personne, par peur. Par honte, surtout. Lorsqu'elle s'avère être obligée de conter son passée, elle se débrouille toujours pour l'éviter, si pas elle reste le plus vague possible, et lorsque des soupçons s'amènent, elle invente. Elle n'aime pas ça, elle n'aime pas mentir, mais une fausse enfance, montée de toute pièce par son imagination et son envie, c'était tellement plus plaisant que ce qu'il c'était réellement passé.

La brune est née de la simple union de Rose et de Baptiste. Deux êtres qui étaient prévu de mettre ensemble, grâce au prodige des deux familles, histoire d'argent et de popularité. Son père était simplement un chef de grande entreprise, en possédant même plusieurs, alors que sa mère était une "coatcheuse d'hôtesses", comprenez-vous.
Un mariage tôt, à peine la maturité passée et c'était conclu, et aussi vite ils devaient confectionner un héritier. Sauf que, pour la peine, ils en eurent deux.
Le jour de Noël, exactement, Rose avait droit à ce que l'on appelait " le miracle de la vie ", bien qu'elle ne partageait absolument pas cette vision de l'accouchement. Porter un enfant, déjà, c'était mal, ça donnait des vergetures, ça vous faisait grossir... Horrible. Et l'accouchement, c'était douloureux, au risque même de devoir faire une césarienne et de terminer avec une cicatrice horriblement laide. Dites vous donc que, porter un enfant, ça ne l'enchantaient absolument pas, et lorsqu'elle sut que c'était des jumeaux qu'elle avait l'honneur de porter, ce fut pire.
Bref, c'est donc le 25 décembre que les deux petits virent le jour pour la première fois. Le premier à être sortit, ce fut son frère jumeau, Kaden, suivit d'elle, 20 minutes plus tard.

L'héritier de la famille, c'était Kaden, pas elle, et donc c'était lui le privilégié. Passant toujours derrière, elle n'avait jamais le droit à quoi que ce soit comme lui. Bien qu'ils allaient dans la même école, il avait le droit à des professeurs privé pour l'aider à faire ses devoirs et elle devait être éduquée par les bonnes de la famille. D'ailleurs, ils n'avaient pas le droit d'être dans la même chambre, ils étaient séparé et c'était mieux ainsi, pour leurs parents.
Seulement, Ambrosie n'en voulait absolument pas à sa famille, et encore moins à son frère. Elle l'adorait, plus que tout d'ailleurs, et ne voyait rien d'injuste dans la situation familial; et qui plus est, elle aimait bien passer du temps avec lesdites servantes de la famille, elles étaient gentille et pleine de tendresse.
Quant à Kaden, il s'en voulait. Il aimait énormément sa soeur, et voyait l'injustice que leurs parents instauraient. Pourtant, niveau caractère social, il était tout le contraire de sa jumelle, froid et distant avec tout le monde, malgré son jeune âge, pas du tout comme elle.

Par contre, il va falloir attaquer le sujet qui fâche.
Ne sachant comment faire une introduction douce dans le sujet, il est sans doute préférable de trancher dans le vif du sujet.
Disons le donc franchement, Ambrosie, elle était abusée.
Par son père, si pas presque touchée par les amis proche de celui-ci, ce n'était pas vraiment une partie de plaisir. Son père voyait sans doute le côté des chambres des jumeaux séparés bien pratique pour ça, le fait qu'elle soit seule et trop honteuse lui laissait la chance de se faufiler dans son lit sans crainte. Le soir, lorsqu'il voulait aller lui "raconter son histoire", c'était une séance plutôt bien tactile qu'il offrait à la petite qui, la première fois que ça arriva, n'avait que 10 ans.
Jamais, Ô grand jamais, elle n'avait crié. Elle n'avait jamais protesté, elle n'avait jamais rien dit, même lorsque les connaissances de son père passaient à la maison et sous-entendait d'horrible chose. Elle se taisait, prenant tout sur elle, pensant le mérité, pensant que tous les pères faisaient ça, et c'est ce que le sien lui disait, pour la réconforter.

Ca a bien duré quelques années, avant qu'ils ne finissent pas disparaître définitivement; son père, comme sa mère, et tout comme son frère...
Ils devaient partir à l'étranger, à trois, en vacance plutôt, mais elle n'était pas vraiment conviée au voyage, sauf que c'était sans doute mieux ainsi, vu que leur avion se crasha en chemin.
C'est ainsi, qu'elle fut envoyé à l'Orphelinat, la famille ne voulant d'une pauvre gamine comme elle dans les pattes.

Et la suite, tout le monde la connais. - Bonjour, c'est moi, et je bâcle les histoires des persos \o/ -

Citation :

"Capacité à communiquer avec les oiseaux -et uniquement les oiseaux- pour les faire porter des messages, ou toute autre utilisation "

En gros, c'est ça.
Ambrosie à la chance de pouvoir se faire comprendre par ces volatiles, et elle les comprends en retour. Non, elle ne parle pas oiseau, bien qu'elle ait déjà tentée à plusieurs reprise d'entrer en communication avec eux en faisant des petits bruit, mais visiblement ces efforts ne semblent rien faire.
En gros, c'est comme dans Blanche Neige, les oiseaux sont ses amis. Elle arrive à leur demander des petits services, comme porter un message - Parce que c'est tellement plus romantique que les Sms ! -, elle sait éventuellement leur demander de lui ramener quelque chose, si elle sait leur montrer ce qu'elle souhaite.
En temps qu'amie des petits oiseaux, souvent, il y en a là où elle va, sans doute qu'elle est attirée par les mêmes endroit qu'eux - non elle ne se prend pas pour un oiseau - ou bien au contraire, eux la suive, peut-être comme des petits Ange Gardien, afin de la garder "innocente" ? Qui sait, c'est l'un ou l'autre.
Et puis, elle aime les oiseaux. C'est joli, c'est tout doux, ça a de jolie couleur, et surtout , ça vole.