| | | Sang et ammoniaque | Cyane Pendulum. |  |
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 | | Sujet: Sang et ammoniaque | Cyane Pendulum. Dim 9 Jan - 15:05 | |
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La pièce était blanche, d'une incroyable clarté. Elle changeait radicalement des autres pièces. Les lumières avaient été poussés, allumé par un Malvienn à la recherche de quelconque produits illicites.
C'était un laboratoire après tout, il devait bien y avoir des médicaments.
Lewis tâtonna en haut d'une armoire, cherchant à rentrer en contact avec n'importe quoi -une clé, de préférence. Rien non plus ici. Poussant un profond soupir, il fit volte-face et annula son pouvoir, redonnant à la pièce son obscurité initiale.
Jusqu'à maintenant, ses recherches n'avaient rien donnés. Il était souvent retourné sur ses pas, se perdant dans cet incroyable labyrinthe. Tout ceci était vraiment compliqué.
Il était rentré par l'entrée réservé aux membres du personnels, mais ne sachant pas lire, il ne s'en doutait guère. Soit. De toute façon cela ne changeait pas la donne. Il ne semblait plus y avoir de signe de vie ici. Ou du moins, pas de signe de vie humaine.
Poussant une énième porte, qui arborait un mot suivit d'un chiffre n°1, il pénétra dans une salle qu'il n'avait pas encore vue.
Dans de petites cages somnolait des animaux. Une odeur d'urines et d'excréments saturait l'air, mêlant en plus de cela des gémissements de souffrances et de désespoir. Certains présentait de profondes plaies, d'autres perdaient des touffes de poils abondantes. Ils semblaient en mauvais état.
En s'approchant d'une cage d'un chien, il remarqua qu'il ne bougeait plus. Mort ? C'était une belle bête pourtant, elle semblait être athlétique. On lui avait administré des hémorroïdes ? Un objet argenté brillé près de sa patte. Lentement, Lewis introduisit sa main à travers les barreaux, s'approchant, méfiant, de l'objet encore indéterminé. Mais lorsqu'il l'effleura, le chien ouvrit de grand yeux rougis et bondit vers l'avant. Il recula illico, manquant de peu de se faire mordre. Le chien le regardait, le regard haineux, dévoilant de longs crocs jaunis. Bon, tant pis.
Il passa un bref coup d'œil au contenu des autres cages. Des chats. D'autres chiens. Des rongeurs. Et même un serpent. Les Anarils ne devaient pas se sentir bien ici. Mais il s'en fichait royalement, ce n'était pas son problème.
Tournant le dos aux cages, Lewis s'approcha d'un établie où était empilés bon nombre de seringue -vide ou utilisé-
et quelques flacons. Sur la table d'opérations, on pouvait voir encore du sang, comme sur les dalles grisâtres du sol.
Quel endroit accueillant.
Un chat miaula, suivit d'un jappement bref d'un chien. Derrière la porte se dessinait une nouvelle silhouette. Assez fine, cela ne pouvait être que celle d'une femme. Lewis s'immobilisa, fixant avec intensité la porte.
Mais qui vient donc me déranger ici ?
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| | Sujet: Re: Sang et ammoniaque | Cyane Pendulum. Dim 9 Jan - 21:39 | |
| Oh mais quel ... étrange endroit, pensa immédiatement la rousse. En effet, elle connaissait, autrefois, ce laboratoire par sa réputation, parce qu'il était connu et réputé. Mais maintenant .. c'était juste un bâtiment un peu délabré, avec un air suspect et peu rassurant.
Curieuse, Cyane s'avança vers une porte entreouverte, vers la droite du laboratoire. Après tout, cela pouvait être amusant de visiter des lieux un peu inquiétants, rien que pour se dire qu'en fait il n'y a rien de vraiment très impressionant à l'intérieur ... Enfin, du moins, c'est ce qu'elle tentait de se dire. Oui, c'était bien un ancien laboratoire, on pouvait y trouver des choses pas net, tous comptes fait. Des gens y travaillaient encore, il n'y a pas si longtemps, ils s'adonnaient à leur métier scientifique, étaient bien contents de faire leurs petites expériences, et à la fin de la journée, ils rentraient chez eux ... Quand elle y pensait, la demoiselle se disait que la ville était encore un bel endroit attractif et printanier, il n'y a pas si longtemps.
Ainsi donc, la rousse pénétra dans le sombre lieu, étrangement poussée par sa curiosité. D'un pas calme, elle passa la porte usée, et la referma délicatement derrière elle. Puis elle fit quelques pas, traversant la pièce dans un silence presque total. Devant elle, à nouveau, une porte en fer, à l'apparence tout aussi miteuse. Elle s'apprêta à la pousser quand, en baissant son regard d'émeraude vers le sol, elle constata déjà que ses ballerines blanches portaient des traces de poussière noirâtre sur leur devant. La demoiselle réprima une grimace. Elle n'était pas surperficielle ou trop coquette, mais quand même, voir ses jolies ballerines blanches toutes salies ... Bwah. Pas cool quoi. Mais elle n'allait pas s'énerver pour ça, non. Il lui en fallait beaucoup, beaucoup plus pour que l'éternel soleil qui éclairait son visage laisse place à de l'ombre. La rousse préféra donc ignorer l'état de propreté de ses ballerines, ça n'avait aucune importance en fin de compte, oui.
Elle tendit son bras pâle vers la poignée rouillée de la nouvelle porte, et la tourna doucement, comme pour laisser le suspens de ce qu'elle pourrait trouver dans la pièce suivante.
Finalement, il n'y eut pas grand chose de vraiment impressionant. C'était une grande salle, à plafond assez haut, et il se trouvait là des caisses en carton ou en bois, sur lesquelles étaient collées des étiquettes blanches. Cyane s'approcha de plusieurs des caisses et pu lire des choses comme " Fioles en verre - 20 " ou encore " coton - 45 ". Cet endroit était sûrement un entrepôt contenant les divers objets que les scientifiques avaient pu commander pour leurs travaux.
Elle s'apprêtait à lire quelques autres étiquettes lorsqu'elle entendit des bruits, venants d'une pièce voisine. Intriguée, elle avança lentement vers la seconde porte qui se trouvait dans cette pièce, et y colla l'oreille. Elle perçut de faibles caquetements et des miaulements roques, étouffés. Un sursaut l'agita aussitôt, sa queue s'hérissa et ses oreilles se dressèrent. Il y avait des pauvres animaux enfermés dans la pièce d'à côté ! Bien sûr, elle n'hésita pas un instant avant d'ouvrir brusquement la porte en fer. Elle, laisser des animaux seuls et peut-être mourrants dans une pièce isolée dans un laboratoire moisi qui lui-même se situait dans une ville délaissée ? Jamais ! Même si elle devait sauver des chiens, à la rigueur ...
Mais en entrant dans la pièce sombre, son regard ne s'attira pas en premier vers les cages délabrées, les animaux malades ou morts, les seringues et le sang, mais vers une silhouette humaine qui trônait de l'autre côté de la pièce. Ah ? On dirait qu'elle n'était pas la seule à avoir entendu ces pauvres bêtes geindrent dans leurs cages ... C'est bien, le monde commençait à s'humaniser un peu. C'est un homme, déduisit Cyane, tandis qu'elle commençait à mieux y voir dans la semi-obscurité.
- Bonjour, je ...
Un aboiement grave sortit d'une cage, se mêlant aux autres gémissements des animaux, et la coupa net dans ses paroles. Elle prit également soin de s'éloigner du mieux que possible de la cage d'où provenait l'aboiement plaintif. Mais alors qu'elle allait se présenter à nouveau à l'homme, elle entendit un petit bruit aïgu venant d'une cage, à ses pieds. En baissant le regard, la rousse constata qu'il s'agissait d'un petit chat noir et blanc, aux yeux orangés, qui miaulait doucement, terré au fond de sa cage.
Cyane poussa une exclamation, terriblement attendrie par le petit animal à l'air fatigué. Aussitôt, elle s'accroupit et passa une main à travers la cage, à la suite de quoi le minet noir et blanc vint s'y frotter en ronronnant d'une étrange façon. Décidement.
Ohh comme tu es mignon ! Adorable ! Pauvre chou, tu es si beau ! et quelques autres exclamations attendries de ce genre. Elle continua à le caresser, aillant totalement oublié la présence de l'homme, de l'autre côté de la pièce. Oh oui c'est un gentil chachat ça ! Petit chou ! Oh oui tu ronronnes hein ? Tu es mignon, hein, tu le sais ?
Eh bé. |
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| | Sujet: Re: Sang et ammoniaque | Cyane Pendulum. Lun 10 Jan - 0:41 | |
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Une fille entra. De long cheveux d'un roux éclatants, des yeux couleur émeraudes. Plus jeune que lui.
Elle s'approcha légèrement, tentant de le discerner dans l'obscurité du fond de la pièce. Bonjour, je... Suis perdue ? Elle s'était brusquement arrêté en plein milieu de sa phrase. Avait-elle peur de lui demander quelque chose ? Et puis, au moment où il s'y attendait le moins, s'esclaffa au sujet d'un petit chat noir et blanc. Gentil chachat. Petit chou. Tu es mignon. Lewis la fixa étrangement. Elle semblait l'avoir oublié.
Tant mieux.
Lewis lui tourna le dos, retournant aux établis. Il ne pouvait guère lire ce qui était marqué sur les étiquettes -bordel, pourquoi n'avait-il jamais appris à lire ?-, aussi fixait-il plutôt le taux de tel ou tel produit contenu dedans. Certains flacons étaient encore ouvert, d'autre à moitié vide. Et certains n'avaient même pas été ouvert.
Il s'intéressa à un flacon quasiment vide. Celui-ci avait bien servit. Il était sûrement intéressant. Il le saisit, puis le glissa dans sa poche.
Puis il s'intéressa au seringue. Il pouvait en prendre quelques unes... A peine eut-il effleuré la première qu'un chien grogna dans son dos. Lewis jetta un bref regard dans son dos. Il devait avoir l'habitude d'être piqué... Haussant les épaules, il enfourna à la suite du flacon cinq piqures. Il aurait bien aimé voir la réaction de certains animaux avec les produits, mais la présence de la jeune fille l'en empêchait : elle semblait à fond dedans, alors les faire souffrir devant elle ne serait pas une bonne idée.
Il s'approcha d'un pas calme vers elle, se penchant vers une cage où était enfermé un chat roux. A sa vue, le félin cracha, hérissant les poils de son dos et gonflant son pelage.
" Tu aimes les chats. "
Pourquoi lui demandait-il cela ? Il s'en fichait royalement. Mais c'était sortit tout seul. Et cela ne sonnait même pas comme une question, mais plutôt comme une affirmation. Elle semblait bien s'amuser avec le jeune matou. A moins que c'était les progénitures animales qui l'intéressait ?
Osef.
Lui avait toujours rêvé d'avoir un chien. Un peu comme celui qui avait faillit lui mordre la main. Un gros chien, du type Rottweiler ou Doberman. Avec, il se sentirait plus en sécurité chez lui. Enfin, il la sentirait plus en sécurité...
Quittant son air songeur, il redressa la tête vers la jeune fille, observant plus attentivement ses gestes.
Cela ne te traumatises pas, petite Anaril, que des bêtes soit enfermés ainsi ? Ils sont comme toi après tout.
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| | Sujet: Re: Sang et ammoniaque | Cyane Pendulum. | |
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