Nightfield
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 Every work has to be finished.

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Lewis V. Elster
Lewis V. Elster



Messages : 297
Date d'inscription : 02/01/2011
Age : 29
Pseudo : Levialhem. Littie.


Every work has to be finished. Vide
MessageSujet: Every work has to be finished.   Every work has to be finished. EmptyDim 26 Fév - 16:48



Every work has to be finished.

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      Le soir venait de tomber, narguant ses longues ombres sur le flan des immeubles. Un à un, programmé à fonctionner en même temps, les lampadaires s'allumèrent sur son chemin, éclairant ses pas trop peu incertains.
      Il y avait déjà quelques temps qu'il n'avait plus montré signe de présence en ce lieu. Trop de choses l'y reliait. Trop de choses qu'il essayait d'oublier. En vain. Alors il avait décidé de les affronter, et il avait alors tout planifié jusque dans les moindres détails. Il irait la retrouver, même si elle avait déjà tout prévue, même si elle l'attendait depuis longtemps. Il irait franchir le seuil de l'immeuble et gravir à pied les treize étages, lui dire qu'il s'était violemment heurté à sa bêtise au point de s'être aveuglé de mensonges et d'idées absurdes. Il s'excuserait, et chercherait à se faire pardonner. Puis il l'emmènerait, loin de la Skyline, pour changer un peu d'air.
      Il sourit vaguement à cette idée, puis regagna son visage de parfait stoïcisme, ne voulant rien laisser paraître de son état d'esprit.
      Avant, il devait régler une tout autre histoire. Mais ça, il ne savait pas quand il pourrait le faire.
      Le jeune Malvienn finit par bifurquer dans une ruelle sinueuse à sa droite, coupant à travers les rues. Un raccourci qu'il empruntait souvent, car il permettait de réduire de moitié le temps de trajet. L'endroit était sale, et pas spécialement éclairé, devenant de plus en plus sombre au fur et à mesure que l'on s'approchait de son milieu. Il accéléra un peu allure. C'était dans ses moments là qu'il regrettait de se déplacer constamment à pied alors qu'il aurait très bien pu utiliser un véhicule motorisé. Soit. Extirpant de sa poche une boite métallique, il en sortit une cigarette qu'il consuma en quelques inspirations, regardant la fumée grisâtre danser devant ses yeux. Au final il se résolut à en sortir une autre, n'étant pas assez comblé avec une malheureuse dose de nicotine. A force le tabac devenait de plus en plus un placebo pour son corps de drogué. Ce n'était pas assez fort. En fait, ce n'était pas fort du tout. Cela n'avait aucun goût, aucun effet, aucun plaisir. Il en reprit encore une, en se disant que ça serait la dernière avant qu'il ne jette son paquet.

      Et c'est alors qu'il le perçut, entre deux bouffées.
      Il cligna des yeux, chassant la fumée de sa vue, pour être certain de cette vision.
      Fruit d'un hasard qu'il haïssait tant, sombre coïncidence, il se dit qu'il serait maudit jusqu'à la fin de ses jours, à rencontrer constamment les gens qu'il aimait le moins dans des endroits improbables. Écrasant contre le mur le mégot encore brulant, Lewis fixa droit devant lui, son rythme cardiaque augmentant en même temps que l'homme progressait en face de lui.
      L'homme était robuste. Il devait mesurer dans les 1m80 et possédait une carrure sportive qui en dissuadait plus d'un de l'approcher. Ses cheveux étaient d'un brun tirant sur le noir, formant un simili de crête qui lui retombait sur le côté du visage. Ce qui le marquait le plus était ses yeux de fouines. Ses sales yeux de fouines qui le fixaient avec une intensité féroce. Sa main sertit de nombreuses bagues vint retirer la cigarette qu'il possédait lui aussi entre ses dents et qu'il jeta plus loin, pile dans sa direction.
      Regardant fixement le papier se consumer sur le sol en brulant le tabac, Lewis dressa ses yeux sur lui, attendant qu'il parle. Il connaissait on ne peut mieux cette personne. Il se doutait qu'il ne partirait pas indemne. Ce n'était pas le genre de cet individu, surtout lorsqu'il se trouvait en sa compagnie. Qu'allait-il lui réserver, cette fois ? A leur dernière rencontre il l'avait pourtant cru suffisamment blessé pour mourir, au point d'être parti en le laissant seul se vider de son sang. Mais cela n'avait pas suffi apparemment. Alors il devina avec aisance qu'il terminerait son travail maintenant.
      Car Markus ne lâchait jamais une proie.

      Ils se regardèrent un long moment en chiens de faïence. Aucun des deux ne prit la parole. Il n'y avait pas besoin de mots inutiles en fin de compte. Le message était clair. Trop clair. Plissant ses yeux électriques en déviant légèrement sa vision de son regard de fouine, Lewis sut que l'heure de sa mort venait de sonner. Il ne pouvait plus reculer, et ne possédait cette fois-ci aucune arme. Dans un bruit de déchirement qui lui dressa les poils de la nuque, deux grandes lames apparurent sans plus tarder sur les bras gonflés de muscles de son adversaire. Non, il était décidé à ne pas gâcher la moindre seconde à attendre bêtement, et jugeait que dans cinq minutes tout serait terminé, pour de bon cette fois-ci.
      Lewis s'était toujours demandé si Markus était classifié comme Malvienn ou Thergal : un Malvienn pouvait modifier sa structure pour faire jaillir des armes de son corps, ou un Thergal qui était lui-même sa propre arme ? Soit. Ce n'était qu'une question sans importance. Avec la grande agilité dont il avait toujours su faire preuve, Lewis bondit en arrière, frôlant de justesse l'arme en y perdant quelques cheveux. Son cœur battait avec une énergie folle contre sa cage thoracique, lui donnant presque des douleurs, mais l'adrénaline ne cessait de croitre en lui. Aussi profita t-il du bref instant de surprise de son adversaire pour fondre sur lui et lui assener un puissant coup à l'estomac... qui lui ouvrit les phalanges dans un écho de ferraille. Écarquillant les yeux, le Malvienn s'écarta de lui, une expression horrifiée sur le visage.
      Qu'était-ce donc, cette fois ? Pourquoi ce bruit, comme s'il avait frappé une taule ?! Le regard malsain de Markus ne faisait que confirmer ses craintes. Ne meures-tu pas d'envie de savoir ce que c'est, Elster ? Un rire rauque s'échappa de sa gorge, résonnait froidement dans le silence.
      Et c'est alors que tout s'acheva. Trop rapidement pour paraître réel.
      Lewis ferma les yeux, laissant à son adversaire le temps de se taire et de s'approcher de lui. Son pouvoir s'actionna sans que quiconque ne puisse le savoir, et il joua sa plus grande symphonie. L'œuvre de sa vie. Toute une chaine carbonée que l'on détruisait, une autre que l'on brisait en deux. Des cellules qui devenaient folles. Des atomes composant les gênes qui s'altéraient et devenaient méconnaissable. Une molécule qui disparaissait. Une autre qui s'ajoutait. Il en venait à sacrifier ses propres cellules, abimant son corps rachitique, et il sentait déjà un fin filet de sang s'échapper de sa narine droite pour s'écouler entre ses lèvres, délivrant le goût métallique particulier dans sa bouche.
      Avant que Markus n'ait pu lui délivrer un coup mortel, il s'effondra à ses pieds dans un hoquet de surprise, se recroquevillant sur lui-même avant d'allonger ses muscles, comme s'il tentait de ramper vers lui. Lewis rouvrit les yeux, fixant son ennemi de toujours s'éteindre à ses pieds.
      Cela ne pouvait même pas porter le nom de combat. C'était une querelle qui venait de se terminer à jamais, dans un ensemble de conflits désormais clos. Bientôt, lui aussi le rejoindrait, trop blessé suite à cette modification. Il en était pleinement conscient, et savait que ce n'était plus qu'une question de temps avant que son pouvoir ne se retourne en conséquent contre sa propre personne.
      Il attendit que son tour vienne. S'étonnant qu'il ne ressentait aucun des symptômes, ni même une forte soif ou une migraine, au fur et à mesure que progressait les secondes. Commençant à se précipiter, il plaqua ses doigts contre la peau devenue pâle de Markus. Pas de pulsations. Cela ne saurait tarder, oui, le moment allait sonner. Sauf qu'il ne vint jamais.
      Et il s'horrifia de sa propre personne.

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      Pourquoi ? Pourquoi ?!! Depuis le temps, Lewis connaissait les limites de son pouvoir, et il savait qu'une telle opération aurait dû entrainer sa mort. Ou au minimum le plonger dans un coma instable. Au lieu de cela, il n'avait fait que saigner légèrement du nez, ne perdant même pas un centième de son sang. Et aussi étrangement que cela puisse paraitre, cela le rendait fou. Avec la particularité qu'une entité radioactive lui avait accordé, il n'avait jamais aimé la facilité. Parce que la facilité, il la possédait à travers les armes, capable d'ôter la vie d'un seul coup sans réfléchir. Or là... C'était différent. C'était insensé, et impossible. Il ne pouvait pas s'en tirer sans rien, pas depuis que son pouvoir s'était stabilisé ! Il réalisa alors le monstre qu'il faisait. Et cette image ne lui plut guère. Au final, vous vous ressemblez assez, toi et Markus.
      S'éloignant de quelques pas en tremblant, il se laissa glisser le long d'une benne, allumant fébrilement un joint pour oublier ses tracas. Sans succès. Son regard luttait pour ne pas se retourner sur la masse immobile situé à moins de trois mètres de lui, pour ne pas perdre un peu plus la raison. Il aurait tant voulu une explication. Quelque chose de formelle. Mais personne -sauf exception- ne pouvait lui donner cette réponse.
      Quelque part dans l'obscurité, des cloches sonnèrent les douze coups de minuit à la façon d'une malédiction. Il se s'avachit un peu plus sur lui-même. Oh, mais quel âge avait-il maintenant ? Il n'arrivait même plus à s'en rappeler.

      Markus avait toujours été différent des autres. Parce que Lewis avait toujours eu peur de Markus. Différent dans sa carrure, dans son comportement et dans ses gestes. Mais surtout différent pour lui, différent sur le plan relationnel.
      Il était différent d'Heather. Cette mafieuse qu'il connaissait depuis quelques longtemps... Qu'était-elle donc pour lui ? Elle n'était ni une simple connaissance. Ni amie ni ennemie. Une sorte de croisement avorté des deux, donnant cette relation ambiguë qui les unissaient à leur plus grand malheur. Et elle était loin d'être une personne dangereuse, malgré ce qu'elle laissait parfois prétendre. Lui qui n'aurait pas hésité à l'abattre lorsqu'une prime avait été posée sur sa tête si elle n'avait pas surenchérit avant, voilà qu'elle, alors qu'il lui avait donné sa plus grande chance, n'avait pas saisi l'occasion et s'était contenté d'une simple blessure à l'épaule. Lewis en avait conclu qu'il persistait en elle un grand fond de bienveillance. Et Markus ne possédait pas de fond de bienveillance, et n'hésitait pas à le blesser mortellement.
      Il était différent d'Ezio. Petit être imbécile qui ne méritait même pas de croiser son regard. Stupide à souhait, possédant un pouvoir trop avantageux à son gout qui lui permettait de manipuler quiconque se dressait devant lui. Un Dom Juan qui le faisait secrètement rire. Mais lui, il ne le faisait même pas sourire.
      Il était différent de Treize. Une frêle et petite gamine qui l'avait approché de trop près, pour protéger ses amis, et petite-amie du ledit petit imbécile précédent. Mais il lui avait fait savoir qu'il ne fallait pas l'énerver, sans pour autant la tuer. Après tout, elle restait une fillette encore immature, et il avait tellement pitié d'elle qu'il aurait été incapable de l'abattre. Mais il était mature, et il n'avait eu aucune pitié.
      Il était différent de Jude. Une incapable froussarde, il n'avait rien de plus à ajouter. Elle n'était pas très forte, et pas bien courageuse, à tel point qu'il se demandait parfois comment elle avait fait pour tenir jusque là. Elle restait une occupation, un jouet. Sauf qu'il ne jouait pas avec lui.
      Il n'avait que traité des personnes qu'il n'aimait pas spécialement. Celle qu'il aurait voulu perdre définitivement de vue ou voir sans vie au fond d'un trou. Mais pourtant, il eu envie de pousser plus loin cette comparaison. Avec des gens qui avait gagné quelque chose de plus que les autres.
      Il était différent d'Aaron. Il devait bien se l'avouer : Aaron avait su gagner son respect, ce qui était une chose rare. Un chic type, même s'il ne le comprenait pas bien : pourquoi continuer à être aimable avec lui alors qu'il avait été à deux doigts de blesser sa compagne ? Ceci le troublait un peu. Il restait encore un personnage flou à ses yeux. Markus avait battu le stade du respect jusqu'à l'en fasciner, et il semblait tout connaitre de lui.
      Il était différent de Belasco. Celui qui lui avait tout appris. Celui qui s'était imposé à lui comme une figure paternelle. Un brave type qui avait tué son beau-frère pour une raison qui lui avait semblé plus que valable, et qui continuait de mener sa justice même en prison en brutalisant ceux s'en étant prit aux enfants et aux femmes. Celui qui lui avait soufflé un peu de moral, calmant le mauvais garçon qu'il était. Il ne possédait aucune moral, et encore moins d'idéaux.
      Il était différent d'Alice. A vrai dire, Lewis avait du mal à comparer quelqu'un avec Alice. Surtout avec Markus. Ils étaient tellement opposés. Il fut le diable alors qu'Elle était une déesse. Il lui avait fait du mal alors qu'Elle lui avait fait du bien. Défavorable et Favorable. Monstrueux et Magnifique. Markus était sans doute le pire être qu'il n'ait jamais rencontré.

      Aussi céda t-il, et il tourna la tête dans sa direction. Il prit-il le temps de regarder longtemps son cadavre, sa respiration se calmant au fur et à mesure. Et il se dit qu'il était trop propre pour paraître naturel. Une sale ordure méritait de mourir comme une sale ordure. A moitié défiguré par sa propre sottise, en ayant repeint les murs et le sol de son sang, entaillés de plaies toutes plus profondes les unes que les autres. Pourtant, il n'était pas un sadique, loin de là. Son travail était propre et minutieux, et il se laissait ronger par son côté maniaque : les effusions de sang n'avaient jamais été son truc, considérant que le sang était une matière sale car porteuse de maladies. Pourtant, Markus eut droit à une exception.
      Son cou fut tordu, ses vêtements déchirés. Extirpant l'arme qu'il portait à son pantalon, il taillada son cuir chevelu avant de tracer une longue ligne le long de sa colonne vertébrale. Trancha ses cuisses de plusieurs coups brutaux. Il s'acharna sur lui comme un chien sur un steak, jusqu'à se retrouver debout à côté de lui en se demandant s'il allait réellement bien.
      Non. Non il n'allait pas bien du tout.
      Il avait le besoin vital de s'éloigner de lui, et pourtant il n'y parvenait pas. Il restait dans cette ruelle peu fréquentée, coincé entre une benne à ordure et un macchabée, attendant que tout s'arrange avec un fol espoir. Parfois il fermait longuement ses paupières, espérant à chaque fois qu'il les ouvrait que le mort soit vivant, ou que le vivant soit mort. Que nenni. Il ne se passait jamais rien.
      Et pour la première fois depuis bien longtemps, il se laissa aller aux larmes. Il tomba à genoux, enfouissant sa tête dans ses mains et il pleura. Mais ce n'était guère pour l'acte qu'il venait d'accomplir, non. Il pleurait devant la triste vérité. Avant, il avait quelqu'un à craindre, quelqu'un à défier, quelqu'un devant qui trembler. Un ennemi, un rival, un adversaire digne de ce nom. Quelqu'un qui avait su se dresser avec brillance sur son chemin, qui le connaissait assez bien pour savoir l'affaiblir avec justesse, qui lui avait montré ses faiblesses et qui lui offrait le but de devenir plus puissant. Mais maintenant ce quelqu'un était parti. Et il le laissait seul, terriblement seul. C'était toute une partie de son être qui venait de mourir avec lui, tombant dans la noirceur d'un quelconque monde post-mortem.

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      Des sons brefs et réguliers, témoignant d'une allure vive et légère. Les claquements de ses talons contre la route dallée, et un bref éclat de rire nerveux. Son sans se glaça dans ses veines, il redressa la tête pour la fixer de ses yeux rougis par la drogue et la peine. Elle se tenait là, au bout de la ruelle, tout juste éclairée par un lampadaire qui offrait à ses cheveux des reflets dorés et affinait d'autant plus ses traits gracieux. Elle était toujours aussi belle. Même avec ses yeux fatigués et son teint plus pâle qu'à l'ordinaire. Il se leva, les épaules basses et la tête haute, et il avança d'un pas d'une droiture parfaite, oubliant sa posture tremblante d'il y a quelques instants. Il se stoppa devant Elle, s'ensevelissant dans ses yeux d'argents pigmentés d'un vert presque pomme. Et il parla, brisant le silence.

      « Comment... tu vas ? »
      « C'est plutôt à moi de te poser cette question. »
      « ... »
      « Bien. Ça va bien. »

      Il ne répondit pas plus, baissant les yeux en se contentant de repousser machinalement une des longues mèches de cheveux qui retombait sur son visage, frôlant légèrement sa peau laiteuse. Puis il stoppa son geste, remontant la tête vers la sienne, un air de surprise sur le visage.

      « J'ai gagné. »

      Sa voix se brisa dans sa gorge, seyant avec une autre vérité qu'il tentait désespérément d'oublier. Et il s'effondra dans ses bras, cédant à son désarroi, se contentant juste d'écouter ses murmures.
      A ce moment précis, ton pouvoir ne l'a plus considéré comme un homme. Markus était devenu plus machine qu'être vivant. Il avait scellé son propre destin. You're not a monster Lewis.
      Et tout lui parut alors clair. Un soupir à la fois entre la douleur et le soulagement lui échappa, et il jeta un dernier regard derrière lui, croisant ce regard de fouine désormais éteint. Méritait-il vraiment un tel sort ? Oui, n'en ai aucun doute.
      Glissant à côté d'Alice, il lui attrapa le poignet pour l'attirer derrière lui. Il était temps d'aller voir ailleurs. Il l’emmènerait loin de la Skyline, pour changer un peu d'air. Et tout recommencer.
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