Nightfield
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 Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.

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Coralie Karwosky
Coralie Karwosky



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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyDim 16 Oct - 0:20

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Il y a des jours je ressens une déchirure en moi
Mais je ne l'admettrai jamais
Parfois j'aimerais me cacher parce que tu me manques
Et c'est si dur de dire adieu
Dans ce genre de circonstance...


    Le soleil avait laissé la place aux lumières artificiels de la ville. Les étoiles étaient quasiment inexistante au milieu de cet pollution lumineuse et la lune était timide fuyant derrière les nuages.
    Un soir parmi tant d'autres dans cet ville que nul l'avait envi de visiter.
    Pourtant, Coralie voyait les choses autrement. Cette nuit n'était pas comme les autres. Non, pas pour elle. Tout d'abord, elle avait fait la rencontre d'un garçon. Non, arrêtez de rire, ce garçon n'était pas comme les autres. Ren. Son prénom était Ren. Grand, mince, le regard froid et dur balayé par de jolies mèches blondes. Elle l'avait entendu en fin d'après-midi hurler pour une raison qu'il ne lui avait pas expliqué. Quoi qu'il en soit, poussé par sa gentillesse naturelle, elle avait accouru jusqu'à l'Hôpital de la ville jusqu'à sa rencontre. Après une rencontre sans sympathie, il l'avait enmené en moto au bord de la mer pour qu'elle puisse y voir ce coucher de soleil qu'elle aimait tant. Puis, il l'avait laissé. Comme ca, comme on abandonne un petit chien sur un trottoire un jour de pluie. Malgré le fait qu'elle ne voulait pas le quitter, c'est après lui avoir infligé une douloureuse bléssure au poignet qu'il la laissa au sol dans un état lamentable. Il ne s'était même pas retourné.
    Coralie était donc là, allongée à même le sol, la queue rentré entre ses cuisses, honteuse et mal en point. Ren lui avait brulé le poignet et la blessure lui avait fait monté une fièvre qui l'épuisait. Pourtant, elle devait se lever. La nuit était maintenant tombé et des gens peu fréquentables ne tarderaient pas à prendre le contrôle de la ville. Des drogués, des dealeurs, des voyous. Rien de bien bon pour la jolie jeune femme qu'elle était.
    C'est avec beaucoup de mal qu'elle reussit à se remettre sur pied, tanguant misérablement sur ses deux talons, une main vernis tenant sa douloureuse tête. L'anaril était bien loin du pensionnat où elle avait trouvé refuge depuis l'explosion nucléaire. C'est à contre coeur qu'elle se résigna à se rendre à l'Entrepôt où elle vivait à l'époque avec son amour disparu et ses amis. Ils l'avait remit prèsque à neuf : l'eau, l'électricité et quelques meubles pour un peu de confort. C'était peu, mais bien assez pour y vivre comme il le faut.
    Dépassée par les évenement, fatiguée et bléssée, elle mit un bon moment avant d'arriver dans la longue avenue habité par les entrepôts. Beaucoup avaient sombrés à l'explosion, mais l'entrepôt, à elle, à eux avait tenu le coup. D'un point de vue extérieur bien entendu.
    L'anaril retrouva le sourire en remarquant que sur l'une des briques rouges était toujours gravé le signe "C+J". Oh, c'était il y a bien longtemps. Puis soudainement, un homme agé d'une bonne trentaine d'année sortit de l'ombre, bloquant le passage menant à l'entrepôt. Sourire aux lèvres, clopes à la main, il prennait une pose décontracté, sur de lui. Cependant, la rose restait impassible.

    " Et bien ma jolie fleur, ce n'est pas une heure pour trainer dans les rues..
    - Génial, tu vas donc pouvoir me laisser passer pour que je puisse rentrer chez moi.
    - Ahah, il faut le mériter. Je t'ai vu danser au bar du centre ville il y a une bonne semaine. Tu étais magnifiques... Sexy.
    - Trop aimable. Cependant, des compliments de ce genre là j'en ai énormément. Tu n'est pas original.
    - Mh. Calme tes ardeurs tu veux ? "

    Il sortit de l'une de ses poches un couteau. Un canif, vraissemblablement, rien de bien méchant mais qui pouvait infliger des dégats. Et dans son état actuel, Corlalie ne serait ni apte à riposter ni à s'enfuir.

    " Qu'est-ce que tu me veux.
    - Danse... Danse pour moi.
    - Mh. "

    Corlalie ravala sa douleur pour laisser paraitre sur son joli minois un sourire séducteur. Elle s'approcha sensuellement de lui, serrant discretement le poing pour ne pas hurler. La belle se mordit une lèvre en enroulant sa longue queue grise autour de la cuisse du brun, les yeux pétillants d’intelligence. Elle n'avait pas de plan. Mais elle savait qu'elle s'en sortirait. L'anaril passa une jambe derrière celle de l'homme, comme un tanga. Et puis totu s’enchaîna vite. Elle le poussa et ce dernier tomba à cause de la jambe qui se trouvait derrière la sienne. C'était le moment ou jamais. Il était déjà sur pied lorsqu'elle se mit à courir pour atteindre l’entrepôt a à peine quelques mètres de là. Elle ferma la porte à verrou derrière elle, les yeux écquarquillé, encore pétrifiée d'horreur. Il tappait derrière la porte en hurlant qu'elle ne s'en sortirait pas comme ca. La belle baissa les oreilles, enfin soulagée.
    L'immense pièce était dans le noir complet et il lui fallut un bon moment pour se souvenir de l'emplacement de l'interrupteur. Une fois la salle éclairé, elle eu un haut le coeur. Tant de souvenirs. Coralie secoua la tête, refusant de repenser à des souvenirs qui lui feraient du mal. C'est d'un pas rapide qu'elle se dirigea vers la salle de bain, retirant en chemin chaussures et vétements. Elle se fit couler un bain en repoussant les souvenirs de cette nuit qu'elle avait passée dans cette baignoire en compagnie de Jérémy. Elle se mordit la langue.
    Puis elle pénétra dans l'eau chaude, lachant un long soupire d'aise. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas prit de bain. La rose s'allongea, fermant les yeux, se crispant légérement lorsque son poignet toucha l'eau chaude. Ce n'était pas bien grave, mais assez pour lui faire très mal. D'ici deux semaines, la brulure ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Ren aussi.

    Soudainement, un bruit de vitre cassé suivit d'éclat de verre tombant au sol retentit dans l'appartement. La belle écrasa sa main sur sa bouche, les yeux ronds. Etait-ce encore le malfrat de tout à l'heure ?
    Elle choppa une serviette que l'humidité avait reussi à conquérir dans un placard et se la mit autour de son corps de danseuse. Musclé, fine. Et c'est avec une extrème délicatesse qu'elle ouvrit la porte de la salle de bain. Noir complet dans le salon. Le minuteur devait encore avoir fait des siennes. Depuis le temps... Génial comme situation. Elle ravala sa salive lorsqu'elle entendit des coups de feux venir de l'extérieur. Quelqu'un était rentré pour se protéger des balles ? Ou bien ... Elle frémit de peur. Quelqu'un était près d'elle, à pas plus d'un mètre... Elle allait crier quand soudainement...!
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyDim 16 Oct - 20:34


    Face à Ren se tenait un homme d’une trentaine d’année, un teint blafard, s’exténuant à frapper contre la paroisse d’un entrepôt désaffecté. La sueur imprégnait déjà son visage et une partie de ces vêtements tant il frappait avec vigueur. L’Allemand s’arrêta, regardant en penchant légèrement la tête cet intrus un peu particulier qui venait de se retourner vers lui, ayant sans doute détecté sa présence. Un large sourire ignare et machiavélique ornais le visage du trentenaire. Il avait un couteau à la main. Tiens, ce n’était pas vraiment courant de se promener, couteau en main, sans aucun signe de vie à l’horizon. Y aurait-il quelqu’un à l’intérieur de cette ambassade dont ce cher visiteur voudrait atténuer les souffrances ? Il semblerait qu’il lui soit très important vu tout le mal qu’il se donnait. A sa ceinture, le jeune homme pu remarquer bien assez vite qu’il s’y trouvait plusieurs poches un peu difformes et assez grandes pour loger d’autre couteaux de la sorte, ou peut-être même des armes un peu plus sophistiquées qui sait ? L’homme fit craquer les doigts de sa main droite, regardant fixement le jeune allemand qui n’avait pas bouger d’un pouce, droit comme un piquet, adossé à un petit entrepôt en ruine à quelques mètres de là. L’expression du jeune homme était des plus contradictoires face à celle de l’homme plus âgé. Calme, froid, le regard perdu dans l’immensité du squat’, il semblait presque ignorer l’homme qu’il regardait quelques secondes plus tôt. Ce dernier ne semblait pas vouloir se détourner de Ren, toujours son sourire sournois aux lèvres. Il lui lançait des injures, des menaces dont le blond se fichait continuellement. Face à tant d’ignorance, l’homme ne put qu’être prit d’une vive colère. Il pointa son couteau vers le garçon. La lame scintillait sous le ciel noir d’un soir ordinaire. Le garçon soupira. Encore un qui ne savait pas à qui il avait à faire. Il attendit que le trentenaire s’approche un peu plus puis, évitant d’un simple geste infantile le coup que voulait lui porter son agresseur, il le saisit par le col de la main gauche et de son poing droit lui frappa l’estomac, lâchant le veston juste à temps pour que l’homme puisse être envoyé, valser à quelques mètres, percutant le mur d’en face. Le blond soupira une nouvelle fois. Décidemment les combats de rues devenaient de plus en plus simples. Ces soi-disant malfrats qui guettaient tard le soir dans les ruelles sombres n’étaient pas dangereux au fond. Juste un peu dérangé du pruneau. Juste assez pour ne pas connaître Ren et sa réputation finie. Nombreux étaient ceux qui connaissaient la puissance de l’Allemand et par conséquent, ne lui cherchait pas des prunes. Soyons fruitiers !
    Le garçon se détournait lentement de la scène, cherchant une nouvelle distraction. Il s’approcha du corps, s’arrêtant face à une fenêtre. Tiens, il put enfin remarquer que de la lumière donnait de l’intérieur. Alors il y avait vraiment quelqu’un pour habiter dans ce genre d’endroit ! Songeant à autre chose que le corps jonché sur le sol, le jeune homme ne fit pas attention au fait que le trentenaire se soit relevé. Ce dernier se plaçait à bonne distance du blond, fouillant dans l’une de ses poches difformes pour en sortir une arme. Il se mit en joug, pointant le blond. Ce n’est qu’alors que ce dernier se retourna. Une lueur dorée apparue dans son regard à la vision de la scène. Ses poings se serrèrent fébriles mais malheureusement trop tard. Déjà l’homme avait tiré deux salves de la petite arme. La première balle vint se loger dans l’épaule droite du garçon, rouvrant sa précédente blessure. La seconde vint percuter de plein fouet son flanc droit. La puissance des balles l’envoya contre la vitre qui céda sous le poids et la vitesse des projectiles. Le corps de Ren était étalé sur le sol de l’entrepôt. Un liquide âcre, visqueux s’écoulant de son corps. La tête penchée sur le côté, regardant le vide se formant autour de lui. Son bras gauche écarté de son corps pointait un objet luisant sur le sol. Cette même main gauche frôlait de ses doigts les verres teintés d’une paire de lunette. Elle avait dû tomber de la poche du garçon lorsqu’il avait été envoyé au sol.
    Il ne voyait plus qu’une ombre flou autour de lui. Il distingua une ombre se glisser hors d’une pièce qu’une porte venait d’ouvrir. Il put percevoir le corps de cette personne à quelques mètres à peine de son corps inerte sur le sol froid de l’entrepôt habité. Peu loin, on entendait nettement les bruits d’un minuteur fragile. Il avait dû être sensible au fait qu’on percute fenêtres et murs où certains câbles devaient longer. Face à lui, l’homme s’avançait péniblement, toujours accompagné de son sourire sournois. Décidemment, il y avait des cas un peu particuliers à Nightfield.
    « Tu vas me payer ça enfoiré ! »
    S’était écrier le trentenaire. Ses dents luisaient sous les feux de la nuit. Il semblait déterminé. Ren, dont le corps toujours sans vie, ne répliqua pas, comme éprit dans des sables mouvants. Il se sentait aspirés par le coma si souvent évoqué lors de ses crises. Mais cette fois-ci il n’avait eu le temps d’occuper sa force, son énergie colérique. Non il n’avait rien fait à ce corps humain qui l’achevait si durement. Alors il eut un tressaillement. Le blond releva le buste, appuyé sur son bras droit. Il laissa s’échapper un râle de douleurs et retomba lourdement sur le sol de l’entrepôt. Son épaule droite n’était plus en état de le soutenir, sévèrement affaiblie par la balle qui l’avait traversée. Il prit donc appui sur son bras gauche, relevant juste assez le buste pour voir s’approcher l’homme armé. Il ne faisait que pointer son arme sur le corps du blond. Non il ne souhaitait pas tirer encore. D’ailleurs il semblait se détourner de son corps jonché sur le sol. Avait-il trouvé plus intéressant à quelques mètres de lui ? Mais comment en était-il arrivé là ?

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Coralie Karwosky
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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyLun 24 Oct - 15:08

  • « Tu vas me payer ça enfoiré ! »

    Coralie posa lourdement sa main sur sa bouche pour étouffer un cri. Deux hommes semblaient vraissemblablement se battre dans l'entrepôt. Quelle chanceuse, elle avait trouvé le bon jour pour retourner dans cet endroit abandonner maintenant depuis un bon moment.
    Dans le noir du batiment, l'anaril ne pouvait qu'appercevoir deux ombres fluette : une allongée au sol et une autre debout, massive et malveillante. La deuxième semblait pointer une arme vers le premier. La rose baissa les oreilles, cherchant avant tout à calmer son pauvre petit coeur qui battait à tout rompre. Que pouvait-elle bien faire à part attendre que la scène se déroule ? Petite jeune fille d'à peine dix sept ans qui voulait avant tout vivre. Décidemment, la poisse l'avait suivi jusqu'ici. Puis soudainement, un hurlement. Un cri d'éffroi et de douleur. Un cri que Coralie reconnu de suite puisqu'elle en avait entendu un similaire quelques heures encore auparavent. Ren, cétait Ren, allongé au sol en mauvaise posture.
    L'anaril baissa les oreilles, reprenant lentement un souffle calme. Elle devait réfléchir, et vite, la vie de Ren en dépendait. Puis elle vit l'inconnu, le premier, relever la tête vers elle. C'était du moins l'impression que la rose avait. Bien que le noir reignait en maitre dans l'immense pièce, quelques jets de lumière provenant de l'extérieur l'aidait tant bien que mal à voir où elle posait les pieds.
    Coralie entendit le trentenaire recharger l'arme qu'il avait dans la main. Clac. Le sang du coyote ne fit qu'un tour. Elle se mit à fouetter dangereusement l'air de la queue, une main retenant la pauvre servette blanche et humide qui lui servait de vétement alors qu'un grognement rauque et méfiant sortait de sa poitrine à moitié nue.

    " Encore toi ? "

    C'était le même homme que tout à l'heure, celui qui l'avait agréssé quelques instants plus tôt. Le voilà maintenant qui cherchait des crosses à Ren... Le sang de l'anaril bouillonait de colère alors qu'elle avancait d'un pas déçidé et réfléchi vers les deux hommes.
    Il pointait à présent son arme vers elle, ce dernier reflettant à la lumière extérieur. La pupille de la belle se dilata alors qu'elle se jettait à corp perdu vers lui, ses dents pointues en avant, la machoire puissante. L'anaril avait érité de nombreux gène similaire à ceux du coyote : Une machoire puissante, une rapidité pouvant aller jusqu'à 50kmh, des appuis solide et souple. Un premier coup de feu retentit à travers l'entrepot déserté depuis de nombreuses années. La balle ne toucha pas la jeune femme, ne l'éraffla même pas, d'ailleur. Cependant, l'homme se trouvait à présent dos à elle, la jugulaire entre ses doigts vernis qui s'y accrochaient fermement. Il hurla. Voilà à présent les crocs plantés de la belle entre son épaule et sa nuque. Elle grimaca en sentant pour la première fois le gout acre du sang pénetrer dans sa gorge. Deuxième coup de feu. Cette fois-ci dans le plafond alors que le trentenaire hurlait. Les longs doigts du coyote glissèrent le long du bras de l'inconnu pour attraper son arme. Plus il forcait sur l'arme pour la retenir dans sa main, plus elle mordait et serrait sa gorge avec force. Elle se mit à grogner une fois l'arme entre ses doigts, lachant la jugulaire de l'homme pour l'envoler balader plus loin.
    Coralie le mit en joug, les yeux remplis de colère.

    " Degage. "

    Un sourir malsain se déssina sur les lèvres de l'assassin alors qu'il glissait l'une de ses mains dans sa poche, y sortant une lame. La jeune femme tira avec une certaine surprise aisaiment sur sa main. Il fit tomber la lame en hurlant de douleur, serrant de toute ses forces sa main.

    " Je t'ai dit de dégager, second coup de feu, MAINTENANT. "

    C'est sans demander son reste qu'il prit la pourdre des scampettes. Coralie se jetta alors sur le minuteur pour découvrir un Ren en bien piteux état, les yeux clos, l'épaule et le flanc en sang.

    " Bordel, Ren ! "

    La belle s'éccroupit brusquement à ses côtés, retirant tout les vétements qui lui collait au torse. Avec un morceau de chemise, elle fit un garot serrer autour de son épaule alors qu'elle compressait la plaie du flanc pour arrêter l'émoragie. Elle avait les larmes aux yeux, détestant depuis toute petite la vue du sang. A vrai dire, elle avait mal pour lui. Puis, la belle tenta tant bien que mal de le remettre sur pied pour l'enmener jusqu'à la salle de bain où elle le fit s'assoir contre la baignoire. Elle trouva dans un placard de l'alcool qu'elle s'empressa d'appliquer sur les deux plaies.

    " Ca va piquer... Ren tin .. "

    Elle laissa écouler de ses jolies yeux des larmes. Dire qu'il aurait pu mourir ! Et chez elle qui plus est !





[ C'est très fouilli mais bon ^^' Je suis vraiment désolé ♥ ♥ J'du mal pour les rp "dangereux" x))) ]
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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyLun 24 Oct - 20:10


    Que c’était-il donc passé ? Comment Ren avait-il pu se retrouver là, à regarder cet inconnu frapper à coup rudes contre la paroi d’un entrepôt ? Après avoir quitté Coralie il y a peu, sans même un seul égard pour son corps meurtri effondré sur le sol, il s’en était retourné vers les ruelles sombres de la ville. Peut-être cherchait-il à trouver distraction de ces hommes du gouvernement se croyant sans limites ou bien ces malfrats complètement désorientés à la suite des évènements qui avaient frappés la ville il y a peu. Dans tous les cas, l’allemand ne cherchait pas à se faire bien voir. Cela lui semblait bien égal, malgré qu’au fond il en soit affecté. Mais passons les sentiments du jeune homme indevinables et retournons à nos moutons. Oui, il avait quitté la jeune femme avec sang-froid, étant soudain épris d’une vive douleur qui s’infiltrait dans ses veines. Cette douleurs avait pour lieu et pour but certain ; une nouvelle crise. Or ce n’était pas ce que souhaitais le jeune homme de devenir méprisable aux yeux de tous. Voilà une des raisons pour laquelle il s’était détourné de Coralie, mais il y avait aussi le fait qu’il avait la capacité de tuer. Souhaitait-il tuer encore ? Certainement pas. Sa dernière expérience l’avait rendu complètement fou. Il en était encore sous le choc voilà aussi l’une des raisons pour laquelle il se montrait si méprisant face aux personnes voulant l’aider, type Coralie. Or il semblerait, par ailleurs, que Ren ne comprenne pas le caractère de la jeune femme. Certes elle tentait sans cesse de l’aider, elle s’était accrocher à lui dès qu’elle l’avait trouvé dans la chambre d’hôpital. Mais pourquoi ? Cette question formait un cycle constant dans la conscience du garçon. Il n’avait aucune idée des raisons qui la poussait à se tenir près de lui. Il ne lui avait rien demandé, il savait qu’il ne serait rien de bon dans sa vie, il ne comprenait pas qu’elle ne veuille pas comprendre ce qu’il avait maintes fois tenté de lui faire comprendre. Il avait cru réussir lorsqu’il l’avait laissé ainsi, mal en point sur le sol dallé. Mais avait-elle seulement compris ? Là était la question.
    Il l’avait donc quitté pour retrouver les ruelles noires de la ville, fréquentées par un nombre astronomiques de malfrats en perdition. Sans doute étais-ce là qu’il avait trouvé ce vieux fou frappant comme un forcené sur les parois d’un entrepôt qui semblait sans signe atypique de vie. Mais il en avait constaté le contraire en y découvrant de la lumière filtrant la nuit par de minuscules fenêtres. L’allemand était loin de se douter qu’il s’agissait du repère dont Coralie lui avait parlé quelques heures plus tôt. Alors il avait, sans vraiment le vouloir, provoqué ce trentenaire en le balançant comme une vieille loque un peu plus loin. Il avait dû avoir mal pour répliquer avec une arme à feu. Si bien que le corps du jeune homme avait traversé la vitre de l’entrepôt.
    C’était dans un état de semi-conscience qu’il regardait à présent la scène, appuyé sur un coude. Alors il reconnut une silhouette féminine, enveloppés dans une serviette qui le regardait lui, puis le malfrat. Tout se déroula très vite. Elle lui saisit la jugulaire et lui mordit la nuque à la façon d’un vampire. Deux coups de feu cinglants résonnèrent tout à coup. Un cri sortant de la gorge de l’inconnu empli la pièce. Tout cela, l’anaril l’avait fait dans le but de récupérer l’arme. Alors, après ceci fait, elle mit en joug l’inconnu et lui tira dans la main à deux reprises, lui hurlant de dégager de sa vue. Ren entendit nettement son nom lorsqu’elle s’approcha de lui. Mais qui étais-ce ? Ses yeux bruns s’ouvrirent soudainement. Il put alors voir que le sang coulait abondement de ses plaies. Et bien qu’elles fussent très importantes, il n’en avait pas plus mal pour autant. Il sentait une chaleur intense couler dans ses veines mais aucune douleur ne l’épinglait à vigueur. C’était sans doute les effets de son pouvoir mais aussi ceux qui lui étaient donné par son métabolisme hors du commun. C’est avec un regard bien ouvert que l’allemand pu voir l’anaril lui défaire sa chemise pour en faire un garrot au niveau de son épaule. Le vêtement blanc prit tout de suite une teinte rougeâtre un peu visqueuse. Le fait était là, il était blessé et pourtant, la douleur n’y était pas. Du reste de sa chemise déchirée, elle tenta de stopper le flux de sang qu’il coulait de son flanc gauche. C’était peine perdue. Pourtant le jeune homme ne se plaignait pas. Il affichait un visage froid, presque banal en soit, ce qui était tout à fait étrange dans cette situation. A la vue de son sang et de trous perforants son corps, une personne normalement constitué serait tout sauf paisible. Mais était-il normalement constitué ? Nous en savons déjà la réponse ; négative.
    « Ca va piquer… Ren tin… »
    Ce n’est qu’alors qu’il revint à la pénible réalité. Ses yeux bruns se posèrent sur la jeune femme. C’était … impossible ! Coralie. Oui c’était bien elle dont le regard mielleux était perlé de gouttes d’eau. Elle pleurait. Elle avait mal en le voyant ainsi. L’alcool qu’elle appliquait sur ses plaies lui tira des expressions signes de douleurs qu’il n’éprouvait qu’à faible degrés. En y regardant mieux, Ren s’aperçu que les balles n’avaient pas faits que se loger dans son corps, elles l’avaient complètement traversées. Alors c’était de véritables trous qui se gorgeaient de sang. Il comprenait alors les expressions de dégouts de la jeune femme. Il était vrai qu’il n’était pas beau à voir pourtant il se sentait parfaitement bien, comme s’il n’avait jamais été touché par une arme à feu. Appliquer des morceaux de tissus ainsi ne lui servirait pas à grand-chose, autant lui mettre un bandage tout de suite, son métabolisme récupérerait bien assez vite. L’allemand lui prit la main, avec laquelle elle lui appliquait de l’alcool, pour la poser un peu plus loin, lui laissant assez d’aise pour se relever, la lâcher. Il se racla la gorge. Il avait du mal à comprendre ses états caractériels et pourquoi elle faisait tout cela pour lui.

    « Laisse. Pourquoi m’aides-tu encore ? »

    Voilà que Ren cherchait à résoudre un mystère qui le turlupinait depuis bien assez de temps. Il cherchait à comprendre ce pourquoi elle l’aidait. Elle était toujours là, à l’aider après qu’il l’ait misérablement rejeté tout à l’heure. C’était comme si il ne s’était rien passé, Coralie restait là, à ses côtés pour lui porter secours. C’était tout à fait normal mais aux yeux du garçon cela méritait des explications. Il volait tout bonnement savoir pourquoi elle s’accrochait ainsi à lui alors qu’il n’avait rien fait pour qu’elle se sente ainsi redevable, aussi protectrice. Sa voix n’avait pas été froide et cinglante. Juste ponctuée par un questionnement. Une phrase dites par une voix tout à fait humaine. Voilà qui était anormal, et alors ? Levé, il chercha du regard ce qui pourrait lui servir de bandage ou pansement pour ses blessures. Un garrot c’était bien mais au bout, cela n’était pas très confortable. C’était à peine si Ren se rendait compte qu’il était torse nu, dans la demeure de la jeune femme enveloppée d’une simple serviette, avec une vitre percée, des bouts de verres répandues un peu partout sur le sol et de léger courant d’air s’y engouffrant.

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyLun 24 Oct - 21:21

    La serviette imbibée d'alcool toujours à la main, la jeune femme se mit à observer discretement les réactions de Ren. Il souffrait, c'était certain. Certaines mimiques de son visage le trahissait. Cependant, le blond gardait un visage froid, qui ne laissait passer très peu d'émotion. Il semblait avoir repris vaguement conscience à présent. Et quel soulagement ! La belle releva le tissus pour regarder les plaies qui semblait à sa grande surprise moins vilaine. Etrange. Alors qu'elle allait poser de nouveau l'alcool sur le trou, la main du garçon retenue le poignet de l'anaril de sorte qu'elle ne touche plus la plaie. Coralie se redressa avec surement autant de question que lui. Il la repoussait donc autant ?!
    " Laisse. Pourquoi m’aides-tu encore ? "
    Grande surprise. Sa voix n'avait rien de mauvais. Juste... Intriguée. Elle retint la serviette qui lui collait au corps sans le quitter des yeux. Laisse ? Pardon ? Il était gravement bléssé. Les balles ne s'étaient pas logés dans la chair, non, elles l'avait traversé. Le garçon avait donc deux troues béant dans le corps, et elle devait laisser ?

    " T'es con ou quoi ? "

    Deux yeux incrédules scrutèrent le garçon alors qu'il se relevait pour chercher de quoi se bander |ôo| Aucune méchanceté se faisait entendre dans la voix de la rose, non, juste de la surprise. Comment pouvait-il lui posé une question pareil ? Elle se mit à caresser son poignet qui lui faisait encore mal. Tant pis. Il lui avait peut être fait du mal, mais il était impensable pour Coralie de le laisser ainsi sur le carrelage froid de l'entrepôt, ensanglanté, manquant cruellement de soin malgrè ce qu'il semblait penser. La belle baissa les oreilles en se baissant vers un placard, y trouvant de vieux bandages. Elle sourit. L'entrepot avait été refait de manière à être vivable comme un appartement, une maison. Et il restait des vestiges de son ancienne occupation. Coralie attrapa le bras du garçon et le tira brusquement vers elle, histoire de lui dire "maintenant tu te tais et tu te laisses faire". La belle s'était fait marcher dessus une fois, ca ne pouvait pas arriver une seconde fois.

    Pour commencer, Coralie "s'attaqua" au flanc du garçon, l'entourrant le plus délicatement possible avec l'aide du bandage, glissant préalablement au dessous de celui-ci un carré de tissus imbibé d'alcool. Tout en mettant du coeur à l'ouvrage, la rose en profita pour vaguement observer le corp du blondinet. Elle ne l'avait jamais vu torse nu. Elle tenta tant bien que mal de cacher son rougissement sous ses longues mèches roses avant de se placer dos à lui, de manière à s'occuper de son épaule.

    " Bouge pas... La blessure est plus importante à cet endroit... Sérieux, tu as vraiment cru que j'allais te laisser dans un état aussi piteux ? "

    Elle leva les yeux au ciel en enroulant le bandage autour de l'épaule ensanglanté du garçon. Malgrè le fait qu'elle ai bien néttoyé la plaie, cette dernière laissait échapper encore un peu de sang. Même dégouté par l'odeur du sang, la jeune femme continuait sa tache minutieuse en essayant de ne pas s'en préoccuper. Il fallait qu'elle en fasse abstraction, la santé de Ren comptait bien plus qu'une odeur aux yeux de la rose.
    Une fois fini, la belle soupira en se mettant face au blond, les bras croisé sur sa poitrine. Un air soulagé apparu sur son doux visage fatigué par la journée éprouvante qu'elle venait de passer.

    " Je t'interdis de passer la nuit dehors, tu as compris ?... la moindre merde qui traine dans l'air et t'es bon pour une infection. Tu s'rais malin avec un bras en moins, tient. "

    Et puis elle sourit en le regardant dans les yeux. Tendrement, elle vint poser une main sur le bandage qui se trouvait au flanc de Ren et y posa une petite caresse, l'air soulagé. Elle s'en serait tellement voulu si il lui était arrivé quelque chose de bien plus grave... Elle ne le laisserait pas partir cette nuit. Non. Sous ses grands airs, il devait cependant comprendre que ce n'était pas des bléssures annodines à prendre à la légère.
    La jeune et jolie jeune fille fût soudainement consciente de sa nudité vis à vis de Ren. Bien d'être sous une simple serviette pas si longue que ca avec un grand et beau blondinet torse nu face à soi *-* ? [*degage l'auteur*]. Prise d'une énorme crise de rougissement, elle le tira pas le bras en dehors de la salle de bain, cachant ses formes aussi bien qu'elle le pouvait.

    " Mh Ren... Tu veux bien que j'me change ^^' ? Va t'asseoir dans le salon, ou tu veux... Cependant, je n'ai rien à te proposer à manger, ca fait des lustres que je ne suis pas venue ici. La télé marche peut être toujours... J'en ai pour cinq minutes "

    Puis juste avant de fermer au nez la porte à Ren, elle lui attrapa la main dans une légère caresse.

    " Ne sors pas de l'entrepôt je t'en pris. Je ne te dérangerais pas de la soirée si tu le veux, mais ne sors pas dehors. Demain tu pourras partir à l'aube si tu l'entends, mais tes blessures sont trop sérieuse pour que tu cours dans les rues. "

    Un clin d'oeil, et voilà la porte de la salle de bain fermé, laissant un joli Ren... à la porte. ♥
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyLun 24 Oct - 23:10


    « T’es con ou quoi ? »
    Oh mais ça il ne fallait pas en douter ! Bien au-delà d’être un imbécile, Ren était plutôt envahi par son égal et aussi son amour propre. Oui ça compte pas mal un peu d’amour propre. Dans le cas Rabenstein, il ne faut pas avoir froid aux yeux. Les épisodes un peu douloureux, type sanglants et compagnie c’était comme une espèce d’habitude. En effet, ce n’est pas bien réjouissant mais que voulez-vous ? Chacun ces habitudes n’est-ce pas ? D’ailleurs, cet épisode avait fait revenir à la mémoire du garçon une partie de sa vie antérieure qui lui était particulièrement douloureuse. Le jour où il avait tué Lise, sans doute involontairement et où s’il s’était retrouver couché sur le sol, avec des blessures encore plus importantes que celles faites par les balles d’aujourd’hui. Et pourtant, il s’en était tiré sans aucune aide. Chose étrange. Des anomalies de ce genre cela ne court pas les rues mais cela est fréquent dans la vie d’un Rabenstein. C’était son destin.
    Coralie, sans scrupules, avait saisis un bandage et s’occupait à panser les plaies du blond. Celui-ci se laissa faire sans broncher, restant tout de même un peu agacé dans son attitude. A ses yeux, il n’avait pas besoin d’aide. L’allemand avait déjà couru de bien pire risques et ce n’étaient pas deux trous dans le corps qui le tuerait. Mais cela, l’anaril ne devait pas sans douter. Néanmoins il ne bougea pas. Histoire de ne pas la mettre hors d’elle et de piquer à nouveau une crise. Il n’aimait pas le fait qu’on puisse lui donner des ordres, qu’on l’oblige à rester dans cet appartement improvisé dans un entrepôt. Mais soit, s’il le fallait, ce n’était pas insurmontable.
    « Bouge pas… La blessure est plus importante à cet endroit… Sérieux, tu as vraiment cru que j’allais te laisser dans un état aussi piteux ? »
    Il ne répondit pas tout de suite. Détournant le regard. Il voulait éviter de lui répondre du tac au tac et ainsi lui épargner certains reproches cinglants qui pouvaient le prendre. Il perçu un soupir. Elle était soulagée de le voir ainsi bander. C’est vrai que ce n’était pas bien pratique tout ce ménage. Un tiers de son tronc était bandé ainsi que son épaule et une légère partie de son bras. Pas très pratique pour ce mouvoir, surtout qu’il aurait voulu s’en dispenser. Mais puisqu’il ne cherchait pas les histoires, il ne fit, lui aussi, que pousser un soupir avant de lui répondre presque indirectement, le regard perdu sur les murs de la salle de bain.

    « Tu aurais dû. »

    Elle souriait avec cette insouciance qui le laissait pantois. Non il ne comprenait pas le caractère de toutes ces personnes qui pouvaient l’entourer. Il ne comprenait pas les autres car il ne se comprenait pas lui-même. Il avait juste conscience d’être un Rabenstein et de ce fait, il était une sorte de résultat étrange qui le poussait à être un peu plus que différent.
    « Je t’interdis de passer la nuit dehors, tu as compris ?... La moindre merde qui traine dans l’air et t’es bon pour l’infection. Tu s’rais malin avec un bras en moins, tient. »
    Et une fois encore il devait supporter le poids de l’interdiction. Sa voix résonnait comme un ordre à ses yeux. Il avait du mal à le supporter mais il le devait. D’un côté elle n’avait pas totalement tort. Cela ne le tuerait pas, autant profiter d’une occasion de ne pas se laisser dépasser. Soudainement Coralie rougit et ce d’un seul coup. Elle le prit par le bras et le poussa hors de la salle de bain.
    « Mh Ren… Tu veux bien que j’me change ^^’ ? Va t’asseoir dans le salon, ou tu veux… Cependant, je n’ai rien à te proposer à manger, ça fait des lustres que je ne suis pas venue ici. La télé marche peut-être toujours… J’en ai pour cinq minutes. Ne sors pas de l’entrepôt je t’en prie. Je ne te dérangerais pas de la soirée si tu veux, mais ne sors pas dehors. Demain tu pourras partir à l’aube si tu l’entends, mais tes blessures sont trop sérieuses pour que tu cours dans les rues. »
    Elle lui lança un clin d’œil avant de lui fermer la porte au nez. Le blond laissa s’échapper un soupir avant de regarder la pièce qui s’étendait face à lui. C’était un petit salon muni en effet d’une télé. Il y avait cette fenêtre cassée qui le dérangeait quelques peu. Deux grosses flaques de sangs englouties sous d’innombrables morceaux de verres provenant certainement de la fenêtre. Le blond poussa les débris de verre sur le côté. Pour les tâches de sang, il ne savait pas quoi faire. Ainsi il ne fit rien. Il s’assit perpendiculairement à la télé, regardant fixement vers la porte de la salle de bain, attendant certainement que Coralie sorte. Sans même savoir si elle l’entendait, il lui lança assez fortement pour qu’elle puisse normalement l’entendre.

    « Ce n’est pas trop te demander une chemise ? »


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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyMar 25 Oct - 12:04

    C'est ainsi que la belle jeune femme quitta les yeux de Ren pour les carreaux blancs et froids de la salle de bain. Rien de bien luxieux, cette salle de bain. Une baignoire, un lavabo et un toilette blanc. Point barre. Mais elle suffisait. Et c'était l'essentiel. Elle quitta sa serviette blanche en un geste pour se retrouver entièrement nue. Il ne faisait pas bien chaud dans ce si vieil entrepôt, c'est surement pour cela qu'elle ne tarda pas à sortir de son sac de quoi se changer. Seulement, cette dernière n'avait pas pensé à l'éventualité que des fenètres soient cassés et donc, qu'il fasse froid. La cheminée servant autrefois lorsque l'entrepôt servait d'usine ne serait pas suffisant pour combler ce froid. De son sac, elle sortit donc un misérable short et un débardeur. Génial. Décidemment, Coralie haissait au plus haut point cette journée... Si l'on oubliait sa rencontre avec Ren. Malgrè les petit soucis qu'il lui causait, la belle était heureuse de le connaitre. Surtout que ce dernier semblait un peu plus doux à présent. Coralie enfila sans mal les deux vétements pas vraiment chaud avant de nouer ses longs cheveux en un chignon, laissant quelque mèches de cheveux dépassés de celui-ci.

    " Ce n’est pas trop te demander une chemise ? "

    Coralie ouvrit la porte et vit les débris de verres reunis en un tas. Elle le remercia du regard avant de poser une serviette sur la flaque de sang pas aussi importante que cela. Puis elle tourna de nouveau le dos au blondinet pour se rendre à... son ancienne chambre. Un haut de coeur s'empara d'elle en redécouvrant le lit qu'elle partagait à l'époque avec celui que l'on pourrait appeller son amant. Elle posa lourdement une main sur son coeur, histoire de calmer ses battements rapides et sourds. Pendant quelques secondes, elle eu un petit flash des longues nuits d'amour et de tendresse qu'elle avait passé dans ce lit. Elle ferma un instant les yeux avant de se retourner vers une gigantesque armoire massive, y sortant deux chemises. Une noir et une rouge. Elle enfila la rouge, n'attachant cependant aucun bouton. Juste histoire de couvrir ses bras nus. Le coyote ressortit de la chambre le coeur encore affolé, se dirigeant de son éternal marche gracieuse vers Ren, lui tendant la chemise.

    " Tiens. "

    Nouveau sourire de la part de la rose. Au final, elle était heureuse qu'il soit là. Elle alluma la télévision. Cette dernière eu d'abord un peu de mal au début, l'écran se mettant à grisoner et puis, à force de manipulation au niveau des péritels se mit à marcher déjà un petit peu mieux. Elle eu un rire nerveux en voyant la qualité pitoyable de l'image.
    La télévision devait avoir quand même subit des effets de l'explosion, sans compté l'humidité et le reste. Bon. C'était suffisant, après tout, ces deux là n'avaient pas besoin de plus. L'anaril s'assit aux côtés du blond, rabattant ses jambes contre elle, les attrapant entre ses bras pour les réchauffer. Oui vraiment, ce n'était pas malin d'avoir prévu aussi peu de vétements.
    Elle plongea ses deux ambres dans ceux du garçon. Elle sourit de nouveau. A la fois génée et heureuse. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas eu la présence de quelqu'un à ses côtés. Et qu'est-ce que ca lui faisait du bien, bordel ! Un courant d'air traversa l'immense pièce de par la fenêtre brisée et Coralie ne pû s'empecher de serrer un peu plus fort ses jambes, une chaire de poule apparaissant sur sa peau douce et légerement bronzé.

    " Tu sais Ren... Ca me fais vraiment plaisir que tu sois là. Même si pour toi c'est surement forcé. Elle se mit à rire. J'peux rien faire pour la fenètre... J'tenterais quelque chose demain matin. P'tin sa caille. "

    Sans vraiment s'en rendre réellement compte, l'anaril avait pris la main de Ren, comme pour chercher un peu de chaleur en lui. Ce geste eu pour effet de la faire frissonner. Ce si simple geste. Ca faisait du bien, de ne plus être si seule. Même pour une nuit...

    " Comment t'en est arriver à te battre avec ce mec ? "
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyMar 25 Oct - 16:02


    « Tiens »
    Il saisit à la volé la chemise noir qu’elle lui tendait. Il couvrit rapidement son buste à l’aide du vêtement, ne prenant pourtant pas la peine d’en attacher les boutons, comme si cela lui semblait inutile. Ainsi le vêtement ne cachait pas le bandage qui lui serrait une partie de son tronc. Bien que déjà rougissant, le bandage semblait atténuer l’écoulement du liquide visqueux. D’un autre côté c’était l’utilité qu’on lui avait prescrite. Il ne prit même pas la peine de la remercier. C’était toujours ainsi avec lui. Aux côtés de Ren il fallait sans doute être habitué aux faits qu’il vous considère comme inférieur. Si on essaie de le comprendre cela semble presque normal. C’est vrai qu’il pouvait en avoir des raisons de se sentir supérieurs, anormal mais peut-être pas être aussi froid et distant. Mais que voulez-vous que je vous dise. On ne change pas un Rabenstein. Il fit à peine attention au fait que Coralie riait. Il ne parvenait pas à la comprendre. Ni elle, ni toutes les personnes peuplant cette ville mais il restait quand même à leurs proximité. Peut-être avait-il encore un espoir de les comprendre. Après tout il n’était pas si différent d’eux. Du moins, il souhaitait s’en persuader. A ses côtés vint s’asseoir la jeune femme, se repliant sur elle-même, sans aucun doute à cause du froid que laissait filtrer la vitre brisée.
    « Tu sais Ren… Ça me fait vraiment plaisir que tu sois là. Même si pour toi c’est surement forcé. J’peux rien faire pour la fenêtre… J’tenterais quelque chose demain matin. P’tin sa caille. »
    Il inspecta les alentours. Ce n’était qu’un petit salon provisoire. Il n’y avait pas vraiment de quoi y boucher la fenêtre. L’idéal aurait été de placer un objet assez conséquent pour qu’il recouvre le trou béant laissé par la vitre brisée. Mais l’allemand ne souhaitait pas déplacer d’objet sans l’autorisation de la propriétaire. Il remarqua sans peine qu’elle frissonnait, en voyant la chair de poule apparente sur sa peau bronze. A son grand contraire, il n’avait pas froid. Sa peau blanche ne présentait rien d’anormal. Aussi avait-il le feu comme pouvoir. Il coulait dans ses veines autant que son sang alors peut-être était-ce normal qu’il ne ressente pas le froid. Il ouvrit de grands yeux. On venait de lui prendre la main. Coralie cherchait peut-être du réconfort et un peu de chaleurs. Lui soupira, retirant d’un geste vif sa main d’entre les siennes et se leva, regardant fixement le trou que laissait la fenêtre vers la nuit noire. Ses deux mains dans les poches, il semblait totalement perdu, comme dans la lune.
    « Comment t’en est arrivé à te battre avec ce mec ? »
    Ren haussa d’abord les épaules, comme s’il n’en avait aucune idée ou qu’il trouvait cela anodin. D’un autre côté il cherchait aussi la merde le grand blond. Cela allait être assez compliqué à expliquer. Il faut dire que lui-même n’avait pas vraiment conscience de ce qu’il avait fait juste avant qu’il commence à se battre avec le trentenaire. Il marqua une pause, toujours perdu dans ses pensées. Son regard brun perdu dans les volutes noires et nuageuses aux dehors. Baissant le regard, il sortit de sa poche la paire de lunette teintée qu’il avait rangée juste avant que Coralie ne vienne l’amener dans la salle de bain. Il la défit et posa les verres sur son nez. Ainsi ses yeux bruns étaient à nouveau cachés par la masse sombre teintée presque violacée des verres. Fait étrange qu’il s’attache tant à cette petite paire de lunette. Mais après tout c’était la seule chose qui le retenait à son père désormais. Il ne parlait pas froidement, ni banalement. En fait c’était comme s’il se parlait à lui-même, comme si Coralie n’était pas là et pourtant il s’adressait à elle. C’était indirecte peut-être. Il ne fallait pas vraiment chercher à le comprendre. Moins on en savait, mieux cela valait.

    « Ce mec… Mais qu’est-ce qu’il foutait là, à frapper comme un fou ? Il s’est retourné vers moi, couteau à la main. On ne me pointe pas avec une arme, jamais. Il avait dit cette dernière phrase sèchement, comme une avant-garde. Puis il reprit. J’ai dû lui faire mal, j’en sais rien et j’men fou. Il m’a tiré dessus. Si elle n’était pas intervenue, elle aurait pu me voir dans un état que je ne souhaite pas revivre… »

    Il se tu. Il faisait allusion à ses crises. Crises qui menaient presque toute à la mort certaine de l’ennemi. Aux yeux de l’allemand, ces blessures n’étaient rien face à ce qu’il aurait pu faire endurer à ce pauvre vieux. Il réajusta les verres sur son nez, regardant toujours par ‘l’ouverture de la fenêtre.

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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyMer 26 Oct - 18:30

    Rien d'étonnant à voir le blond retirer sa main de celle de la rose. Cependant, elle soupira au même moment que lui, l'observant se relever, mains dans les poches, le regard ailleur.
    Comme première réponse à sa question, Ren haussa les épaules avec son éternal air ailleur et indifférent. Il était beau. Les lunettes à présent poser sur son nez, le regard toujours dirigé vers l'extérieur, Coralie fit plaisir à ses yeux en le regard, tout simplement. Avec l'air qui rentrait par la fenètre brisé, la chemise blanche du garçon se mit à légérement flotter, laissant apparaitre le peu de peau qui n'était pas bandé. Elle sourit à elle même, discretement. L'air mystérieux qu'il avait le rendait séduisant.
    " Ce mec… Mais qu’est-ce qu’il foutait là, à frapper comme un fou ? Il s’est retourné vers moi, couteau à la main. On ne me pointe pas avec une arme, jamais...Jai dû lui faire mal, j’en sais rien et j’men fou. Il m’a tiré dessus. Si elle n’était pas intervenue, elle aurait pu me voir dans un état que je ne souhaite pas revivre… "
    La belle laissa glisser une oreille sur le côté, les yeux replis de question. " Elle ". De qui parlait-il donc ainsi à la troisième personne ? Décidemment, Ren était quelqu'un de bien étrange. Quelqu'un dont il était difficile de connaitre la vraie nature. En tout cas, la voix de ce dernier n'était plus froide, abscente. Non, à présent, le bond s'adressait à la jeune femme de manière beaucoup plus... Normale ?
    Légé sourire en coin, la rose se leva du vieux canapé pour se positionner aux côtés du garçon.

    " Alors soyons satisfait qu'elle ne t'ai pas vue... "

    Les yeux remplis de malice, la queue battant légerement l'air d'un air joyeux, la belle s'appuya quelques instants sur l'épaule du jeune homme, sachant que cela l'ennuirait. Mais détrompez vous, elle ne cherchait pas à le taquiner, encore mois à l'énerver. Pour une fois qu'il était devenu un peu plus... gentil.

    " En tout cas, je suis soulagée que tu ailles bien, Ren. Vraiment. "

    Nouveau sourire. Ses paroles étaient franches. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait. Et comme pour en savoir plus sur lui, elle lui attrapa fermement le bras, faisant tout de même en sorte de ne pas lui faire de mal. Et bientôt, tout deux se retrouvèrent dans l'ancienne chambre chambre du coyote, celle avec qui elle partageait ses nuits avec son amant disparu. Pas de quoi être géné. Juste qu'au moins ici... Pas de courrant d'air. Coralie s'assit sur le lit, les jambes croisés, cherchant un peu de chaleur là où elle pouvait en trouver.

    " D'où tu viens... Ren ? T'es allemand non ? Tu as vécu là bas ?! Comment c'est ? "

    Les yeux pleins d'étoiles en pensant à autre chose que la maudite ville dont elle était prisonnière. Prisonnière à jamais, hélas...
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyMer 26 Oct - 21:59


    Elle le tirait par le bras. Où l’emmenait-elle ainsi, le faisant quitter des yeux la beauté d’une nuit sans étoiles, qu’il pouvait voir de ce bout de fenêtre brisé ? Décidemment Coralie ne tenait pas en place, toujours vive, joyeuse et en mouvement. Un peu le contraire de Ren au fond. Le seul point commun serait peut-être ce besoin d’actions. Evidemment il ne se situait pas du tout sur la même échelle. Du côté du jeune homme c’était plutôt sanglant mais après tout cela faisait partit de ses habitudes qu’il avait acquise durant son enfance. Triste enfance. Il semblait bien que la jeune femme n’ait pas tout compris à ce qu’il venait de dire. Enfin de qui il faisait allusion. De toute façon avec lui c’était simple. Soit il était indirecte soit il crachait tout amèrement. J’ose à peine vous décrire la seconde situation tant elle peut-être violente. Mais n’est-ce pas une partie de son charme qu’il soit ainsi, sans émotion, colérique et possessif. Nous n’avons pas tous la même vision des choses. Or chacun a ses habitudes, ses attitudes, son caractère. Alors il ne faut pas vraiment lui en vouloir. Ce n’est pas comme si c’était nouveau ou inédit. Non rare sont les fois où il se montre doux et affectif. Que dis-je ? Rare est même trop important et jamais un peu en dessous de la vérité.
    Ils déboulèrent dans un petit couloir avant d’atteindre une petite pièce qui ressemblait à une chambre. Non s’en était une. Ainsi voulait-elle se protéger du froid et des courants d’airs. Quel idée aussi de s’habiller si chaudement alors que l’automne pointait fièrement son bout de nez. Ren se détacha de la jeune femme, restant debout et se posant contre le mur, de dos. A ce moment il aurait bien voulu une petite clope, juste comme ça. Malheureusement c’était impoli et la pièce finirait rapidement ensevelie sous la fumée grisâtre. Non vraiment l’allemand avait de mauvaises idées. Il ne toucha pas au paquet de cigarette pourtant dans sa poche. Une chance qu’il ne se soit pas fait éjecter lui aussi lorsque le trentenaire lui avait balancé deux balles dans le corps. Il se contenta de réajuster ses lunettes. Puis il s’arrêta soudainement, tenant un verre entre deux doigts.
    « D’où tu viens… Ren ? T’es allemand non ? Tu as vécu là-bas ?! Comment c’est ? »
    Son sang anormalement chaud se glaça. Des clichées de son enfance lui revinrent alors ne mémoire. Un corps meurtrit dans une chambre d’hôpital ; un corps d’adolescent étendu sur le sol dans un bain e sang, Karl ; cet enfoiré de directeur qui lui cachait la vérité depuis plus d’une dizaine d’année déposant une grosse enveloppe sur ses genoux ; Lise s’effondrant en même temps que la toiture enflammée d’une petite maison ; Le sol nu où se déversait le liquide âcre qui provenait de son corps. Le blond se passa une main dans les cheveux avec un soupir, histoire de ne pas se laisser déborder par ses souvenirs. Ils le menaient tous au jour où Lise était morte. Cette tendre Lise avec qui il avait une relation particulière. La seule de toute sa maigre existence. Des fois il se demandait pourquoi il n’avait pas périt dans les flammes lui aussi, au lieu de sauter lamentablement du toit et de se mettre dans un état plus que piteux ; le corps écrasé sur le col, baigné dans son propre sang, couvert d’égratignures et de brûlures qui s’étaient estompées rapidement.
    Ren prit une grande inspiration. Peut-être pour se donner du courage. Mais il n’en avait pas besoin.

    « Ouaip, j’suis bien allemand. Je suis né là-bas, à Düsseldorf. J’étais une sorte de cobaye, destiné à pourrir dans un internat. Mon insouciance m’a caché bien longtemps une dure vérité. Je n’étais pas un gamin normal. En fait on me surveillait. Ouais, j’étais prisonnier depuis ma naissance. C’est peut-être pour ça que cette situation ne me dérange pas vraiment… »

    Il faisait allusion au fait d’être prisonnier de Nightfield, du moins pour l’instant. D’un côté il l’avait toujours été. Il n'avait pas réellement répondu à sa question mais elle pouvait largement deviné le fait qu'il n'avait jamais vu la véritable Allemagne. Lui avait toujours vu sa prison, rien d'autre. Il tenait toujours entre ses doigts le verre teinté de ses lunettes. Son regard doré se portait alors sur Coralie. Tiens cela faisait longtemps qu’il n’avait pas regardé ainsi une personne. Cela remontait au temps où Lise vivait encore… Le blond s’en voulait de n’avoir pu la retenir. Il aurait dû savoir que Lise était Yacii. Il reportait la faute sur lui. Un nouveau soupir sortit de son être. Ses souvenirs lui était lourds et pourtant.


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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyVen 28 Oct - 17:07

    Le blond semblait soudainement déconcerté par la question de la jeune femme. Passant une main vraisemblablement nerveuse dans ses cheveux, un soupir sortant de ses lèvres rosés. La rose baissa les oreilles, fronçant les sourcils, elle av ait devant elle un Ren qu'elle ne connaissait pas. Puis, elle fû toute ouï, totalement à son écoute.
    « Ouaip, j’suis bien allemand. Je suis né là-bas, à Düsseldorf. J’étais une sorte de cobaye, destiné à pourrir dans un internat. Mon insouciance m’a caché bien longtemps une dure vérité. Je n’étais pas un gamin normal. En fait on me surveillait. Ouais, j’étais prisonnier depuis ma naissance. C’est peut-être pour ça que cette situation ne me dérange pas vraiment… »
    La belle l'écoutait avec attention, imaginant l'enfance du garçon avec ses images, à elle. Elle se mit à imaginer cette ville au nom bien compliqué, bientôt suivi de l'internet. Tient, point commun. Elle aussi avait grandie dans un endroit semblable, attendant désespérément que quelqu'un veuille bien d'elle comme fille. Ce qui n'arriva jamais, bien entendu. Dans sa tête se mit à défiler les images de l'orphelina, ce long escaliers de marbre, les fenètres où l'air passé aisaiment, rendant les nuits d'hiver bien difficile. Coralie avait souvent partagé son lit avec des filles de son lit, se serrant les unes contre les autres avec l'espoir d'y trouver un peu de chaleur. Puis bientôt, elle revit l'image de cette grosse femme, la directrice du lieu dit "pour enfant". Oh, combien de fois avait-elle donné des coups de martiné au coyote, cette dernière donnant du fil à retordre à la morue. Elle sourit intérieurement. Lui aussi n'avait donc jamais connu ses parents ?
    Puis, Coralie se concentra sur la deuxième partie du récit du garçon. Un cobaye ? On le surveillait ? Elle baissa les oreilles en imaginant ce qu'il avait bien pû endurer. Bien des épreuves difficiles, c'était certain.

    " Tient... J'ai grandi moi aussi, dans un internat "

    Elle rougit, les oreilles toujours dréssées en arrière, les joues légérement teintes en roses pourpre. Ren s'était ouvert à elle, et elle lui en était reconnaissant. Peut être que ce dernier ne la détestait pas tant que cela... Peut être avait-il même confiance en elle, au fond. Ne serais-ce qu'un peu. Elle aussi voulut lui faire part de son passé. Mais peut être que le blondinet n'en avait rien à faire. Stop. C'était même certain. Mais il était si bon de profiter de l'occasion pour parler à coeur ouvert.

    " Je n'ai pas connu mes parents. Il parait que ma mère était une prostituée dans une situation difficile. Je n'ai jamais cherché à savoir si c'était vrai. En ce qui concerne mon père, je sais juste qu'il est polonais... Elle se stoppa, jouant nerveusement avec ses anneaux, avant de reprendre. Jusqu'à mes quatorze ans, j'ai donc grandi dans un orphelinat, dans cette ville même. Puis j'ai rencontré un groupe de garçons en difficultés et je me suis vite lié à eux. A un tout particulièrement. "

    Jusqu'à là les yeux dans ceux du garçon, elle détourna la tête, fuyant son regard, sentant ses joues se réchauffés. Devait-elle lui révéler son passé tout entier ? Après tout, ce dernier n'était pas si dramatique que cela...
    " Mais depuis l'explosion, ils sont introuvable. J'ai tout perdu. Mes amis, mon... Elle se mordit nerveusement la lèvre. Je ne me fais plus d'illusion quant à des retrouvailles, ca n'arrivera jamais. Ahah... "

    Puis elle rit.
    Un rire doux, claire qui se mit à résonner dans la petites pièces sombre, éclairé par une simple ampoule tombant sur le déclin.
    Elle s'éttira, lachant un petit baillement, relevant les oreilles, le sourire de nouveau sur les lèvres.
    " Tu lui ressembles tu sais... J'imagine qu'il est temps, pour toi comme pour moi d'oublier tout ca, et de nous créer quelque chose de beau dans le futur. "
    Elle n'en dit pas plus. Elle aurait bien aimer fusiller Ren de question, mais peut être était-ce quelque chose de douloureux qu'il ne voulait en aucun cas communiqué. Et elle comprennait. Coralie s'allongea sur le lit, les jambes toujours croisés, les yeux miels dans ceux du garçon. Oh oui, la rose était si heureuse qu'il soit là...
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 5 Nov - 15:23


    Ren restait impassible, le regard perdu sur les murs froids de l’entrepôt, comme aurait pu l’être un pantin sans vie. Les souvenirs étaient quelques chose d’incontrôlable et rendait toujours une personne vulnérable. Le blond n’était pas un cas à part, il était lui aussi victime de sentiments bien qu’ils soient moins prononcés que chez d’autres. Il en restait humain même si quelques fois cela semblait improbable. Il écoutait à peine les phrases que lui adressait Coralie complètement submergé par ce flot dévastateur. Impuissant face à sa destinée, son passé. Il lui semblait voir sa vie défilait devant ses yeux. Que regretterait-il de ce monde lorsqu’il donnerait fin à ses jours ? La question lui était compliquée. Ren ne se considérait pas comme ne personne victime des regrets alors ce ne serais pas d’une simplicité enfantine. Certes, il ne l’avouait pas, mais il était cette victime. Toujours il se remémorait la mort de Lise par sa faute. Alors oui il était cette victime. En repensant à tout cela, il s’était mis à regarder du même regard perdu les bandages cachant ses blessures. Il posa la main sur celle de son flanc et soupira, penchant la tête vers le sol, cachant son visage de ses mèches dorées.
    « … Mais depuis l’explosion, ils sont introuvables. J’ai tout perdu. Mes amis, mon… Je ne me fais plus d’illusions quant à des retrouvailles, ça n’arrivera jamais. Ahah… »
    Ce rire parvint jusqu’aux oreilles du jeune homme, lui laissant un peu de répit, l’ayant tiré de ce flot d’amertume qui le submergeait auparavant. Il releva son visage, le tournant vers la jeune femme assise sur le lit. On pouvait nettement voir au regard doré de l’allemand qu’il n’était pas tout à fait dans son état normal, qu’il était, en quelques sortes, rongé par toutes les choses étranges qui envahissaient ses pensées. Obscures serait le mot qualifiable peut-être.
    « Tu lui ressembles tu sais… J’imagine qu’il est temps, pour toi comme pour moi d’oublier tout ça, et de nous créer quelque chose de beau dans le futur. »
    Plus facile à dire qu’à faire. Néanmoins il en restait d’accord avec elle sur le fond. C’est vrai qu’il serait peut-être temps d’arrêter de ruminer le passé ainsi. Mais si ce n’était pas volontaire ce ne serait pas chose facile. Alors il se laissa glisser le long du mur jusqu’à atteindre le sol, s’asseyant dos contre la paroisse. Son visage se portant vers le plafond. Il soupira une fois encore mais cette fois de soulagement. Les yeux fermés, il souriait, le visage à demi caché sous ses cheveux dorés. Il laissa alors s’échapper un rire fin qu’il stoppa brusquement.

    « Si tu savais tout ce que j’ai dû subir ! Et dire que tout ce mal qui me ronge n’a pour seul origine que moi. »

    Il sourit. Oui, c’était lui et lui seul qui subissait ses propres actes. S’il ne parvenait pas à se contenir, c’était bien de sa faute et s’il s’en voulait ainsi c’était aussi sa faute. Comment est-il possible d’être la coupable et la victime ? Cela, nul ne le sait. Il passa à nouveau sa main fébrile dans sa chevelure blonde avant de poursuivre.

    « Dans le fond, tu n’as pas tort Coralie. Il faut bâtir un futur à son image. »

    Il rit à nouveau. En fait, il avait du mal à imaginer ce fait. Il n’y avait rien de drôle à cela mais si cela pouvait le détendre autant poursuivre.

    Désolée pour le retard.
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyVen 11 Nov - 19:07

[ C'est à chier. ]


    La mi-coyote releva les oreilles, le regard dans le vent. Au final, Ren ne l'écoutait pas. C'était du moins ce qu'il semblait montrer. Pour changer. La belle avait pris l'habitude de parler pour rien avec ce drôle d'énergumène. Il était comme ca, c'est tout. Puis il tourna son visage blond vers elle, lui lançant un drôle de regard, comme submergé par ses propres paroles. Puis son dos s'entrechoqua au mur, glissant bientôt le long de ce dernier. La rose pris appuis sur le lit, comme surprise de voir l'étrange garçon qu'il était sourire. C'était la première fois. Lui qui portait si souvent un visage froid, impassible, le voilà dès à présent moins crédible le sourire aux lèvres.
    « Si tu savais tout ce que j’ai dû subir ! Et dire que tout ce mal qui me ronge n’a pour seul origine que moi. Dans le fond, tu n’as pas tort Coralie. Il faut bâtir un futur à son image. »

    Puis il rit.
    Un rire doux, celui que Coralie imaginait. A croire que la soudaine bonne humeur du blondinet était communiquative, un joli sourire peinturlura le visage de la jeune femme, soulagée de le voir un semblant heureux -du moins sans son éternel regard meurtrier-. Etait-elle la source de son changement d'humeur ? Coralie voulait y croire. Après tout, ne l'avait-elle pas mis en garde ?
    L'anaril s'entoura de la vieille couverture rouge qui se trouvait sur le lit, les yeux toujours rivé sur Ren. Elle remua vaguement la queue, posant cette fois-ci les yeux sur la chemise qu'elle lui avait donnée quelques instants auparavent. A son travers, il était possible de voir le bandage qu'elle lui avait elle même posé. Oh, il n y avait surement pas de grands changements en si peu de temps, mais elle espérait du fond du coeur que dans les prochains jours il aille mieux.
    La jeune femme étira ses longs membres, portant pendant quelques minutes son attention sur son poignet. Une cicatrice commencait à se former, prenant une couleur rosé allant sur le mauve. Ce n'était pas bien beau... Ce pouvoir de contrôler d'une certaine manière le feu... C'était ce donc Ren devait avoir hérité. Elle aurait aimé en savoir plus mais elle se dit que cela l'embarasserait peut être d'en parler... Et elle ne voulait en aucun cas couper court à sa bonne humeur si rare aux yeux de l'anaril.

    " Fais comme chez toi Ren, si tu veux te prendre un bain ou quoi que ce soir d'autre... Je te referrais un bandage dans ce cas là... Bref. T'es ici chez toi ! "

    Elle sourit avant de se mettre à bailler, se laissant soudainement tomber en arrière, étirant une nouvelle fois ses membres fatigués par la journée. Et quel journée !! Elle n'était pas prête de l'oublier, celle là ! Puis Coralie se redressa, les oreilles droites sur son crane, la queue battant presque toujours instincitvement de gauche à droite.

    " Je suis si heureuse que tu sois là ! dit-elle en attrapant le visage du garçon dans l'une de ses main "

    Nouveau sourire accroché aux lèvres, elle rit en imaginant la bouille surprise qu'il ferait sans doute en sentant son visage dans le creu de sa main. Il était craquant une fois ses airs de grand méchant loup disparus.
    Peut-être allait il passait l'entièreté de la nuit avec elle, ici, dans cette chambre. Une oreille glissa sur le côté, comme déconcertée. Loin de là l'idée que cela la dérangeait mais... Mh. C'était juste étrange de s'imaginer ne serais-ce que dormir avec un autre homme que son ancien ami. Après tout. N'avait-elle pas dit elle même qu'il était temps d'oublier ces mauvais souvenirs et de se créer quelque chose de beau ? Peut être que cela devait commencer par là.
    Elle remit la couverture sur ses épaules nues. Il faisait froid malgré le changement de salle... La nuit allait être longue...

    " Un peu plus tard, j'aimerais te poser deux trois questions Ren... Mais ca ne presse pas, t'inquiète ♥ On verra ca plus tard ! "

    Coralie parlait bien entendu de l'étrange pouvoir que le garçon possédait. Malgré le mal que cela lui avait causé, elle était complètement fascinée..
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyMer 16 Nov - 21:10


    Elle avait pris appuis sur le lit, le regardant presque d’en haut. Elle le fixait avec cette expression douce qui émanait en permanence de son visage et de son être, comme une poupée de porcelaine fragile et de toute beauté. Et comme pour confirmer cette idée de fragilité, elle s’enveloppa d’une grande couverture rouge, sans doute rongée par le froid glacial qui résidait en ces lieux. Vraiment, cela devait faire un paquet d’années qu’elle n’avait pas mis les pieds ici pour que les pièces soient aussi froides, ou peut-être était-ce seulement l’hiver qui approchait à grand pas ? Peu importe et quoi qu’il en soit, il semblait que ce climat sibérien n’affecte que la demoiselle. A son grand contraire, Ren semblait à son aise, bien que sa chemise soit grande ouverte sur ses blessures recouvertes. Oui c’était à n’y rien comprendre. Le jeune homme semblait être résistant à tous les types de climats, toutes les situations. C’était ce grand contraste qui reflétait les vies peu communes des deux jeunes gens.
    « Fais comme chez toi Ren, si tu veux te prendre un bain ou quoi que ce soit d’autre… Je te referais un bandage dans ce cas là… Bref. T’es ici chez toi ! »
    Elle bailla en se laissant tomber sur le lit, fatiguée. Elle s’étira, tandis que l’allemand cessait de rire, passant une nouvelle fois la main dans ses cheveux en bataille. Ses yeux bruns se fixèrent sur la silhouette de la jeune femme qui s’était subitement redressée, la queue battante.
    « Je suis si heureuse que tu sois là ! »
    Alors elle prit le visage du garçon dans la paume de sa main. Ce dernier esquissa un léger sourire, ne pouvant s’empêcher de faire des yeux de merlan frit tant il était hors de son contexte habituel. Néanmoins il ne se dégagea pas comme il l’aurait fait toute les autres fois. Non cette fois-ci il ne voulait pas être cruel ou bien étais-ce ses blessures qui le rendais plus vulnérable ?
    « Un peu plus tard, j’aimerais te poser deux trois questions Ren… Mais ça ne presse pas, t’inquiète ♥ On verra ça plus tard ! »
    S’échappant du contact de la jeune femme, il se releva, droit comme i, en face du lit. Cette fois-ci il n’était plus en infériorité vis-à-vis de la taille. Son visage restait sévère et pourtant il n’avait pas changé d’expression. Son petit sourire toujours en coin. A croire qu’on ne change pas quelqu’un si facilement. Et puis, cela faisait tant et tant d’année qu’il ne vivait plus que pour se battre qu’à force, cela a dû déteindre sur lui. Qui sait, rien n’est impossible. Et sans violence ni cruauté il continua.

    « Je ne souhaite pas inonder ta baignoire de sang et puis, ce n’est pas très beau à voir. Mieux vaut attendre que cela cicatrise un peu. Pour ce qui est de l’interrogatoire, tu peux tout me demander maintenant ou plus tard peu importe cela ne changera pas mes réponses. »

    Il fit quelques pas et s’assit sur le bord du lit pour ne poser finalement que son dos sur le matelas, le regard perdu au plafond. Il n’y avait rien à voir et pourtant ….

    « Après tout, je ne suis qu’un simple cobaye… »

    Sur ces mots il ferma définitivement les yeux, son esprit se ferma, le noir l’envahit. La fatigue avait laissé place à un lourd sommeil dont il avait plus que besoin et ce non seulement pour ses blessures.
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 19 Nov - 19:23

[ Ce texte n'a ni queue ni tête :rire: So sorry ^0^ ]


    A la grande surprise de la jeune fille, Ren ne repoussa pas de suite son visage du creu des mains de la belle. Non, il se contenta de sourire très légérement avant de se relever, le regard légérement plus dur mais toujours avec son éternel rictus caché au coin des lèvres.
    « Je ne souhaite pas inonder ta baignoire de sang et puis, ce n’est pas très beau à voir. Mieux vaut attendre que cela cicatrise un peu. Pour ce qui est de l’interrogatoire, tu peux tout me demander maintenant ou plus tard peu importe cela ne changera pas mes réponses. Après tout, je ne suis qu’un simple cobaye… »

    Il s'allongea, fermant soudainement les yeux avant de s'endormir en un instant. Coralie sourit en voyant un Ren aux traits détendus. Le joli blond semblait tellement vulnérable une fois les yeux clos... La rose se retira de l'étreinte apaisante de sa vieille couverture rouge avant de passer ses doigts vernis devant les yeux du garçon pour être sur qu'il soit bel et bien endormi. Aucune réaction. Le pauvre devait être épuisé. Et elle l'était aussi. Doucement et d'une manière se faisant aussi délicate que possible, la jolie attrapa les épaules du garçon et le monta un petit peu plus haut sur le lit de manière à ce qu'il puisse dormir convenablement.
    Puis elle s'assit en tailleur avant de détacher ses longs cheveux roses, les laissant retomber le long de son dos. Les yeux rivés sur le visage de Ren, Coralie vue en lui quelques similitudes avec son amour disparu. Ces longs cheveux tombant de part et autres de son visage, ses yeux mais peut être et surtout ce constant air froid qu'il se donnait. Et qui lui donnait tant de charme. Ce temps remontait à si loin... La plus heureuse de sa vie, en y regardant d'un peu plus près. Des amis en or, un homme qui nous aime et de la liberté. Que demander de plus ? Les oreilles grises de l'Anaril tombèrent doucement sur le sommet de son crane, lui donnant une mine encore plus triste.
    Elle s'allongea à son tour, balançant la couverture sur eux deux. Ca lui faisait tellement bizarre de dormir avec un homme... Le visage posé sur ses mains, le coyote se recroquevilla sur elle même pour s'apporter un peu plus de chaleur. Pendant ce temps, le garçon semblait serain, comme si le froid ne l'atteignait pas. Pourtant il ne devait pas faire plus d'une dizaine de degrè dans l'entrepot. A y penser de plus près, Ren devait être un Malvienn et devait, c'était certain, avoir un rapport avec le feu. Il ne craignait pas le froid et lui avait infliger quelque heures auparavant une douloureuse brulure... C'était donc ca ? Décidemment, elle était longue à la détente. Mais encore beaucoup de mystères flottait autour du blond, et ca, elle en était certaine. Mais il vallait mieux ne pas le brusquer... Il était là et c'était l'essentiel aux yeux de Coralie. D'ailleurs, cette dernière grelottait. Et histoire d'avoir un temps soi peu plus chaud, elle blottit ses jambes contre celles de Ren. Doucement, bien entendu, pour qu'il ne se réveille pas. C'était mieux, mais pas assez pour combler le froid pesant de la pièce dans laquel les deux se trouvaient. Alors elle fermit les yeux, blottissant ses bras contre sa poitrine, le visage proche de l'épaule de Ren. Elle ne tarda pas à s'endormir, se laissant aller à l'étreinte du froid.

    Un peu plus tard dans la nuit, la belle s'éveilla à la suite d'un cauchemard. Elle se redressa brusquement, les yeux ahuri, reprennant peu à peu ses esprits. Grace au ciel, elle n'avait pas réveillé Ren qui lui dormait toujours comme une tombe. Coralie se rallongea, portant une main à son front en tentant de se remémorer le mauvais rêve qui l'avait sortit de son sommeil réparateur. Mais son esprit en avait déçidé autrement. Impossible de se souvenir de quoi que ce soit. Tant pis, tant mieux, après tout ce n'était pas important. Elle se mit sur le flan, du côté de Ren, collant une nouvelle fois ses jambes aux siennes, de manière tout à fait naturelle. Peut être inconsciemment, surement guidée par le froid constant qui n'en finissait plus, elle vint attraper une nouvelle fois la main de Ren avant de la poser contre sa propre joue - à elle -. Apaisée par la chaleur qui émanait de lui, la belle se mit à sourire à présent bien réveillée. Alors qu'elle grelottait, les yeux à semi-ouvert, elle se remit à observer les traits du jeune homme. Endormi, il était tellement différent. Presque un nouvel homme, vu de cette manière.
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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 19 Nov - 21:30


    [Hum … Mon post n’a aucun sens …]

    Il s’était assoupit. Les yeux clos, son visage était moins dur. Il aurait presque pu avoir une expression douce, comme vulnérable. Et pourtant il en restait particulièrement froid et ce, malgré le fait que le feu coule dans ses veines. Le feu reste un élément mystérieux. Parfois il représente la destruction, jusqu’à la mort. Et d’en d’autres cas, il représente la vie éternelle, comme le phénix qui renait de ses cendres. Il y a long à dire sur les pouvoirs des flammes dont a hérité Ren. Involontairement d’ailleurs. Mais ces pouvoirs étranges lui conféraient une puissance étrange. Comme vis-à-vis de ses blessures, elles lui faisaient beaucoup moins mal qu’à un être humain banal. Un peu comme si ces flammes le guérissait plus rapidement où l’empêchait de souffrir. Déjà n’étant pas tout à fait normal à la base, déjà invulnérable face à certains types de blessures physiques, l’allemand n’en ressortait que plus fort au fond.
    Allongé sur le lit, dans la pièce froide, il dormait paisiblement. Du moins cela en avait tout l’air. Néanmoins, c’était tout le contraire qui se déroulait. Ce n’était pas un rêve qui le berçait dans de doux songes, mais bel et bien un cauchemar d’où ressortais vivement les blessures du passé. Des images défilaient sous ses yeux clos, l’allemand entendait encore le cri de Lise, s’effondrant en même temps que la toiture enflammée de la petite maison, il revoyait le sol meurtrier sous lui, couvert de sang et les flammes lui léchant le visage, meurtrières et taquines. Complètement envahis par des souvenirs tout sauf paisible, ses yeux se crispèrent, il commença à s’agiter légèrement. Il ne sentait pas le corps de la jeune femme collé au sien. Le fait qu’elle lui ait pris la main et qu’elle l’ait collée contre sa joue. Tout cela, il ne ressentait pas. La main du jeune homme posée contre la joue de Coralie se mit à trembler, une vive chaleur s’en émanant. Le feu qui coulait dans ses veines se stagnait. Puis le flux repris son cours, refroidissant alors la main du garçon.
    Soudainement il releva le buste, les yeux grands ouverts, le souffle haletant. Ren venait de se réveiller en sursaut, de sortir de son cauchemars de souvenirs. Sa main qui n’était pas collée contre la joue de Coralie s’agrippa au rebord du lit avant de se placer devant le regard de l’allemand. Il tremblait. Ce n’est qu’alors qu’il prit conscience du fait qu’elle était collée contre lui. Il se contenta de la regarder de son regard doré, sans plus d’explications. Il ne chercha pas à se dégager, ni de retirer la main qu’elle tenait contre sa joue. Non, il ne fit que la regarder. Son visage caché sous ses mèches blondes laissait refléter sa tristesse. Il se contenta de dire quelques brèves paroles.

    « Ce n’était qu’un cauchemar, un simple … cauchemar » Comme s’il tentait de se l’affirmer alors qu’il savait très bien que cela n’avait été que la réalité, des souvenirs cruelles qui refaisaient surfaces.

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Rêve d'un Jour. | Ren ♥ -   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyDim 20 Nov - 1:47

[ Je m'en fou j'aime tout ce que tu écris ! ]

    Ce fût au tour de Ren de se faire harceler par les mauvais rêves. Le jeune garçon se redressa soudainement, les yeux ronds comme des billes ne tardant pas lançer ce regard ébahi à Coralie. La main toujours dans la sienne, le blond reprit peu à peu ses esprits, son beau regard caché par ses longues mèches de cheveux blondes qui tombaient en cascade sur son visage d'ange.
    " Ce n’était qu’'un cauchemar, un simple … cauchemar "
    Le coyote laissa tomber une oreille sur le côté, les yeux remplis de questions. Il lui mentait surement. Ce cauchemar, pour le mettre dans un état pareil, c'est qu'il l'avait vécu. Elle lâcha la main de Ren, s'équartant quelque peu de lui pour le laissé respirer. La belle se mordit la lèvre inférieur, mal à l'aise. Ren devait avoir vécu des choses bien difficiles, plus profondes que ce qu'il lui avait expliqué quelques temps auparavent. Oui, le garçon cachait de profondes bléssures. Coralie se sentit ridicule, elle qui se plaignait toujours de sa petite vie, de la perte de son amour et surtout de cette lourde solitude si douloureuse aux yeux de la belle. Lui devait avoir perdu bien plus que ca. C'est comme honteuse qu'elle rentra légérement la queue vers les cuisses, attrapant par la suite le visage du blondinet dans le creu d'une main.

    " Chuut... Ca va Ren, ca va. Oubli ca. Rallonge toi, tout va bien. "

    Elle lui avait parlé avec son éternelle voix rassurante, chaude et délicate. Et comme pour mettre ses dires à éxécution, la rose entraîna Ren avec elle contre le lit, se retrouvant tout deux allongés. Quant à elle, elle redressa de nouveau le buste, passant un bras au dessus du jeune homme de manière à l'encadrer. Coralie voulait en savoir plus sur ce qui le tourmentait. Elle redressa une oreille, souriant chaleureusement à l'inconnu qui se trouvait plus bas qu'elle à présent. Des frissons apparurent sur les épaules nues de l'Anaril, cette dernière ayant le torse à présent hors couverture. Qu'importe. Son pouce et son index attrapèrent une mèche blonde qui cachait les magnifiques yeux miels de Ren, l'écartant, utilisant cela pour réfléchir à une manière de l'aborder.

    " Ren... Je peux savoir ce que tu as révé ?.. J'étais réveillée quand tu as cauchemardé, tu gigotais beaucoup. "

    Puis Coralie se ralongea à ses côtés, rabattant la couverture sur ses épaules. Maintenant qu'il était réveillé, la belle n'osait plus vraiment se coller à lui. Trop bizarre. Il l'aurait surement rejeté. Après tout, on ne change pas quelqu'un du jour au lendemain. Rectification : on ne change pas du tout quelqu'un. Elle mit ses cheveux en arrière de manière à ce qu'ils ne touchent pas Ren.

    " Enfin, si ca ne te dérange pas bien sur... Je suis peut être trop direct avec toi... Je sais jamais vraiment comment m'exprimer. Ne prend pas ca pour un interrogatoire, Ren... Je m'inquiète juste pour toi. "

    Ses joues à présent coloriées de rouge, le coyote se sentit une nouvelle fois ridicule. Pour qui devait-il la prendre ?.. Là voilà qui rougissait. Il ne fallait pa qu'il prenne sa dernière phrase pour une approche, elle était sincère, c'est tout. Et il avait l'air tellement plus vulnérable, comment ne pas s'inquiéter en voyant un joli ange comme Ren se réveiller en sursaut ?



Dernière édition par Coralie Karwosky le Sam 11 Fév - 18:25, édité 1 fois
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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyDim 20 Nov - 19:48



    «Chuut… Ca va Ren, ça va. Oubli ça. Rallonge toi, tout va bien »
    La douce voix maternelle de Coralie l’avait subitement sortit de sa torpeur. Son regard doré se plongea dans celui mielleux de la jeune anaril. Petit à petit son regard redevenait banal, la coloration or de ses pupilles se pigmentait de bruns pour finir par rendre leur aspect d’origine, c’est-à-dire cette couleur sombre, brune. Il n’eut pas le temps d’esquisser un geste, elle l’avait déjà rallongé sur le matelas. Néanmoins son regard restait perdu au plafond, comme si quelque chose de sensationnel s’y trouvait, alors que, bien sûr, cela n’était pas le cas. L’une de ces mèches blonde posée sur son visage se retrouva alors écartée par les fins doigts de la jeune femme. Il ne fit rien, trop absorbé par les images qu’il venait de voir. Tous ces souvenirs qui revenaient brusquement à la vie et qui l’étouffait de leurs énormes bras. Lui ne pouvait rien faire contre eux, son invulnérabilité disparue. Voilà, voilà pourquoi il ne fermait pas l’œil en temps normal. Il s’éfforcait à ne dormir que de courte durée et le moins souvent possible. Il faisait tout pour ne plus avoir à voir son passé. Malheureusement il y a des blessures qui ne cicatrices jamais totalement.
    « Ren… Je peux savoir ce que tu as rêvé ?... J’étais réveillée quand tu as cauchemardé, tu gigotais beaucoup. »
    Il repoussa la couverture, il n’en avait pas besoin. Son torse avait beau être nu, il n’en avait pas plus froid pour autant. Il n’y avait qu’une demi-obscurité dans la pièce mais cela restait pesant. Néanmoins, l’allemand n’avait aucune envie de de se retrouver face aux feux des lumières. Non, il préférait encore se morfondre dans la nuit noire. Il détourna le regard du plafond, détournant le visage du côté de la jeune femme. Avant même qu’il n’ait pu bouger ses lèvres, elle poursuivit.
    « Enfin, si ça ne te dérange pas bien sûr… Je suis peut-être trop direct avec toi… Je sais jamais vraiment comment m’exprimer. Ne prend pas ça pour un interrogatoire, Ren… Je m’inquiète juste pour toi. »
    Son regard brun se détourna du visage de la jeune femme pour retourner se plonger dans le décor insaisissable du plafond. Bientôt il le connaîtrait sur le bout des doigts ! Alors son visage se fit plus dur, ses traits innocents disparurent pour laisser place à l’éternelle froideur qu’émanait son visage de braise. Il serra les poings, fixant amèrement le plafond. Sa voix resta cinglante, comme à son habitude, cette froideur habituelle mais cette fois ci, il y avait un sentiment de plus qui se mêlait aux autres. Un sentiment d’impuissance face au passé qui le rendait d’autant plus intimidant.

    « Cela ne te regarde pas. Il y a certaines choses que tu ne dois pas savoir sur moi. »


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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyVen 10 Fév - 16:56


Entre les limites de la peur et de la honte
Tu commences à te demander pourquoi tu es venue
Où ai-je fais une erreur, j'ai perdu un ami
Quelque part avec un sentiment d'amertume
Je serais resté éveillé toute la nuit à tes côtés
Si j'avais su comment sauver une vie



    Il détourna les yeux et Coralie sentit son cœur bouillonner. C'était repartit. Ren recommençait à fixer le plafond, l'air absent pendant qu'elle l'observait, frêle, fragile… Seule.
    Le jeune homme l'avait pourtant bien laissé approcher jusque là… Pourquoi redevenir soudainement si froid ? Elle baissa les oreilles. Le silence redevenait pesant, intimidant. Elle détestait plus que tout le silence, et c'était sûrement pour cela que la jolie rose parlait constamment. Le silence, c'était la mort.

    " Cela ne te regarde pas. Il y a certaines choses que tu ne dois pas savoir sur moi. "

    Le coyote détourna les yeux, frustrée. Cet homme devait avoir vécu bien des choses pour être si froid si… Caractériel. Elle sortit des draps, plia les jambes avant de les entourer de ses bras pour poser mollement son visage dessus. Las.
    Au final, il aurait mieux fait de partir.
    Elle passa ses longs doigts dans sa chevelure rose puis tourna de nouveau le regard vers lui. Toujours dans son lit, les yeux dans le vide, son torse dépassant tout juste assez de la couverture pour qu'elle puisse un petit peu l'observer. Encore. Après tout, que faire de mieux dans une telle situation ? Oh, elle aurait eu quelques idées derrière la tête si l'homme qui se trouvait dans son lit n'était pas aussi distant et étrange. Manque de bol. Pauvre chérie.

    Coralie balaya du regard la vieille horloge qui semblait encore marcher, accroché par deux clous au mur : 3h20. Elle bailla sans même mettre la main devant la bouche. Après tout, le blondinet ne la regardait même pas, non… L'un des rares hommes à ne pas la dévorer du regard. Agréable mais tout de même peu flatteur. La rose entreprit donc de se rallonger, se mettant dans à peu près la même position que Ren, le torse à l'air libre (ou presque).

    " Je comprends. "

    Elle étira ses longues jambes musclées avant de fermer légèrement les yeux. Une trentaine de centimètre séparait à présent les deux jeunes gens. Elle n'était plus contre lui mais sentait tout de même cette chaleur qui émanait constamment du corps du jeune homme. C'était doux, agréable en cette si froide nuit. Elle adorait ca.
    Coralie laissa sa longue queue en panache se rétracter entre ses jambes. Ce calme plat devenait lourd, elle avait tellement envie de communiquer avec lui, qu'importe la manière…
    Alors, de manière plus malicieuse qu'autre chose, sans même le prévenir, elle vint se coller à lui. Non pas les jambes ou le bassin, mais l'entièreté de son corps. Priez qu'à présent il ne la rejette pas.

    " C'est tellement agréable, c'est si chaud... "

    Cette phrase ne lui était pas franchement destiné. L'anarile avait tout simplement parlée à voix haute sans réfléchir, rien de plus. Elle passa un bras autour de son torse pour sentir encore mieux son corps contre le sien, faisant cependant bien attention à ne pas toucher ses blessures. Cela faisait si longtemps… Tellement longtemps. Le temps où elle dormait tout contre l'amour de sa vie lui semblait à des années lumières à présent. C'était la plus belle période de sa vie. Tellement parfait.
    La solitude lui donnait parfois des envies suicidaires. Se retrouver toute seule était la pire chose qui pouvait lui arriver. La vie lui semblait si triste, sans couleur ni goût. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas eu la sensation d'être "heureuse". Au sens propre du terme. Amoureuse, comblée, sans problème, sans craindre quoi ou qui que ce soit.
    Elle se mordit la lèvre, fébrile. Il ne fallait pas craquer devant Ren, lui qui devait sans aucun doute la trouver faible et ridicule. Non, pas question de flancher.
    Sa queue vint affectueusement se frotter contre le genou du garçon. Ce n'était pas le moment de penser au malheur. Tout deux devaient se reprendre, construire une nouvelle vie, voir autre chose et surtout oublier.
    Elle lâcha un vague baiser sur l'épaule du blondinet, habitude qu'elle avait prise quand elle s'était mise avec son copain à présent disparu. C'était pour elle les meilleurs baisers au monde, avec ceux au front. Petites intentions banales aux yeux du monde, importantes pour les leurs.

    " Ne me rejette pas Ren... Elle entrouvrit légèrement ses doux yeux couleur du miel. Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi. "

    Un délicat sourire se dessina sur son visage. Petite fleure fragile qui avait besoin que l'on s'occupe d'elle pour être belle et gracieuse. Qui avait besoin de chaleur pour s’épanouir complètement.

    " J'aimerais que l'on oublient tout cette nuit Ren. Juste cette nuit. "

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Ren A. Ravenstein
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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyVen 10 Fév - 20:15

    Un frisson parcourut son échine.
    Aussi étrange qu’improbable, son corps, possédant une température relativement plus élevée que la moyenne, frissonnait. Un Malvienn dompteur de feu, procréant son propre pouvoir, pouvait-il ressentir le froid ? A croire qu’un pouvoir ne peut tout surmonter. Ren baignerait-il toujours dans un flot de tromperie, enveloppant jusqu’à même son existence ?

    Désemparé face à ce léger changement thermographique, l’allemand pointa, une fraction de seconde, son regard vers Coralie. Ce maigre temps lui laissa pourtant percevoir un bâillement de la part de la Coyote. Il suivit son regard, jusqu’à une vieille horloge qui indiquait 3h20. Il était encore tôt. Ren avait du mal à comprendre comment cette horloge aussi usée pouvait encore être en fonction. Il ne poserait pas la question. Cela lui semblait inutile, surtout qu’une telle question n’aurait guère de réponse adéquate. Qu’importe la personne, il m’étonnerait qu’elle vous réponde exactement la nature du problème. Aussi préféra-t-il rester silencieux, comme à son habitude.
    Il n’eut pas besoin de lancer à nouveau son regard vers Coralie pour comprendre que cette dernière avait repris place dans le lit, semi enveloppée par les draps blancs.
    Il resta allongé sur le dos, scrutant toujours le plafond de l’entrepôt. Il n’était pas des plus magnifiques qu’il avait pu voir, mais jusque-là, il ne semblait y apparaitre aucune dégradation flagrante. Entre autre, cet endroit semblait plutôt bien aménagé pour un entrepôt qui, de plus, venait d’être remis en fonction.

    Il avait du mal à comprendre ce que souhaitais cette jeune femme. Non, disons plutôt qu’il avait du mal à comprendre toute autre personne que lui. Et encore. Son être propre ne lui était pas entièrement contrôlable. Parfois envahit par des spasmes, d’autres fois agressifs ou encore, calme et serein. Comme à l’heure actuelle. La personnalité du garçon n’était pas vraiment définissable. Il changeait constamment. Un nouveau frisson parcourut son être mais cette fois, Coralie s’était rapprochée. Tant et si bien qu’elle s’était collée contre lui. Ren se sentait quelques peu perturbé. Lui qui n’avait jamais vraiment eu de contact avec une personne depuis le fâcheux incident. Cela lui faisait drôle, de voir cette femme, qui lui était peu connue, se blottir ainsi contre lui, comme s’il s’agissait de son petit ami.

    Malgré le fait qu’elle se blottisse ainsi, il n’y éprouvait rien de mal. Elle n’avait touché ses blessures ni même ne l’étreignait avec force. Non. Elle semblait douce. L’allemand détourna son regard brun vers la Coyote. Ainsi, leur visage lui semblait si proche. Il sentait son souffle contre son épaule. Ce n’était pas si désagréable au fond. Néanmoins, il remarqua l’effort qu’elle fournissait pour ne flancher, se mordant la lèvre inférieure. Il eut un léger sourire. A nouveau, on vint se frotter contre lui. Il s’agissait de la queue animale de la jeune femme, s’enroulant près de son genou. Une fois encore, il ouvrit de grands yeux, surpris par cette soudaine amitié. Il n’avait pas l’habitude d’être aussi proche d’une personne.

    « Ne me rejette pas Ren… Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi. J’aimerais que l’on oublient tout cette nuit Ren. Juste cette nuit. »

    Un délicat sourire éprit les lèvres de la rosée. Par ailleurs, elle venait d’entrouvrir ses doux yeux à la couleur mielleuse. Ces mots le surprirent d’autant plus que la température de son corps augmentait petit à petit. Quel était cette sensation de bien-être ? Cette soudaine envie … d’elle ? Ne comprenant plus grand-chose à la situation, il préféra ne pas réfléchir. Pour une fois, il laisserait son corps le guider, sans le freiner. Après tout, il ne faisait rien de mal. Ce n’est pas comme s’il allait la saigner. Non, c’était différent de toutes les situations qu’il avait pu connaître.

    « Juste cette nuit … » répétât-il, quelques peu confus.

    D’un geste quelque peu violent, il se redressa à demi. Il ne voulait pas être aussi brusque mais son corps, habitué au combat, réagissait de façon peu appropriée. Reprenant peu à peu contrôle de son être, Ren dévisagea la jeune femme ainsi que sa position. A présent, il se trouvait au-dessus d’elle, les deux bras tendus de chaque côté du corps svelte et élancé de Coralie. Ne sachant vraiment comment réagir, il resta ainsi quelques instants, son regard brun, se teintant quelques peu de doré, planté dans celui mielleux de sa camarade. Tout de même gêné, ses joues se teintèrent légèrement de rosées. Mr. Rabenstein rougissait ? Il ne ressemblait plus vraiment à l’homme fort et brutal. A ce moment même, il paraissait plus fragile, plus doux, laissant découvrir un visage sans tracas, quelque peu enfantin. Cela lui donnait un certain charme ainsi. Il passa une main dans sa chevelure dorée désordonnée. Qu’était-il donc en train de faire ? S’imaginait-il seulement que cela pourrait durer ? Elle avait bien dit, juste cette nuit, alors pourquoi ressentait-il un besoin plus ample encore qu’une nuit seule ?

    Cessant de réfléchir constamment, il se laissa guider par son instinc, passant une main dans la chevelure lisse et rosée de la jeune femme. Au même moment, il s’en rapprocha, collant son corps contre le sien, serrant le poignet blessé de la jeune femme d'une main ferme. Torse nu, vêtu simplement d’un pantalon noir, il était plutôt mignon ainsi ~ Enlaçant le corps souple et soyeux de Coralie, sa main gauche vint caresser sa hanche tandis qu’il déposait un baiser dans son cou. C’était si soudain, mais désormais il la désirait.

    « Une nuit ne suffirait pas à consoler nos peines. » lui souffla-t-il à l’oreille.

    Mais si jamais elle se liait à lui, elle deviendrait la cible des ses ennemis. Dieu seul sait combien il peut en avoir ! Mais, alors, peu lui importait, il improviserait. Ren ne savait plus vraiment quel était le bien du mal, le vrai du faux. Il avait cette désagréable impression, de n’être plus lui-même.


    [Désolée, c'est nul D:]

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Coralie Karwosky
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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptyVen 10 Fév - 22:08


Je me perds dans la beauté de ce que je vois
Le monde n'est pas aussi mal que ce qu'ils disent
Si tous les fils, si toutes les filles
S'arrêtaient pour en prendre conscience
Nous pourrions espérer que la haine s'apaise et que l'amour commence.



    Les prières silencieuses de la jeune femme avaient été exaucés : Rain ne la repoussait pas, à son plus grand bonheur. Il l'avait laissé s'allonger contre son corps, si chaud et si agréable à regarder. Il ne l'avait même pas regardé, ou du moins assez discrètement pour qu'elle ne puisse pas s'en rendre compte. Elle sentit la tête du blond se tourner vers elle, bientôt accompagné d'un léger sourire discret et doux. Elle sentait à présent son souffle chaud et calme tout près de son visage, c'était pour tout avouer quelque chose dont elle n'avait plus trop l'habitude. Ne serais-ce que cette si douce approche. Mais ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Mieux, c'était... Apaisant.
    Son pauvre petit coeur ratta un battement au moment où elle ouvrit les yeux, à la suite de sa désespérente prière à voix haute : il la regardait de ses beaux yeux jaunes en amande, mais d'une manière bien différente. Le regard de Ren était doux... Quelque chose de bien différent. Elle se rendit compte à ce moment ci à quel point il était beau.

    " Juste cette nuit … "

    Elle rougit. La voix du garçon était sans émotion particulière, peut être cela l'avait-il choqué de la part d'une parfaite inconnue ? Et bien non.
    C'est quelque peu déconcertée qu'elle l'observa se redresser de manière à être à moitier au dessus d'elle, ses bras des deux côtés de son si joli corps. Il resta ainsi quelques instants, les joues colorés d'un beau rose pale. Coralie rit intérieurement. C'était la première fois qu'il rougissait. C'était... Craquant. Il la scruta des yeux pendant un petit moment et pour tout avouer cela ne dérangea pas plus que ca notre Coyote, bien au contraire. Ce simple balayage des yeux sur son corps lui faisait plaisir. Il était si bon de plaire. Il passa une première fois sa main dans ses cheveux dorés avant de la passer dans la longue chevelure bonbon de l'anaril. Sa queue se mit à battre timidement. Elle rougit, déconcertée à son tour. Intimidée serait le mot le plus juste. Personne ne l'avait regardé ainsi depuis... Lui. Coralie laissa tomber ses oreilles en arrière, un léger sourire au coin des lèvres.
    Aucune surprise en sentant soudainement son corps se rapprocher sans aucune timidé du sien au point de s'y coller. Au contraire, c'est avec plaisir qu'elle laissa ses courbes de jeune femme s'afféssées sous les siennes. Ren attrapa fermement le poignet encore sensible de la rose d'une main avant de caresser doucement ses hanches. Nouveau battement de coeur raté en sentant ses douces lèvres se poser contre sa peau légérement halé.

    " Une nuit ne suffirait pas à consoler nos peines. "

    C'est vrai. Il avait raison. Mais cette nuit ci serait particulière. Pour lui comme pour elle, pour le meilleur et pour le pire.
    Nouveau sourire, dévoilant ses deux canines plus pointues que la normal. Ses mots était comme uen caresse, douce et agréable à recevoir. Une main vint se poser sur le fin visage du garçon, déssinant le contour de sa joue puis de son menton pour finir sur sa gorge. Oui, ses mots la touchait tout particulièrement.
    C'est presque désespérément qu'elle l'enlanca le plus délicatement possible, profitant au maximum de cette agréable étreinte qui se faisait à présent charnelle. Une main remonta le long de son dos pour finir sur sa nuque, qu'elle balaya à peine pour finir une nouvelle fois dans la chevelure du jeune homme. Elle rougit de nouveau lorsque son regard croisa le sien. Elle le désirait plus que tout à ce moment là.
    C'est avec un malicieux rictus que Coralie inversa les roles en basculant Ren sous elle. Assise à ses côtés mais les bras à son tour de part et autre du Malvienn. De sa main gauche, elle dessina les muscles saillants mais pas trop du garçon du bout des doigts. Il était beau. Et personne pouvait la contredire. Grand, fin et légérement musclé, des longs cheveux doux et brillants, un regard à faire fondre le plus dur d'entre nous... Elle le dévorait littéralement du regard. Coralie se baissa assez pour poser ses lèvres encore légérement maquillés dans le cou du blond puis un petit peu plus bas, au niveau du torse. Elle quitta son corps des yeux pour les plonger de nouveau dans le regard du jeune homme. Au même moment, presque instinctivement, l'Anaril enjamba Ren de manière à se retrouver à présent sur lui... Hors de toute couverture, de toute source de chaleur... A part lui. Seul lui comptait, après tout.
    Notre rose était donc là, le buste droit, avec pour seul vétement un short trop court, un débardeur et une chemise par contre trop grande. Elle la retira, génée par ce vétement qu'elle trouvait de trop, dévoilant au passage ses épaules presque nues. Sourire. Elle voulait qu'il la touche, être rien qu'à lui juste le temps d'une nuit. Elle voulait sentire ses lèvres sur son corps, son étreinte trop chaude pour être naturelle.

    Coralie pressa à son tour son corps contre le sien, à moitié allongée sur lui, ses courbes de jeune femme intimement coller à son torse. Ses lèvres se posèrent sur l'une des joues de Ren avant d'attérir enfin sur sa bouche. Enfin. Le contact était agréable, provoquant de légers frissons visibles sur la peau de l'anaril. C'était tellement... Bon. Bientôt, plus par gourmandise qu'autre chose, Coralie força l'entrée de la bouche de Ren pour venir y découvrir sa langue, la caressant doucement. Nouveaux frissons. Elle stoppa au bout d'un court moment cette agréable danse.

    " Profitons de celle ci, en attendant. "

    Elle avait oublié à quel point il était bon de désirer et de se faire désirer.

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Ren A. Ravenstein
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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 11 Fév - 0:08


    Un nouveau frisson.
    Mais ce frisson ne se traduisait pas par un brusque changement de température. Au contraire, ses veines bouillonnaient, son corps devait être particulièrement chaud. Agréable lorsque le temps se fait frisquet, comme ce soir-là. Non, ce frisson ne se traduisait pas ainsi, mais plutôt le qualifierait-on comme un frisson de plaisir, appréciant la douceur de ce contact qui les unissait. Ren n’esquissa pas un seul geste, alors qu’il sentait la douce main de Coralie remonter le long de son dos. Cette main vint se loger dans sa chevelure blonde. Il l’attrapa au passage, la posant délicatement contre sa joue. Son regard d’or ne quittait plus celui mielleux de la jeune femme. Il l’a vit rougir à ce croisement de regard. Quant à lui, il resta impassible, toujours quelques peu gêné, mais peu à peu il reprenait de l’assurance et redevenait l’homme fort et incontrôlable qu’il avait toujours été.

    Les draps qui les enveloppaient jusqu’alors furent, dans un brusque mouvement, éloignés, laissant désormais leurs corps sans couvertures, à la vue de chacun. Inversant les rôles, désormais c’était Ren qui se trouvait allongé, le dos appuyer contre le matelas. Quant à Coralie, elle se trouvait assise juste à ses côtés, l’entourant de ses fins bras. Sans doute s’amusait-elle, à dessiner ainsi les muscles saillants du jeune homme. Son corps frémit sous cette caresse pointilleuse. Elle devait trouver le Malvienn sacrément beau pour qu’il puisse se rendre compte qu’elle le dévorait littéralement du regard. A vrai dire, c’est vrai qu’il avait été plutôt gâté par mère nature celui-là. Une taille plutôt grande, une silhouette fine et élancée, de fins muscles pourtant bien distincts, sans compter ses cheveux, biens qu’en désordre, doux et soyeux. Quant à son regard, il n’y avait pas à dire, il avait quelque chose de spécial, surtout à ce moment-là. La couleur banale de ces yeux serait le brun mais face à sa nature Malvienn, son pouvoir l’avait doté de pupilles couleurs or, scintillait aussi précieusement que les bijoux de cette catégorie. Une vraie perle rare ~

    Un nouveau frémissement parcouru le corps du jeune homme lorsqu’il sentit ses douces lèvres se déposer sur son cou, puis son torse. Enfin le regard mielleux de Coralie rencontra à nouveau le sien lorsqu’elle en vint à enjamber son corps, se retrouvant, à son tour, sur lui. Un rapide mouvement, et elle se débarrassa de sa chemise, n’y portant que très peu d’intérêts. Ren put apprécier les courbes de la jeune femmes, parcourant son beau corps du regard. Lui aussi, la dévorait. Il faut dire que Coralie avait tout pour plaire. De fines courbes, une longue chevelure rosée rappelant certaines fleurs s’épanouissant rarement et de magnifiques yeux couleurs miel. Elle laissa échapper un sourire. Ce n’est qu’alors que Ren remarqua que son visage ne laissait filtrer aucune émotion. Mis à part son regard changeant, les traits de son visage ne s’étaient qu’adoucis, sans s’étirer plus que cela. Après tout, cette dureté faisait partie de son charme. A son tour, sa main vint longer son dos, relevant au passage le léger débardeur qu’elle portait. Puis ses deux mains se posèrent dans le dos de la jeune femme l’amenant contre lui. Au même moment, elle choisit de se presser contre lui, resserrant l’étreinte qu’il lui portait. Une fois encore, les douces lèvres de Coralie embrassèrent la peau du jeune homme, sa joue plus précisément. Et comme s’il devait d’advenir, elles attinrent sa bouche, échangeant un langoureux baiser alors qu’elle était parcourue de frisson. Ce contact provoqua, par la même occasion, un léger gêne, qui se traduisit pas un regard quelques peu surpris de l’allemand.

    « Profitons de celle-ci, en attendant. »

    Dire qu’au fond il ne savait rien d’elle et, qu’irrésistiblement, il s’y attachait peu à peu, comme elle s’était attachée si vite à lui. Le seul souci dans cette affaire, c’était qu’elle ne semblait prêter aucune attention aux sentiments du garçon. Elle pensait certainement lui voler une nuit et ne plus y refaire allusion. Or, Ren ne résonnait pas de cette façon. Les aventures d’une nuit, il ne connaissait pas et ne souhaitais pas non plus les découvrir. Si on le forçait à s’attacher à quelqu’un et qu’au final, il y parvenait, il ne la lâcherait plus, peu importe ce qu’elle puisse en dire ; Aussi, s’il la croisait en compagnie d’un autre, lui qui est si possessif, cela ne le laisserait pas inchangé. L’amour était une chose qu’on ne pouvait gâcher chez les Rabenstein.

    Il lui rendit son baiser, passant une main dans sa chevelure soyeuse et rosée, s’arrêtant au niveau de sa nuque qu’il pressa contre lui. Ainsi collés, le désir qu’il éprouvait se faisait plus intense encore. Son autre main parcourut le corps du Coyote, la caressant sans peine tant elle était peu vêtue. Néanmoins, l’allemand trouvait cette posture quelque peu étrange. Lui se voulait être toujours invulnérable, toujours le plus puissant se retrouvait sous elle, la regardant d’en bas, comme le faisait ces victimes endolories le suppliant de les épargner. Se trouverait-il être la victime d’un fléau dévastateur que l’on pourrait nommer : Coralie ?

    « Ce n’est pas une nuit seule que je désire. Me ferais-tu croire que c’est seulement ce que tu souhaites ? »

    Tout cela pour dire qu’en gros elle ne pourrait pas s’en aller à tire d’aile sans son accord. Sinon, mieux valait en finir tout de suite, histoire de ne pas regretter par la suite. ~ Ren caressa à nouveau son corps, le remontant jusqu’à sa gorge, sa joue, l’attirant à nouveau vers lui et lu volant un nouveau baiser. Tandis que son corps devait avoir la même température qu’un radiateur, brûlant d’excitation et de plaisir.




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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 11 Fév - 1:22

    La main baladeuse de Ren le long de son encolure eu l'effet d'une petite bombe dans son corps. Elle frisonnait, avait chaud et le désirait encore plus. Une deuxième main rejoignit la première. Ces dernières étaient dures, sans doute endurcies par les nombreuses bagarres dont le blond avait fait face. Elles étaient fermes mais rassurantes. Sentir ainsi ses longs doigts s'agiter le long de son dos était quelque chose de tout particulièrement agréable. Il l'amena bientôt contre elle avant de donner suite au baiser que la jeune femme avait entamé. Même ses baisers contrastaient avec le personnage. Sa langue était douce, lente bien que fougueuse. Et dieu sait qu'elle adorait cela.
    Cependant, la phrase que la rose avait sortit à la suite de ce baiser fou jeta comme un léger froid. Les traits du Rabenstein devenèrent un petit peu plus dur, plus abscents. A quoi réfléchissait-il ? Coralie avait-elle dit quelque chose de mal ?
    Elle laissa de côtés ses pensées en sentant les doigts du Malvienn s'entremeler dans sa chevelure rose bonbon et c'est sans résister qu'elle se laissa attirer tout contre lui. Une oreille tomba sur le côté et elle cacha son visage dans le cou du garçon en sentant sa seconde main devenir plus baladeuse, plus "sure d'elle" à présent.
    Coralie la sentit s'introduire dans son petit débardeur blanc, d'abord en bas de son dos avant de monter sans gène le long de sa colonne vertébrale. Elle redescendit en cascade sur ses flans ce qui eu pour effet de la faire légérement gémir. Petite honte. C'était chez elle un endroit tout particulièrement sensible qui lui provoquait toujours une vague de frémissements. Elle resserra son étreinte en relevant le visage.

    " Ce n’est pas une nuit seule que je désire. Me ferais-tu croire que c’est seulement ce que tu souhaites ? "

    Le coyote se redressa, interloquée. Presque choquée par de telles paroles. Il était donc "vrai" dans ce qu'il faisait ? Ce qu'il disait ? Ren ne faisait donc pas semblant comme elle le pensait ?
    Elle se retrouvait donc dans sa position de départ. Elle l'attrapa par les épaules de manière à l'attirer contre elle, ce dernier était donc assis. Il sembla profiter de l'occasion pour laisser aller une nouvelle fois ses mains contre son corps, toujours sous son débardeur. Sa main glissa comme une caresse le long de son ventre, dépassant sa poitrine qu'il n'éffleura même pas - sans doute pour ne pas brusquer les choses - avant d'arriver à sa gorge puis à sa joue qu'il prit dans la paume chaude de sa main. La gène avait vite disparu, laissant place à une excitation qui ne céssait d'accroitre et c'est sans peine qu'elle attrapa le baiser que lui tendait Ren. Hélas, notre Anaril stoppa plus ou moins rapidement le baisé, se souvenant de ce que le blond lui avait dit juste avant.

    " Je ne veux plus être toute seule Ren... Elle l'attira contre elle, le visage du garçon était tout proche de sa poitrine du fait qu'elle était assise sur lui. Je ne veux pas que tu partes, je veux tes bras, tes baisers... Tout ce que tu peux m'offrir. "

    La situation était plutôt cocasse. Ces deux là se connaissait depuis si peu de temps... Le destin dirons nous ? Non. Coralie n'était pas du genre à croire à de pareilles bétises. Elle l'avait juste sentit lorsqu'elle l'avait vu à l'hôpital. Elle savait au fond d'elle qu'elle ne pouvait pas le laisser s'envoler ainsi et ne plus jamais laisser de trace. Intuition ? Surement. Dans tout les cas, elle le voulait maintenant pour elle et elle seule. La jeune femme ne voulait plus sentir cette douce chaleur s'éloigner.
    D'un geste presque fébrile, la rose plongea ses doigts dans les cheveux blé de Ren, un immense sourire aux lèvres. Non pas doux ni quoi que ce soit d'autre. Un sourire heureux, soulagé. Elle plongea une nouvelle fois son regard dans le sien.

    " Je te veux tout entier Ren. Pour cette nuit et celles qui suivront. "

    Ses yeux miels se mirent à briller avant de devenir légérement humide. Elle semblait voir à présent le bout du tunnel, une légère lueur pointait le bout de son nez. Enfin. Elle l'avait tellement attendu.
    Coralie l'embrassa pour cacher les quelques larmes qui commençaient à perler tout en le poussant en arrière de manière à ce qu'il s'allonge. Sa langue - à elle - se fit soudainement moins douce, plus fougueuse. L'anaril dégagea sa main des cheveux de Ren pour venir la poser contre son visage, écartant au passage quelques mèches blondes rebelles. Ses lèvres se déplacèrent sur sa joue puis sur son cou, qu'elle lasséra bien vite de baisers plus brulants les uns que les autres.

    " Tu es sur de ce que tu veux ?... Un sourire plein de malice illumina son visage. Si tu m'appartiens je peux t'assurer que je ne te laisserais plus jamais partir... C'est vraiment ce que tu désires ? "

    Humour ou non, on ne le saura surement jamais. Mais c'est ce qui semblait se faire entendre dans la voix de la filles aux cheveux roses. Elle voulait à son tour en être sur. Coralie commencait à trop s'attacher à lui pour que ce soit quelque chose juste pour le plaisir.
    Le visage toujours dans son cou, elle pressa avec un semblant de provocation son corps contre le sien. A présent, la seule chose et unique chose qu'elle voulait était de le sentir fondre en elle, sentir ses mains et ses lèvres se balader à sa guise sur ce corps qu'elle était prête à lui offrir entièrement.

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Ren A. Ravenstein
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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 11 Fév - 13:32


    Son visage ne laissait rien transparaitre.
    Les mots que prononçait Ren étaient irréfléchis, il en prenait peu à peu conscience. Ses propres phrases avaient eu l’effet d’une bombe à retardement qui prenait peu à peu, une ampleur inconsidérée. Il faut se dire, et se rappeler que le jeune Malvienn a une personnalité bien à lui. Un même être disséqué en deux parties égales prenant tour à tour leurs rôles. L’un froid et distant, se préoccupant quelque peu de son entourage tout de même, l’autre irréfléchi et brutal, avide de toute forme qui pourrait lui apporter un quelconque plaisir. Mais il n’y avait aucun rapport avec une double personnalité. C’était loin d’être cela. Non. Considérons plutôt le fait qu’il servit, entre autre, de cobaye tout au long de son enfance. Aussi l’avait-on peut-être doté d’un dispositif qui laissait sa conscience à part. Qui sait ? Même lui n’avait aucune connaissance de son corps et de ses réactions. Le fait qu’il soit constamment prit part de violentes impulsions meurtrières.

    Retournons au fait que l’allemand venait subitement de prendre conscience d’un fait important à ses yeux. Bien loin d’être un mignon mouton blanc à qui la vie souriait d’elle-même, lui était plutôt ce même mouton, tâché à grosse gouttes de sangs, saigné jusqu’à la chair, s’en prenant à ses agresseurs. Aussi venait-il de se souvenir du fait qu’il était recherché par quelques nombreuses bandes de malfrats en tout genre lui en voulant pour de multiples raisons. Appartenir à Coralie, s’était l’impliquer dans ses combats perpétuels, la voir être prise pour cible, rien que pour l’attirer, lui. Merde. Ce n’était vraiment pas ce qu’il souhaitait. Impliquer d’autre personne que lui dans ses petites affaires personnelles à régler, ce n’était vraiment pas son genre. Lui qui avait toujours été et désirais sans doute encore, rester seul dans ce monde puant le chien.

    Coralie l’attira contre elle, se retrouvant assis, son visage proche de sa poitrine. Ce n’est qu’alors qu’il reprit conscience du fait qu’elle était toujours là, contre lui et qu’elle risquait sa peau sans le savoir. Il sentit sa main caresser ses blonds cheveux, plongeant son regard dans le sien, souriant de plus belle. Regard qu’il évita au vue des pensées qui venaient de le submergé. Il reçut un nouveau baiser fougueux alors qu’elle renvoyait son dos contre le matelas. Malgré tout, il frémit lorsqu’elle déposa quelques baisers dans son cou.

    « Tu es sur de ce que tu veux ?...
    Non, justement

    Si tu m’appartiens je peux t’assurer que je ne te laisserais plus jamais partir…
    C’est ce que je crains, malheureusement…

    C’est vraiment ce que tu désires ? »

    La voix de Coralie s’était teintée d’une pointe d’humour. Humour qui ne laissa aucun sourire sur le visage du garçon. Ce dernier s’était refait froid et distant. Au plus grand malheur de la jeune femme, je suppose. Elle eut l’idée de presser son corps contre le sien. Ce qui arrangea, entre autre, l’allemand. Par la même occasion, il en profita pour se repousser d’un bras et échanger à nouveau les rôles. Une fois de plus, il se trouvait au-dessus d’elle. Mais son regard ne venait plus chercher le sien, ni même ses courbes.

    « Merde. »

    Il saisit le visage de Coralie, le pressant contre le sien, et vint l’embrasser fougueusement avant de bondir hors du lit. Il ne mit que quelques secondes à retrouver la chemise qu’elle lui avait prêtée, l’enfilant dans un geste précipité. Il n’esquissa pas un seul regard vers le jeune femme, tournant la poignée de la petite porte de la chambre, s’engouffrant dans le couloir pour déboucher presque aussitôt dans le petit salon.
    On pourrait croire qu’il cherchait à éviter de répondre, trop confus, alors que c’était lui-même qui avait laissé la conversation débouchée sur le sujet. Mais c’était loin d’être le cas. Il fuyait une situation qui le mettra en péril. Merde. Il passait vraiment pour un con.


    [Ouais, c'est nul, mais bon ...]

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Coralie Karwosky
Coralie Karwosky



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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. EmptySam 11 Fév - 14:14


Gelée à l'intérieur sans ton contact
Sans ton amour, chéri
Seul toi réprésentes la vie parmi les morts


    Son coeur s'emballa en le sentant frémir sous ses lèvres avide de son corp, de lui. La chaleur de l'être de Ren la rendait folle, elle le voulait maintenant encore plus.
    L'excitation retomba en voyant son si beau sourire disparaitre. Il sembla soudainement abscent, ailleurs... Elle baissa les oreilles quand au même moment elle se retrouva sous le jeune homme. La situation aurait pu lui plaire si les yeux de celui qu'elle désirait ne trahissait pas l'embarat qu'il éprouvait.

    " Merde. "

    Aucune réaction. Son visage trouva place entre les longs doigts de Ren avant qu'il l'embrasse avec fougue et passion. Le baiser fu court, bien trop au gout de notre rose qui ne comprit pas la réaction qui suivit. Il bondit du lit comme un fou, remit la chemise qu'elle lui avait prétté puis lui tourna le dos sans même lui jeté un seul regard.
    Toujours allongée sur le matela, Coralie comprit de suite qu'il se défilait. Il lui avait dit quelques heures auparavant qu'il avait des hommes à ses trousses... Avait-il peur pour elle ? Ou comprennait-il qu'on ne jouait pas avec l'amour ? Non... Certainement pas avec ca. Elle se redressa à son tour, croisant les bras pour affronter le froid lorsqu'elle pénétra dans le salon où il était là, stoique. Elle s'en approcha sans pour autant en être trop près. Un bon mètre, au moins. Il voulait fuir donc ? Bien.
    Sa longue queue grise fouetta dangereusement l'air. Elle n'était pas bète au point de ne pas comprendre ce qu'il comptait faire.

    " Tu veux partir donc ? Je ne te retiendrais pas. Je ne te retiendrais plus."

    Ses mots étaient tranchants. Coralie grimaca, dévoilant des dents plus pointues que la normal. Elle ne comprenait pas vraiment ses sentiments du moment, partagé entre la peine et la colère. Il ne fallait pas flancher devant lui maintenant, certainement pas. Mais il ne semblait pas se rendre compte à quel point il la ferrait souffrir en s'en allant.
    Elle le contourna de manière à se retrouver façe à lui, toujours à un bon mètre.

    " On ne change jamais hein ? J'imagine que tu as de très bonnes raison de t'enfuir, aucune de faire souffrir quelqu'un. Va-t-en Ren, maintenant. "

    Elle se mordit la lèvre pour retenir ses larmes de couleur de ses beaux yeux jaunes. Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux tant sa peine étant grande. Une première larme coula contre son gré. Le bonheur était décidemment de courte durée. L'anaril allait se retrouver encore une fois seule au monde, encore plus malheureuse que jamais.

    " J'aurais mieux fait de ne jamais courir derrière toi. C'est la seconde fois que l'on se croise Ren. Il n'y en aura pas une troisième. "

    Seconde larme. Puis troisième.
    Elle les éffaca le plus vite possible du revers de la main pour ne pas montrer à quel point elle était triste qu'il soit de nouveau loin d'elle. Après avoir reçu sa chaleur, ses caresses, savoir qu'elle n'en aurait plus jamais droit la rendait dingue.
    Elle leva les yeux pour lui lançer un regard assassin, remplis de colère qui tranchait avec la peine qu'elle épprouvait à ce moment là. Il restait là, droit comme un I, les yeux dans le vide. Le voir comme ca l'énervait encore plus. Un grommellement semblable à celui d'un chien résonna au fond de sa gorge avant de montrer les crocs, par instinct.

    " Aller, dégage. Ne te retourne pas ... Degage ! "

    Elle baissa de nouveau les yeux pour ne pas le voir réagir. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas eu un tel chagrin. Pauvre idiote. Pour quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, en plus.
    Va courir les méchants, idiot. Va et reste seul.
    Elle baissa assez la tête pour le prendre dans l'une de ses mains, ses larmes silencieuses revenant à nouveau. Il fallait qu'il parte, et vite. Il fallait qu'elle... L'oublie. Qu'elle essaye, du moins.
    Au final, elle était faible.

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