 |  Sujet: Simple erreur. | Ezio Dim 2 Oct - 20:18 | |
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Soleil déclinant de 18h, ombres qui s'étendaient dans les rues.
Lewis, les poches à moitié pleine de médicaments et de morphine trouvés à l’hôpital puis auprès des dealers survivants de la zone industrielle où il se trouvait actuellement, revenait à allure modéré de ses courses pour se diriger vers son appartement. Des petites provisions, au cas où le mal d'une intoxication alimentaire montrerait signe de présence. La situation étant délicate sur le sujet de la nourriture, maintenant que l’État leur avait tout retiré depuis près d'une semaine. Les rares victuailles qui restaient pourrissaient un peu plus chaque jour, perdu un peu partout dans la ville. Aussi avait-il été contraint, pour ne pas s'évanouir par manque de nourriture, d'avaler des aliments pas forcément frais. Alice en avait fait de même, supportant moins bien la faim et ayant en plus de cela une déficience immunitaire, la rendant un peu plus fragile et sujette à divers maladies. Mais ils devaient tenir bon, pour montrer au gouvernement que ce n'est pas en retirant la majorité des vivres qu'il les abattront.
Levant les yeux au ciel, le Malvienn haussa les épaules. Mais combien de temps tiendront-ils réellement ? Il aurait pu tenter de faire quelque chose, s'il avait pu avoir la certitude de la maitrise de son pouvoir, ce qui n'était pas vraiment le cas depuis plusieurs mois déjà...
Il bifurqua dans une ruelle un peu plus étroite, accélérant un peu plus l'allure pour passer à un pas rapide. Sans s'arrêter ni même ralentir l'allure, il se glissa entre une jeune femme inconnue et sans la moindre importance et les murs sales d'immeubles abritant autrefois des bureaux, se contentant juste d'effleurer la peau pâle de l'étrangère sans un mot d'excuse. Pas de temps à perde. Surtout pas pour des tiers personnes qu'il croise et ne recroisera jamais.
Il regagna un axe un peu plus éclairé par les derniers rayons du soleil annonçant la fin de la journée, continuant sa route vers le métro, voir jusqu'à la Skyline s'il se sentait d'attaque pour marcher jusqu'à là-bas. Parce que c'est qu'il se sentait subitement fatigué, à moitié assommé par un coup de barre.
Lewis cligna rapidement des paupières, s'allumant une simple cigarette qu'il porta à ses lèvres pour en tirer la première bouffée et ressentir les minces effets de la nicotine...
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