On pourrait se fier aux apparences et croire que David est seulement un jeune homme qui aime les femmes et qui rit ouvertement de tout le monde ; c’est en tout cas ce que l’on pense lorsqu’on voit son visage fin et souriant. Un vrai gamin épris de taquineries envers les filles et de courses folles dans les blés, voilà à quoi ressemble David. Pas de quoi fuir, mesdemoiselles. Messieurs non plus, d’ailleurs. Son caractère extraverti tranche avec son visage encore enfantin qui attendrit les demoiselles. D’un naturel simple et enthousiaste, David, avec son petit accent viennois, réjouit tout le monde et se soucie peu de lui-même. Sincère et loyal, bien qu’un peu rebelle dans le fond, c’est un véritable chevalier au grand cœur qui s’offre à vous, si vous savez gagner sa confiance (qu’il n’accorde tout de même pas facilement, soit dit en passant). Le jeune homme s’adapte à tous, et gagne, quant à lui, facilement le cœur et l’âme des personnes qu’il accoste. Riant de tout, il affiche l’insouciance de la jeunesse et les yeux les plus accueillants qui soient. En bref, un garçon simple qui ravira toute personne en quête d’une amitié franche et surtout, d’un quotidien ensoleillé... et quelques gaffes. Oui bon, parce que, soyons francs, David est un preux chevalier, mais il aime bien se fourrer dans des situations improbables, sentir l’adrénaline lui couler dans les veines, courir loin, loin...
Mais pour le connaître réellement, il faut l’approcher... lui courir après ?

L’histoire de David peut s’apparenter au calme le plus plat. Aimé de ses parents, il a eu une enfance heureuse et paisible. Ses parents ont quitté l’Autriche pour Nightfield lorsqu’il était enfant. Fils unique, mais ayant de nombreux amis, il passait son temps hors de la maison, à vagabonder dans la forêt ou à troquer des bibelots contre des bonbons qu’il offrait ensuite aux fillettes les plus mignonnes. Un peu Tom Sawyer sur les bords, il aimait pourtant apprendre et ses résultats scolaires traduisaient son envie d’aller plus loin. C’est d’ailleurs ce désir de connaître qui le poussa à rejoindre la ville qui serait ensuite sa prison. Il commença ses études à Nightfield, et le jour fatidique où la centrale explosa, il se trouvait bien gentiment en train d’assister à ses cours, tandis que ses parents, bien loin de lui, ne se doutaient pas qu’ils ne reverraient jamais leur fils... A présent séparé de sa famille, le jeune homme a appris à se débrouiller et à relativiser, rendant l’existence de ceux qu’il croise un peu plus belle... Auparavant en vadrouille à droite et à gauche, il a enfin trouvé l’équilibre dans la ville fantôme.

Une épée, quoi, rien de plus normal... Tout chevalier a son glaive précieux qu’il cajole comme un jeune enfant... Pour David, cette épée, c’est son Excalibur. Valeureux garçon, il ne s’en passerait pour rien au monde. Elle le protège comme la mère qu’il n’a plus, et le rend fort à la manière de son père disparu. Il lui parle, lui compte tous ses secrets, tel l’enfant qui confie ses tourments à sa peluche, son ami invisible... Celle-ci est pourtant bien tangible, et, tout comme le prince Arthur, David a la vocation de faire le bien avec cette magnifique épée qui pend à sa ceinture dans un fourreau de cuir. Il parade avec, fier comme un coq, mais un peu insouciant... L’épée, symbole de la force et du respect, doit être magnée avec parcimonie... Qui dit que le jeune homme ne va pas, dans un accès de rage venu de nulle part, décapiter tous ceux qui se trouvent en travers de son chemin ? Jouant les héros téméraires, David a tout intérêt à dompter l’énergie qui permet à l’épée de briser n’importe quelle matière, avant que celle-ci ne prenne le dessus. Bombant le torse, bravant les méchants, David doit aussi faire face au côté obscur de la Force. Et que le combat commence !