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 Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.

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Ren A. Ravenstein
Ren A. Ravenstein



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Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 19 Nov - 21:30


    [Hum … Mon post n’a aucun sens …]

    Il s’était assoupit. Les yeux clos, son visage était moins dur. Il aurait presque pu avoir une expression douce, comme vulnérable. Et pourtant il en restait particulièrement froid et ce, malgré le fait que le feu coule dans ses veines. Le feu reste un élément mystérieux. Parfois il représente la destruction, jusqu’à la mort. Et d’en d’autres cas, il représente la vie éternelle, comme le phénix qui renait de ses cendres. Il y a long à dire sur les pouvoirs des flammes dont a hérité Ren. Involontairement d’ailleurs. Mais ces pouvoirs étranges lui conféraient une puissance étrange. Comme vis-à-vis de ses blessures, elles lui faisaient beaucoup moins mal qu’à un être humain banal. Un peu comme si ces flammes le guérissait plus rapidement où l’empêchait de souffrir. Déjà n’étant pas tout à fait normal à la base, déjà invulnérable face à certains types de blessures physiques, l’allemand n’en ressortait que plus fort au fond.
    Allongé sur le lit, dans la pièce froide, il dormait paisiblement. Du moins cela en avait tout l’air. Néanmoins, c’était tout le contraire qui se déroulait. Ce n’était pas un rêve qui le berçait dans de doux songes, mais bel et bien un cauchemar d’où ressortais vivement les blessures du passé. Des images défilaient sous ses yeux clos, l’allemand entendait encore le cri de Lise, s’effondrant en même temps que la toiture enflammée de la petite maison, il revoyait le sol meurtrier sous lui, couvert de sang et les flammes lui léchant le visage, meurtrières et taquines. Complètement envahis par des souvenirs tout sauf paisible, ses yeux se crispèrent, il commença à s’agiter légèrement. Il ne sentait pas le corps de la jeune femme collé au sien. Le fait qu’elle lui ait pris la main et qu’elle l’ait collée contre sa joue. Tout cela, il ne ressentait pas. La main du jeune homme posée contre la joue de Coralie se mit à trembler, une vive chaleur s’en émanant. Le feu qui coulait dans ses veines se stagnait. Puis le flux repris son cours, refroidissant alors la main du garçon.
    Soudainement il releva le buste, les yeux grands ouverts, le souffle haletant. Ren venait de se réveiller en sursaut, de sortir de son cauchemars de souvenirs. Sa main qui n’était pas collée contre la joue de Coralie s’agrippa au rebord du lit avant de se placer devant le regard de l’allemand. Il tremblait. Ce n’est qu’alors qu’il prit conscience du fait qu’elle était collée contre lui. Il se contenta de la regarder de son regard doré, sans plus d’explications. Il ne chercha pas à se dégager, ni de retirer la main qu’elle tenait contre sa joue. Non, il ne fit que la regarder. Son visage caché sous ses mèches blondes laissait refléter sa tristesse. Il se contenta de dire quelques brèves paroles.

    « Ce n’était qu’un cauchemar, un simple … cauchemar » Comme s’il tentait de se l’affirmer alors qu’il savait très bien que cela n’avait été que la réalité, des souvenirs cruelles qui refaisaient surfaces.

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Rêve d'un Jour. | Ren ♥ -   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptyDim 20 Nov - 1:47

[ Je m'en fou j'aime tout ce que tu écris ! ]

    Ce fût au tour de Ren de se faire harceler par les mauvais rêves. Le jeune garçon se redressa soudainement, les yeux ronds comme des billes ne tardant pas lançer ce regard ébahi à Coralie. La main toujours dans la sienne, le blond reprit peu à peu ses esprits, son beau regard caché par ses longues mèches de cheveux blondes qui tombaient en cascade sur son visage d'ange.
    " Ce n’était qu’'un cauchemar, un simple … cauchemar "
    Le coyote laissa tomber une oreille sur le côté, les yeux remplis de questions. Il lui mentait surement. Ce cauchemar, pour le mettre dans un état pareil, c'est qu'il l'avait vécu. Elle lâcha la main de Ren, s'équartant quelque peu de lui pour le laissé respirer. La belle se mordit la lèvre inférieur, mal à l'aise. Ren devait avoir vécu des choses bien difficiles, plus profondes que ce qu'il lui avait expliqué quelques temps auparavent. Oui, le garçon cachait de profondes bléssures. Coralie se sentit ridicule, elle qui se plaignait toujours de sa petite vie, de la perte de son amour et surtout de cette lourde solitude si douloureuse aux yeux de la belle. Lui devait avoir perdu bien plus que ca. C'est comme honteuse qu'elle rentra légérement la queue vers les cuisses, attrapant par la suite le visage du blondinet dans le creu d'une main.

    " Chuut... Ca va Ren, ca va. Oubli ca. Rallonge toi, tout va bien. "

    Elle lui avait parlé avec son éternelle voix rassurante, chaude et délicate. Et comme pour mettre ses dires à éxécution, la rose entraîna Ren avec elle contre le lit, se retrouvant tout deux allongés. Quant à elle, elle redressa de nouveau le buste, passant un bras au dessus du jeune homme de manière à l'encadrer. Coralie voulait en savoir plus sur ce qui le tourmentait. Elle redressa une oreille, souriant chaleureusement à l'inconnu qui se trouvait plus bas qu'elle à présent. Des frissons apparurent sur les épaules nues de l'Anaril, cette dernière ayant le torse à présent hors couverture. Qu'importe. Son pouce et son index attrapèrent une mèche blonde qui cachait les magnifiques yeux miels de Ren, l'écartant, utilisant cela pour réfléchir à une manière de l'aborder.

    " Ren... Je peux savoir ce que tu as révé ?.. J'étais réveillée quand tu as cauchemardé, tu gigotais beaucoup. "

    Puis Coralie se ralongea à ses côtés, rabattant la couverture sur ses épaules. Maintenant qu'il était réveillé, la belle n'osait plus vraiment se coller à lui. Trop bizarre. Il l'aurait surement rejeté. Après tout, on ne change pas quelqu'un du jour au lendemain. Rectification : on ne change pas du tout quelqu'un. Elle mit ses cheveux en arrière de manière à ce qu'ils ne touchent pas Ren.

    " Enfin, si ca ne te dérange pas bien sur... Je suis peut être trop direct avec toi... Je sais jamais vraiment comment m'exprimer. Ne prend pas ca pour un interrogatoire, Ren... Je m'inquiète juste pour toi. "

    Ses joues à présent coloriées de rouge, le coyote se sentit une nouvelle fois ridicule. Pour qui devait-il la prendre ?.. Là voilà qui rougissait. Il ne fallait pa qu'il prenne sa dernière phrase pour une approche, elle était sincère, c'est tout. Et il avait l'air tellement plus vulnérable, comment ne pas s'inquiéter en voyant un joli ange comme Ren se réveiller en sursaut ?



Dernière édition par Coralie Karwosky le Sam 11 Fév - 18:25, édité 1 fois
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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptyDim 20 Nov - 19:48



    «Chuut… Ca va Ren, ça va. Oubli ça. Rallonge toi, tout va bien »
    La douce voix maternelle de Coralie l’avait subitement sortit de sa torpeur. Son regard doré se plongea dans celui mielleux de la jeune anaril. Petit à petit son regard redevenait banal, la coloration or de ses pupilles se pigmentait de bruns pour finir par rendre leur aspect d’origine, c’est-à-dire cette couleur sombre, brune. Il n’eut pas le temps d’esquisser un geste, elle l’avait déjà rallongé sur le matelas. Néanmoins son regard restait perdu au plafond, comme si quelque chose de sensationnel s’y trouvait, alors que, bien sûr, cela n’était pas le cas. L’une de ces mèches blonde posée sur son visage se retrouva alors écartée par les fins doigts de la jeune femme. Il ne fit rien, trop absorbé par les images qu’il venait de voir. Tous ces souvenirs qui revenaient brusquement à la vie et qui l’étouffait de leurs énormes bras. Lui ne pouvait rien faire contre eux, son invulnérabilité disparue. Voilà, voilà pourquoi il ne fermait pas l’œil en temps normal. Il s’éfforcait à ne dormir que de courte durée et le moins souvent possible. Il faisait tout pour ne plus avoir à voir son passé. Malheureusement il y a des blessures qui ne cicatrices jamais totalement.
    « Ren… Je peux savoir ce que tu as rêvé ?... J’étais réveillée quand tu as cauchemardé, tu gigotais beaucoup. »
    Il repoussa la couverture, il n’en avait pas besoin. Son torse avait beau être nu, il n’en avait pas plus froid pour autant. Il n’y avait qu’une demi-obscurité dans la pièce mais cela restait pesant. Néanmoins, l’allemand n’avait aucune envie de de se retrouver face aux feux des lumières. Non, il préférait encore se morfondre dans la nuit noire. Il détourna le regard du plafond, détournant le visage du côté de la jeune femme. Avant même qu’il n’ait pu bouger ses lèvres, elle poursuivit.
    « Enfin, si ça ne te dérange pas bien sûr… Je suis peut-être trop direct avec toi… Je sais jamais vraiment comment m’exprimer. Ne prend pas ça pour un interrogatoire, Ren… Je m’inquiète juste pour toi. »
    Son regard brun se détourna du visage de la jeune femme pour retourner se plonger dans le décor insaisissable du plafond. Bientôt il le connaîtrait sur le bout des doigts ! Alors son visage se fit plus dur, ses traits innocents disparurent pour laisser place à l’éternelle froideur qu’émanait son visage de braise. Il serra les poings, fixant amèrement le plafond. Sa voix resta cinglante, comme à son habitude, cette froideur habituelle mais cette fois ci, il y avait un sentiment de plus qui se mêlait aux autres. Un sentiment d’impuissance face au passé qui le rendait d’autant plus intimidant.

    « Cela ne te regarde pas. Il y a certaines choses que tu ne dois pas savoir sur moi. »


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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 16:56


Entre les limites de la peur et de la honte
Tu commences à te demander pourquoi tu es venue
Où ai-je fais une erreur, j'ai perdu un ami
Quelque part avec un sentiment d'amertume
Je serais resté éveillé toute la nuit à tes côtés
Si j'avais su comment sauver une vie



    Il détourna les yeux et Coralie sentit son cœur bouillonner. C'était repartit. Ren recommençait à fixer le plafond, l'air absent pendant qu'elle l'observait, frêle, fragile… Seule.
    Le jeune homme l'avait pourtant bien laissé approcher jusque là… Pourquoi redevenir soudainement si froid ? Elle baissa les oreilles. Le silence redevenait pesant, intimidant. Elle détestait plus que tout le silence, et c'était sûrement pour cela que la jolie rose parlait constamment. Le silence, c'était la mort.

    " Cela ne te regarde pas. Il y a certaines choses que tu ne dois pas savoir sur moi. "

    Le coyote détourna les yeux, frustrée. Cet homme devait avoir vécu bien des choses pour être si froid si… Caractériel. Elle sortit des draps, plia les jambes avant de les entourer de ses bras pour poser mollement son visage dessus. Las.
    Au final, il aurait mieux fait de partir.
    Elle passa ses longs doigts dans sa chevelure rose puis tourna de nouveau le regard vers lui. Toujours dans son lit, les yeux dans le vide, son torse dépassant tout juste assez de la couverture pour qu'elle puisse un petit peu l'observer. Encore. Après tout, que faire de mieux dans une telle situation ? Oh, elle aurait eu quelques idées derrière la tête si l'homme qui se trouvait dans son lit n'était pas aussi distant et étrange. Manque de bol. Pauvre chérie.

    Coralie balaya du regard la vieille horloge qui semblait encore marcher, accroché par deux clous au mur : 3h20. Elle bailla sans même mettre la main devant la bouche. Après tout, le blondinet ne la regardait même pas, non… L'un des rares hommes à ne pas la dévorer du regard. Agréable mais tout de même peu flatteur. La rose entreprit donc de se rallonger, se mettant dans à peu près la même position que Ren, le torse à l'air libre (ou presque).

    " Je comprends. "

    Elle étira ses longues jambes musclées avant de fermer légèrement les yeux. Une trentaine de centimètre séparait à présent les deux jeunes gens. Elle n'était plus contre lui mais sentait tout de même cette chaleur qui émanait constamment du corps du jeune homme. C'était doux, agréable en cette si froide nuit. Elle adorait ca.
    Coralie laissa sa longue queue en panache se rétracter entre ses jambes. Ce calme plat devenait lourd, elle avait tellement envie de communiquer avec lui, qu'importe la manière…
    Alors, de manière plus malicieuse qu'autre chose, sans même le prévenir, elle vint se coller à lui. Non pas les jambes ou le bassin, mais l'entièreté de son corps. Priez qu'à présent il ne la rejette pas.

    " C'est tellement agréable, c'est si chaud... "

    Cette phrase ne lui était pas franchement destiné. L'anarile avait tout simplement parlée à voix haute sans réfléchir, rien de plus. Elle passa un bras autour de son torse pour sentir encore mieux son corps contre le sien, faisant cependant bien attention à ne pas toucher ses blessures. Cela faisait si longtemps… Tellement longtemps. Le temps où elle dormait tout contre l'amour de sa vie lui semblait à des années lumières à présent. C'était la plus belle période de sa vie. Tellement parfait.
    La solitude lui donnait parfois des envies suicidaires. Se retrouver toute seule était la pire chose qui pouvait lui arriver. La vie lui semblait si triste, sans couleur ni goût. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas eu la sensation d'être "heureuse". Au sens propre du terme. Amoureuse, comblée, sans problème, sans craindre quoi ou qui que ce soit.
    Elle se mordit la lèvre, fébrile. Il ne fallait pas craquer devant Ren, lui qui devait sans aucun doute la trouver faible et ridicule. Non, pas question de flancher.
    Sa queue vint affectueusement se frotter contre le genou du garçon. Ce n'était pas le moment de penser au malheur. Tout deux devaient se reprendre, construire une nouvelle vie, voir autre chose et surtout oublier.
    Elle lâcha un vague baiser sur l'épaule du blondinet, habitude qu'elle avait prise quand elle s'était mise avec son copain à présent disparu. C'était pour elle les meilleurs baisers au monde, avec ceux au front. Petites intentions banales aux yeux du monde, importantes pour les leurs.

    " Ne me rejette pas Ren... Elle entrouvrit légèrement ses doux yeux couleur du miel. Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi. "

    Un délicat sourire se dessina sur son visage. Petite fleure fragile qui avait besoin que l'on s'occupe d'elle pour être belle et gracieuse. Qui avait besoin de chaleur pour s’épanouir complètement.

    " J'aimerais que l'on oublient tout cette nuit Ren. Juste cette nuit. "

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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 20:15

    Un frisson parcourut son échine.
    Aussi étrange qu’improbable, son corps, possédant une température relativement plus élevée que la moyenne, frissonnait. Un Malvienn dompteur de feu, procréant son propre pouvoir, pouvait-il ressentir le froid ? A croire qu’un pouvoir ne peut tout surmonter. Ren baignerait-il toujours dans un flot de tromperie, enveloppant jusqu’à même son existence ?

    Désemparé face à ce léger changement thermographique, l’allemand pointa, une fraction de seconde, son regard vers Coralie. Ce maigre temps lui laissa pourtant percevoir un bâillement de la part de la Coyote. Il suivit son regard, jusqu’à une vieille horloge qui indiquait 3h20. Il était encore tôt. Ren avait du mal à comprendre comment cette horloge aussi usée pouvait encore être en fonction. Il ne poserait pas la question. Cela lui semblait inutile, surtout qu’une telle question n’aurait guère de réponse adéquate. Qu’importe la personne, il m’étonnerait qu’elle vous réponde exactement la nature du problème. Aussi préféra-t-il rester silencieux, comme à son habitude.
    Il n’eut pas besoin de lancer à nouveau son regard vers Coralie pour comprendre que cette dernière avait repris place dans le lit, semi enveloppée par les draps blancs.
    Il resta allongé sur le dos, scrutant toujours le plafond de l’entrepôt. Il n’était pas des plus magnifiques qu’il avait pu voir, mais jusque-là, il ne semblait y apparaitre aucune dégradation flagrante. Entre autre, cet endroit semblait plutôt bien aménagé pour un entrepôt qui, de plus, venait d’être remis en fonction.

    Il avait du mal à comprendre ce que souhaitais cette jeune femme. Non, disons plutôt qu’il avait du mal à comprendre toute autre personne que lui. Et encore. Son être propre ne lui était pas entièrement contrôlable. Parfois envahit par des spasmes, d’autres fois agressifs ou encore, calme et serein. Comme à l’heure actuelle. La personnalité du garçon n’était pas vraiment définissable. Il changeait constamment. Un nouveau frisson parcourut son être mais cette fois, Coralie s’était rapprochée. Tant et si bien qu’elle s’était collée contre lui. Ren se sentait quelques peu perturbé. Lui qui n’avait jamais vraiment eu de contact avec une personne depuis le fâcheux incident. Cela lui faisait drôle, de voir cette femme, qui lui était peu connue, se blottir ainsi contre lui, comme s’il s’agissait de son petit ami.

    Malgré le fait qu’elle se blottisse ainsi, il n’y éprouvait rien de mal. Elle n’avait touché ses blessures ni même ne l’étreignait avec force. Non. Elle semblait douce. L’allemand détourna son regard brun vers la Coyote. Ainsi, leur visage lui semblait si proche. Il sentait son souffle contre son épaule. Ce n’était pas si désagréable au fond. Néanmoins, il remarqua l’effort qu’elle fournissait pour ne flancher, se mordant la lèvre inférieure. Il eut un léger sourire. A nouveau, on vint se frotter contre lui. Il s’agissait de la queue animale de la jeune femme, s’enroulant près de son genou. Une fois encore, il ouvrit de grands yeux, surpris par cette soudaine amitié. Il n’avait pas l’habitude d’être aussi proche d’une personne.

    « Ne me rejette pas Ren… Ca fait tellement longtemps que je ne me suis pas sentie ainsi. J’aimerais que l’on oublient tout cette nuit Ren. Juste cette nuit. »

    Un délicat sourire éprit les lèvres de la rosée. Par ailleurs, elle venait d’entrouvrir ses doux yeux à la couleur mielleuse. Ces mots le surprirent d’autant plus que la température de son corps augmentait petit à petit. Quel était cette sensation de bien-être ? Cette soudaine envie … d’elle ? Ne comprenant plus grand-chose à la situation, il préféra ne pas réfléchir. Pour une fois, il laisserait son corps le guider, sans le freiner. Après tout, il ne faisait rien de mal. Ce n’est pas comme s’il allait la saigner. Non, c’était différent de toutes les situations qu’il avait pu connaître.

    « Juste cette nuit … » répétât-il, quelques peu confus.

    D’un geste quelque peu violent, il se redressa à demi. Il ne voulait pas être aussi brusque mais son corps, habitué au combat, réagissait de façon peu appropriée. Reprenant peu à peu contrôle de son être, Ren dévisagea la jeune femme ainsi que sa position. A présent, il se trouvait au-dessus d’elle, les deux bras tendus de chaque côté du corps svelte et élancé de Coralie. Ne sachant vraiment comment réagir, il resta ainsi quelques instants, son regard brun, se teintant quelques peu de doré, planté dans celui mielleux de sa camarade. Tout de même gêné, ses joues se teintèrent légèrement de rosées. Mr. Rabenstein rougissait ? Il ne ressemblait plus vraiment à l’homme fort et brutal. A ce moment même, il paraissait plus fragile, plus doux, laissant découvrir un visage sans tracas, quelque peu enfantin. Cela lui donnait un certain charme ainsi. Il passa une main dans sa chevelure dorée désordonnée. Qu’était-il donc en train de faire ? S’imaginait-il seulement que cela pourrait durer ? Elle avait bien dit, juste cette nuit, alors pourquoi ressentait-il un besoin plus ample encore qu’une nuit seule ?

    Cessant de réfléchir constamment, il se laissa guider par son instinc, passant une main dans la chevelure lisse et rosée de la jeune femme. Au même moment, il s’en rapprocha, collant son corps contre le sien, serrant le poignet blessé de la jeune femme d'une main ferme. Torse nu, vêtu simplement d’un pantalon noir, il était plutôt mignon ainsi ~ Enlaçant le corps souple et soyeux de Coralie, sa main gauche vint caresser sa hanche tandis qu’il déposait un baiser dans son cou. C’était si soudain, mais désormais il la désirait.

    « Une nuit ne suffirait pas à consoler nos peines. » lui souffla-t-il à l’oreille.

    Mais si jamais elle se liait à lui, elle deviendrait la cible des ses ennemis. Dieu seul sait combien il peut en avoir ! Mais, alors, peu lui importait, il improviserait. Ren ne savait plus vraiment quel était le bien du mal, le vrai du faux. Il avait cette désagréable impression, de n’être plus lui-même.


    [Désolée, c'est nul D:]

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptyVen 10 Fév - 22:08


Je me perds dans la beauté de ce que je vois
Le monde n'est pas aussi mal que ce qu'ils disent
Si tous les fils, si toutes les filles
S'arrêtaient pour en prendre conscience
Nous pourrions espérer que la haine s'apaise et que l'amour commence.



    Les prières silencieuses de la jeune femme avaient été exaucés : Rain ne la repoussait pas, à son plus grand bonheur. Il l'avait laissé s'allonger contre son corps, si chaud et si agréable à regarder. Il ne l'avait même pas regardé, ou du moins assez discrètement pour qu'elle ne puisse pas s'en rendre compte. Elle sentit la tête du blond se tourner vers elle, bientôt accompagné d'un léger sourire discret et doux. Elle sentait à présent son souffle chaud et calme tout près de son visage, c'était pour tout avouer quelque chose dont elle n'avait plus trop l'habitude. Ne serais-ce que cette si douce approche. Mais ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Mieux, c'était... Apaisant.
    Son pauvre petit coeur ratta un battement au moment où elle ouvrit les yeux, à la suite de sa désespérente prière à voix haute : il la regardait de ses beaux yeux jaunes en amande, mais d'une manière bien différente. Le regard de Ren était doux... Quelque chose de bien différent. Elle se rendit compte à ce moment ci à quel point il était beau.

    " Juste cette nuit … "

    Elle rougit. La voix du garçon était sans émotion particulière, peut être cela l'avait-il choqué de la part d'une parfaite inconnue ? Et bien non.
    C'est quelque peu déconcertée qu'elle l'observa se redresser de manière à être à moitier au dessus d'elle, ses bras des deux côtés de son si joli corps. Il resta ainsi quelques instants, les joues colorés d'un beau rose pale. Coralie rit intérieurement. C'était la première fois qu'il rougissait. C'était... Craquant. Il la scruta des yeux pendant un petit moment et pour tout avouer cela ne dérangea pas plus que ca notre Coyote, bien au contraire. Ce simple balayage des yeux sur son corps lui faisait plaisir. Il était si bon de plaire. Il passa une première fois sa main dans ses cheveux dorés avant de la passer dans la longue chevelure bonbon de l'anaril. Sa queue se mit à battre timidement. Elle rougit, déconcertée à son tour. Intimidée serait le mot le plus juste. Personne ne l'avait regardé ainsi depuis... Lui. Coralie laissa tomber ses oreilles en arrière, un léger sourire au coin des lèvres.
    Aucune surprise en sentant soudainement son corps se rapprocher sans aucune timidé du sien au point de s'y coller. Au contraire, c'est avec plaisir qu'elle laissa ses courbes de jeune femme s'afféssées sous les siennes. Ren attrapa fermement le poignet encore sensible de la rose d'une main avant de caresser doucement ses hanches. Nouveau battement de coeur raté en sentant ses douces lèvres se poser contre sa peau légérement halé.

    " Une nuit ne suffirait pas à consoler nos peines. "

    C'est vrai. Il avait raison. Mais cette nuit ci serait particulière. Pour lui comme pour elle, pour le meilleur et pour le pire.
    Nouveau sourire, dévoilant ses deux canines plus pointues que la normal. Ses mots était comme uen caresse, douce et agréable à recevoir. Une main vint se poser sur le fin visage du garçon, déssinant le contour de sa joue puis de son menton pour finir sur sa gorge. Oui, ses mots la touchait tout particulièrement.
    C'est presque désespérément qu'elle l'enlanca le plus délicatement possible, profitant au maximum de cette agréable étreinte qui se faisait à présent charnelle. Une main remonta le long de son dos pour finir sur sa nuque, qu'elle balaya à peine pour finir une nouvelle fois dans la chevelure du jeune homme. Elle rougit de nouveau lorsque son regard croisa le sien. Elle le désirait plus que tout à ce moment là.
    C'est avec un malicieux rictus que Coralie inversa les roles en basculant Ren sous elle. Assise à ses côtés mais les bras à son tour de part et autre du Malvienn. De sa main gauche, elle dessina les muscles saillants mais pas trop du garçon du bout des doigts. Il était beau. Et personne pouvait la contredire. Grand, fin et légérement musclé, des longs cheveux doux et brillants, un regard à faire fondre le plus dur d'entre nous... Elle le dévorait littéralement du regard. Coralie se baissa assez pour poser ses lèvres encore légérement maquillés dans le cou du blond puis un petit peu plus bas, au niveau du torse. Elle quitta son corps des yeux pour les plonger de nouveau dans le regard du jeune homme. Au même moment, presque instinctivement, l'Anaril enjamba Ren de manière à se retrouver à présent sur lui... Hors de toute couverture, de toute source de chaleur... A part lui. Seul lui comptait, après tout.
    Notre rose était donc là, le buste droit, avec pour seul vétement un short trop court, un débardeur et une chemise par contre trop grande. Elle la retira, génée par ce vétement qu'elle trouvait de trop, dévoilant au passage ses épaules presque nues. Sourire. Elle voulait qu'il la touche, être rien qu'à lui juste le temps d'une nuit. Elle voulait sentire ses lèvres sur son corps, son étreinte trop chaude pour être naturelle.

    Coralie pressa à son tour son corps contre le sien, à moitié allongée sur lui, ses courbes de jeune femme intimement coller à son torse. Ses lèvres se posèrent sur l'une des joues de Ren avant d'attérir enfin sur sa bouche. Enfin. Le contact était agréable, provoquant de légers frissons visibles sur la peau de l'anaril. C'était tellement... Bon. Bientôt, plus par gourmandise qu'autre chose, Coralie força l'entrée de la bouche de Ren pour venir y découvrir sa langue, la caressant doucement. Nouveaux frissons. Elle stoppa au bout d'un court moment cette agréable danse.

    " Profitons de celle ci, en attendant. "

    Elle avait oublié à quel point il était bon de désirer et de se faire désirer.

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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 0:08


    Un nouveau frisson.
    Mais ce frisson ne se traduisait pas par un brusque changement de température. Au contraire, ses veines bouillonnaient, son corps devait être particulièrement chaud. Agréable lorsque le temps se fait frisquet, comme ce soir-là. Non, ce frisson ne se traduisait pas ainsi, mais plutôt le qualifierait-on comme un frisson de plaisir, appréciant la douceur de ce contact qui les unissait. Ren n’esquissa pas un seul geste, alors qu’il sentait la douce main de Coralie remonter le long de son dos. Cette main vint se loger dans sa chevelure blonde. Il l’attrapa au passage, la posant délicatement contre sa joue. Son regard d’or ne quittait plus celui mielleux de la jeune femme. Il l’a vit rougir à ce croisement de regard. Quant à lui, il resta impassible, toujours quelques peu gêné, mais peu à peu il reprenait de l’assurance et redevenait l’homme fort et incontrôlable qu’il avait toujours été.

    Les draps qui les enveloppaient jusqu’alors furent, dans un brusque mouvement, éloignés, laissant désormais leurs corps sans couvertures, à la vue de chacun. Inversant les rôles, désormais c’était Ren qui se trouvait allongé, le dos appuyer contre le matelas. Quant à Coralie, elle se trouvait assise juste à ses côtés, l’entourant de ses fins bras. Sans doute s’amusait-elle, à dessiner ainsi les muscles saillants du jeune homme. Son corps frémit sous cette caresse pointilleuse. Elle devait trouver le Malvienn sacrément beau pour qu’il puisse se rendre compte qu’elle le dévorait littéralement du regard. A vrai dire, c’est vrai qu’il avait été plutôt gâté par mère nature celui-là. Une taille plutôt grande, une silhouette fine et élancée, de fins muscles pourtant bien distincts, sans compter ses cheveux, biens qu’en désordre, doux et soyeux. Quant à son regard, il n’y avait pas à dire, il avait quelque chose de spécial, surtout à ce moment-là. La couleur banale de ces yeux serait le brun mais face à sa nature Malvienn, son pouvoir l’avait doté de pupilles couleurs or, scintillait aussi précieusement que les bijoux de cette catégorie. Une vraie perle rare ~

    Un nouveau frémissement parcouru le corps du jeune homme lorsqu’il sentit ses douces lèvres se déposer sur son cou, puis son torse. Enfin le regard mielleux de Coralie rencontra à nouveau le sien lorsqu’elle en vint à enjamber son corps, se retrouvant, à son tour, sur lui. Un rapide mouvement, et elle se débarrassa de sa chemise, n’y portant que très peu d’intérêts. Ren put apprécier les courbes de la jeune femmes, parcourant son beau corps du regard. Lui aussi, la dévorait. Il faut dire que Coralie avait tout pour plaire. De fines courbes, une longue chevelure rosée rappelant certaines fleurs s’épanouissant rarement et de magnifiques yeux couleurs miel. Elle laissa échapper un sourire. Ce n’est qu’alors que Ren remarqua que son visage ne laissait filtrer aucune émotion. Mis à part son regard changeant, les traits de son visage ne s’étaient qu’adoucis, sans s’étirer plus que cela. Après tout, cette dureté faisait partie de son charme. A son tour, sa main vint longer son dos, relevant au passage le léger débardeur qu’elle portait. Puis ses deux mains se posèrent dans le dos de la jeune femme l’amenant contre lui. Au même moment, elle choisit de se presser contre lui, resserrant l’étreinte qu’il lui portait. Une fois encore, les douces lèvres de Coralie embrassèrent la peau du jeune homme, sa joue plus précisément. Et comme s’il devait d’advenir, elles attinrent sa bouche, échangeant un langoureux baiser alors qu’elle était parcourue de frisson. Ce contact provoqua, par la même occasion, un léger gêne, qui se traduisit pas un regard quelques peu surpris de l’allemand.

    « Profitons de celle-ci, en attendant. »

    Dire qu’au fond il ne savait rien d’elle et, qu’irrésistiblement, il s’y attachait peu à peu, comme elle s’était attachée si vite à lui. Le seul souci dans cette affaire, c’était qu’elle ne semblait prêter aucune attention aux sentiments du garçon. Elle pensait certainement lui voler une nuit et ne plus y refaire allusion. Or, Ren ne résonnait pas de cette façon. Les aventures d’une nuit, il ne connaissait pas et ne souhaitais pas non plus les découvrir. Si on le forçait à s’attacher à quelqu’un et qu’au final, il y parvenait, il ne la lâcherait plus, peu importe ce qu’elle puisse en dire ; Aussi, s’il la croisait en compagnie d’un autre, lui qui est si possessif, cela ne le laisserait pas inchangé. L’amour était une chose qu’on ne pouvait gâcher chez les Rabenstein.

    Il lui rendit son baiser, passant une main dans sa chevelure soyeuse et rosée, s’arrêtant au niveau de sa nuque qu’il pressa contre lui. Ainsi collés, le désir qu’il éprouvait se faisait plus intense encore. Son autre main parcourut le corps du Coyote, la caressant sans peine tant elle était peu vêtue. Néanmoins, l’allemand trouvait cette posture quelque peu étrange. Lui se voulait être toujours invulnérable, toujours le plus puissant se retrouvait sous elle, la regardant d’en bas, comme le faisait ces victimes endolories le suppliant de les épargner. Se trouverait-il être la victime d’un fléau dévastateur que l’on pourrait nommer : Coralie ?

    « Ce n’est pas une nuit seule que je désire. Me ferais-tu croire que c’est seulement ce que tu souhaites ? »

    Tout cela pour dire qu’en gros elle ne pourrait pas s’en aller à tire d’aile sans son accord. Sinon, mieux valait en finir tout de suite, histoire de ne pas regretter par la suite. ~ Ren caressa à nouveau son corps, le remontant jusqu’à sa gorge, sa joue, l’attirant à nouveau vers lui et lu volant un nouveau baiser. Tandis que son corps devait avoir la même température qu’un radiateur, brûlant d’excitation et de plaisir.




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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 1:22

    La main baladeuse de Ren le long de son encolure eu l'effet d'une petite bombe dans son corps. Elle frisonnait, avait chaud et le désirait encore plus. Une deuxième main rejoignit la première. Ces dernières étaient dures, sans doute endurcies par les nombreuses bagarres dont le blond avait fait face. Elles étaient fermes mais rassurantes. Sentir ainsi ses longs doigts s'agiter le long de son dos était quelque chose de tout particulièrement agréable. Il l'amena bientôt contre elle avant de donner suite au baiser que la jeune femme avait entamé. Même ses baisers contrastaient avec le personnage. Sa langue était douce, lente bien que fougueuse. Et dieu sait qu'elle adorait cela.
    Cependant, la phrase que la rose avait sortit à la suite de ce baiser fou jeta comme un léger froid. Les traits du Rabenstein devenèrent un petit peu plus dur, plus abscents. A quoi réfléchissait-il ? Coralie avait-elle dit quelque chose de mal ?
    Elle laissa de côtés ses pensées en sentant les doigts du Malvienn s'entremeler dans sa chevelure rose bonbon et c'est sans résister qu'elle se laissa attirer tout contre lui. Une oreille tomba sur le côté et elle cacha son visage dans le cou du garçon en sentant sa seconde main devenir plus baladeuse, plus "sure d'elle" à présent.
    Coralie la sentit s'introduire dans son petit débardeur blanc, d'abord en bas de son dos avant de monter sans gène le long de sa colonne vertébrale. Elle redescendit en cascade sur ses flans ce qui eu pour effet de la faire légérement gémir. Petite honte. C'était chez elle un endroit tout particulièrement sensible qui lui provoquait toujours une vague de frémissements. Elle resserra son étreinte en relevant le visage.

    " Ce n’est pas une nuit seule que je désire. Me ferais-tu croire que c’est seulement ce que tu souhaites ? "

    Le coyote se redressa, interloquée. Presque choquée par de telles paroles. Il était donc "vrai" dans ce qu'il faisait ? Ce qu'il disait ? Ren ne faisait donc pas semblant comme elle le pensait ?
    Elle se retrouvait donc dans sa position de départ. Elle l'attrapa par les épaules de manière à l'attirer contre elle, ce dernier était donc assis. Il sembla profiter de l'occasion pour laisser aller une nouvelle fois ses mains contre son corps, toujours sous son débardeur. Sa main glissa comme une caresse le long de son ventre, dépassant sa poitrine qu'il n'éffleura même pas - sans doute pour ne pas brusquer les choses - avant d'arriver à sa gorge puis à sa joue qu'il prit dans la paume chaude de sa main. La gène avait vite disparu, laissant place à une excitation qui ne céssait d'accroitre et c'est sans peine qu'elle attrapa le baiser que lui tendait Ren. Hélas, notre Anaril stoppa plus ou moins rapidement le baisé, se souvenant de ce que le blond lui avait dit juste avant.

    " Je ne veux plus être toute seule Ren... Elle l'attira contre elle, le visage du garçon était tout proche de sa poitrine du fait qu'elle était assise sur lui. Je ne veux pas que tu partes, je veux tes bras, tes baisers... Tout ce que tu peux m'offrir. "

    La situation était plutôt cocasse. Ces deux là se connaissait depuis si peu de temps... Le destin dirons nous ? Non. Coralie n'était pas du genre à croire à de pareilles bétises. Elle l'avait juste sentit lorsqu'elle l'avait vu à l'hôpital. Elle savait au fond d'elle qu'elle ne pouvait pas le laisser s'envoler ainsi et ne plus jamais laisser de trace. Intuition ? Surement. Dans tout les cas, elle le voulait maintenant pour elle et elle seule. La jeune femme ne voulait plus sentir cette douce chaleur s'éloigner.
    D'un geste presque fébrile, la rose plongea ses doigts dans les cheveux blé de Ren, un immense sourire aux lèvres. Non pas doux ni quoi que ce soit d'autre. Un sourire heureux, soulagé. Elle plongea une nouvelle fois son regard dans le sien.

    " Je te veux tout entier Ren. Pour cette nuit et celles qui suivront. "

    Ses yeux miels se mirent à briller avant de devenir légérement humide. Elle semblait voir à présent le bout du tunnel, une légère lueur pointait le bout de son nez. Enfin. Elle l'avait tellement attendu.
    Coralie l'embrassa pour cacher les quelques larmes qui commençaient à perler tout en le poussant en arrière de manière à ce qu'il s'allonge. Sa langue - à elle - se fit soudainement moins douce, plus fougueuse. L'anaril dégagea sa main des cheveux de Ren pour venir la poser contre son visage, écartant au passage quelques mèches blondes rebelles. Ses lèvres se déplacèrent sur sa joue puis sur son cou, qu'elle lasséra bien vite de baisers plus brulants les uns que les autres.

    " Tu es sur de ce que tu veux ?... Un sourire plein de malice illumina son visage. Si tu m'appartiens je peux t'assurer que je ne te laisserais plus jamais partir... C'est vraiment ce que tu désires ? "

    Humour ou non, on ne le saura surement jamais. Mais c'est ce qui semblait se faire entendre dans la voix de la filles aux cheveux roses. Elle voulait à son tour en être sur. Coralie commencait à trop s'attacher à lui pour que ce soit quelque chose juste pour le plaisir.
    Le visage toujours dans son cou, elle pressa avec un semblant de provocation son corps contre le sien. A présent, la seule chose et unique chose qu'elle voulait était de le sentir fondre en elle, sentir ses mains et ses lèvres se balader à sa guise sur ce corps qu'elle était prête à lui offrir entièrement.

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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 13:32


    Son visage ne laissait rien transparaitre.
    Les mots que prononçait Ren étaient irréfléchis, il en prenait peu à peu conscience. Ses propres phrases avaient eu l’effet d’une bombe à retardement qui prenait peu à peu, une ampleur inconsidérée. Il faut se dire, et se rappeler que le jeune Malvienn a une personnalité bien à lui. Un même être disséqué en deux parties égales prenant tour à tour leurs rôles. L’un froid et distant, se préoccupant quelque peu de son entourage tout de même, l’autre irréfléchi et brutal, avide de toute forme qui pourrait lui apporter un quelconque plaisir. Mais il n’y avait aucun rapport avec une double personnalité. C’était loin d’être cela. Non. Considérons plutôt le fait qu’il servit, entre autre, de cobaye tout au long de son enfance. Aussi l’avait-on peut-être doté d’un dispositif qui laissait sa conscience à part. Qui sait ? Même lui n’avait aucune connaissance de son corps et de ses réactions. Le fait qu’il soit constamment prit part de violentes impulsions meurtrières.

    Retournons au fait que l’allemand venait subitement de prendre conscience d’un fait important à ses yeux. Bien loin d’être un mignon mouton blanc à qui la vie souriait d’elle-même, lui était plutôt ce même mouton, tâché à grosse gouttes de sangs, saigné jusqu’à la chair, s’en prenant à ses agresseurs. Aussi venait-il de se souvenir du fait qu’il était recherché par quelques nombreuses bandes de malfrats en tout genre lui en voulant pour de multiples raisons. Appartenir à Coralie, s’était l’impliquer dans ses combats perpétuels, la voir être prise pour cible, rien que pour l’attirer, lui. Merde. Ce n’était vraiment pas ce qu’il souhaitait. Impliquer d’autre personne que lui dans ses petites affaires personnelles à régler, ce n’était vraiment pas son genre. Lui qui avait toujours été et désirais sans doute encore, rester seul dans ce monde puant le chien.

    Coralie l’attira contre elle, se retrouvant assis, son visage proche de sa poitrine. Ce n’est qu’alors qu’il reprit conscience du fait qu’elle était toujours là, contre lui et qu’elle risquait sa peau sans le savoir. Il sentit sa main caresser ses blonds cheveux, plongeant son regard dans le sien, souriant de plus belle. Regard qu’il évita au vue des pensées qui venaient de le submergé. Il reçut un nouveau baiser fougueux alors qu’elle renvoyait son dos contre le matelas. Malgré tout, il frémit lorsqu’elle déposa quelques baisers dans son cou.

    « Tu es sur de ce que tu veux ?...
    Non, justement

    Si tu m’appartiens je peux t’assurer que je ne te laisserais plus jamais partir…
    C’est ce que je crains, malheureusement…

    C’est vraiment ce que tu désires ? »

    La voix de Coralie s’était teintée d’une pointe d’humour. Humour qui ne laissa aucun sourire sur le visage du garçon. Ce dernier s’était refait froid et distant. Au plus grand malheur de la jeune femme, je suppose. Elle eut l’idée de presser son corps contre le sien. Ce qui arrangea, entre autre, l’allemand. Par la même occasion, il en profita pour se repousser d’un bras et échanger à nouveau les rôles. Une fois de plus, il se trouvait au-dessus d’elle. Mais son regard ne venait plus chercher le sien, ni même ses courbes.

    « Merde. »

    Il saisit le visage de Coralie, le pressant contre le sien, et vint l’embrasser fougueusement avant de bondir hors du lit. Il ne mit que quelques secondes à retrouver la chemise qu’elle lui avait prêtée, l’enfilant dans un geste précipité. Il n’esquissa pas un seul regard vers le jeune femme, tournant la poignée de la petite porte de la chambre, s’engouffrant dans le couloir pour déboucher presque aussitôt dans le petit salon.
    On pourrait croire qu’il cherchait à éviter de répondre, trop confus, alors que c’était lui-même qui avait laissé la conversation débouchée sur le sujet. Mais c’était loin d’être le cas. Il fuyait une situation qui le mettra en péril. Merde. Il passait vraiment pour un con.


    [Ouais, c'est nul, mais bon ...]

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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 14:14


Gelée à l'intérieur sans ton contact
Sans ton amour, chéri
Seul toi réprésentes la vie parmi les morts


    Son coeur s'emballa en le sentant frémir sous ses lèvres avide de son corp, de lui. La chaleur de l'être de Ren la rendait folle, elle le voulait maintenant encore plus.
    L'excitation retomba en voyant son si beau sourire disparaitre. Il sembla soudainement abscent, ailleurs... Elle baissa les oreilles quand au même moment elle se retrouva sous le jeune homme. La situation aurait pu lui plaire si les yeux de celui qu'elle désirait ne trahissait pas l'embarat qu'il éprouvait.

    " Merde. "

    Aucune réaction. Son visage trouva place entre les longs doigts de Ren avant qu'il l'embrasse avec fougue et passion. Le baiser fu court, bien trop au gout de notre rose qui ne comprit pas la réaction qui suivit. Il bondit du lit comme un fou, remit la chemise qu'elle lui avait prétté puis lui tourna le dos sans même lui jeté un seul regard.
    Toujours allongée sur le matela, Coralie comprit de suite qu'il se défilait. Il lui avait dit quelques heures auparavant qu'il avait des hommes à ses trousses... Avait-il peur pour elle ? Ou comprennait-il qu'on ne jouait pas avec l'amour ? Non... Certainement pas avec ca. Elle se redressa à son tour, croisant les bras pour affronter le froid lorsqu'elle pénétra dans le salon où il était là, stoique. Elle s'en approcha sans pour autant en être trop près. Un bon mètre, au moins. Il voulait fuir donc ? Bien.
    Sa longue queue grise fouetta dangereusement l'air. Elle n'était pas bète au point de ne pas comprendre ce qu'il comptait faire.

    " Tu veux partir donc ? Je ne te retiendrais pas. Je ne te retiendrais plus."

    Ses mots étaient tranchants. Coralie grimaca, dévoilant des dents plus pointues que la normal. Elle ne comprenait pas vraiment ses sentiments du moment, partagé entre la peine et la colère. Il ne fallait pas flancher devant lui maintenant, certainement pas. Mais il ne semblait pas se rendre compte à quel point il la ferrait souffrir en s'en allant.
    Elle le contourna de manière à se retrouver façe à lui, toujours à un bon mètre.

    " On ne change jamais hein ? J'imagine que tu as de très bonnes raison de t'enfuir, aucune de faire souffrir quelqu'un. Va-t-en Ren, maintenant. "

    Elle se mordit la lèvre pour retenir ses larmes de couleur de ses beaux yeux jaunes. Elle n'osait même plus le regarder dans les yeux tant sa peine étant grande. Une première larme coula contre son gré. Le bonheur était décidemment de courte durée. L'anaril allait se retrouver encore une fois seule au monde, encore plus malheureuse que jamais.

    " J'aurais mieux fait de ne jamais courir derrière toi. C'est la seconde fois que l'on se croise Ren. Il n'y en aura pas une troisième. "

    Seconde larme. Puis troisième.
    Elle les éffaca le plus vite possible du revers de la main pour ne pas montrer à quel point elle était triste qu'il soit de nouveau loin d'elle. Après avoir reçu sa chaleur, ses caresses, savoir qu'elle n'en aurait plus jamais droit la rendait dingue.
    Elle leva les yeux pour lui lançer un regard assassin, remplis de colère qui tranchait avec la peine qu'elle épprouvait à ce moment là. Il restait là, droit comme un I, les yeux dans le vide. Le voir comme ca l'énervait encore plus. Un grommellement semblable à celui d'un chien résonna au fond de sa gorge avant de montrer les crocs, par instinct.

    " Aller, dégage. Ne te retourne pas ... Degage ! "

    Elle baissa de nouveau les yeux pour ne pas le voir réagir. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas eu un tel chagrin. Pauvre idiote. Pour quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, en plus.
    Va courir les méchants, idiot. Va et reste seul.
    Elle baissa assez la tête pour le prendre dans l'une de ses mains, ses larmes silencieuses revenant à nouveau. Il fallait qu'il parte, et vite. Il fallait qu'elle... L'oublie. Qu'elle essaye, du moins.
    Au final, elle était faible.

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Ren A. Ravenstein
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 15:47


    Il s’arrêta dans le salon, semblant chercher quelques choses. Son regard défila le long des murs puis sur le sol. Stoïque, il restait là, sans bouger, à chercher désespérément un être invisible. Il put remarquer, sans même avoir à la regarder, le fait que Coralie était, à son tour, sortit de la chambre et se tenait non loin de lui, à près d’un mètre. Son attitude, les bras croisés, laissait paraître en évidence le fait qu’elle n’était pas du tout heureuse de la tournure des évènements. Sa queue cingla l’air, montrant d’autant plus son mécontentement.

    « Tu veux partir donc ? Je ne te retiendrais pas. Je ne te retiendrais plus. »
    Tu ne comprends pas.

    Ces mots tranchants sortaient de sa gorge avec virulence. Ses dents pointues apparaissaient en grimaçant. Elle le contourna de façon à se retrouver en face de lui mais toujours éloignée, les bras croisés sur sa poitrine ; Quant à Ren, il restait impassible, à l’écoute. Ses yeux s’étaient stoppés dans le vague. Désormais sont ouïe avait pris le dessus, cherchant un quelconque indice, histoire de voir s’il y avait du peuple ou non à l’extérieur.

    « On ne change jamais hein ? J’imagine que tu as de très bonnes raisons de t’enfuir, aucune de faire souffrir quelqu’un. Va-t’en Ren, maintenant. J’aurais mieux fait de ne jamais courir derrière toi. C’est la seconde fois que l’onse croise Ren. Il n’y en aura pas une troisième. »

    Des larmes coulaient de ses yeux miels. Des larmes que, visiblement, elle tentait de cacher, sans véritablement y parvenir. La vie de l’allemand n’avait été que souffrance et perdition. Cette petite scène ne lui faisait pas tant de mal. Il se remettait en condition, afin d‘affronter le danger du dehors. Peu importe ce qu’elle lui disait à présent, il ne l’écoutait plus que d’une sourde oreille, entendant toutefois certains mots désagréables. Le son de sa voix était cinglant mais pleurante. Il laissa échapper un soupire.

    « Aller, dégage. Ne te retourne pas… Dégage ! »

    Elle baissa la tête. Renfrognant cette dernière dans l’une de ses mains. Ses réactions étaient peu appropriées pour la situation mais Ren ne s’en empêcha pas. Avec violence, il la saisit à la gorge, plaquant le dos de la jeune femme contre le mur le plus proche. Ses pupilles dorées semblaient s’enflammer. Pourtant l’étreinte de sa main n’était pas tant serrée. Au contraire, on aurait plus dit un avertissement. Son bras libre était tendu, sa main à plat sur le mur, à quelques centimètres du visage de Coralie. Son attitude froide et brutale était effrayante. On aurait dit qu’il s’apprêtait à la saigner. Et son regard enflammé n’arrangeait en rien les choses.

    « Tu mérites pas de crever, Coralie. Ne te mêle pas à tout cela. »

    Sa voix était dure, comme s’il parlait à un moins que rien. Cela ne l’empêchait pas de paraître soucieux. Ses traits étaient tendus, atrocement mornes. Sa main qui, au préalable, se trouvait sur la gorge de la jeune femme vint glisser le long de sa nuque, jusqu’à se retrouver sous son menton, qu’il attira vers lui. Offrant un dernier baiser aussi long que fougueux, il détourna vivement les talons et, sans tenir compte des blessures encore présentes sur son torse, s’en fut par la fenêtre brisée, détalant dans la nuit, offrant son corps aux ténèbres sinueuses d’une nuit sans lune. Son ombre se glissa dans le noir alors que son poing se teintait de flammes, disparaissant dans une fumée obscure.
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Coralie Karwosky
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MessageSujet: Re: Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |.   Les asociaux n'ont plus le sang froid. | Ren |. - Page 2 EmptySam 11 Fév - 16:24

    C'est avec une certaine violence que son dos claqua contre le mur froid et épais du salon. Etait-il devenu fou ? Les yeux encore embués de larme, Coralie montra les dents sans pour autant oser l'empécher de faire quoi que ce soit. La main de Ren n'était pas plus sérré que ca, montrant qu'il ne cherchait pas à lui faire de mal. Il restait là, stoique, les yeux tinté d'une trange flamme que Coralie chercha à éviter. Son grognement se fit plus lourd, plus intense.

    " Tu mérites pas de crever, Coralie. Ne te mêle pas à tout cela. "
    " Ne t'en fais pas pour ca. "

    Elle lui avait répondu du tac-o-tac, les yeux pleins de colère et de haine envers lui maintenant. Coralie allait lui attraper la main quand elle sentit tout à coup cette dernière tomber agréablement le long de sa nuque pour arriver au menton. Elle plissa les yeux, surprise mais charmée. C'était dingue de voir à quel point il avait une emprise sur la jeune femme. Son coeur sembla s'affoler une dernière fois lorsque ses lèvres touchèrent celles de Ren. Un cadeau d'adieu ? Elle ne pu s'empécher de passer ses bras autour de sa nuque, comme pour le retenir.
    Ne pars pas, ne pars pas...
    Elle pria silencieusement que ce baiser ne s'arrête jamais. Hélas, les prières ne sont pas toujours exaucés... Coralie crut mourir lorsqu'elle le sentit s'éloigner d'elle. Bien trop loin pour être vivable à ces yeux. Et il disparut aussi vite qu'il était apparu dans la vie de l'anaril.

    La jeune fille se laissa glisser le long du mur pour se retrouver assise par terre, les genoux près de sa poitrine. Elle les attrapa avant d'y poser le visage pour mieux pleurer. Une impression d'étouffement lui saisis le corps lorsqu'elle se mit à sangloter pour de bon. Ca ne pouvait être qu'un rêve, un simple mauvais rêve... Mais non.
    Son corps se refroidit, glaçé sans la présence appaisante de Ren. Il était partit pour de bon. La laissant là, avec pour seul compagnie ce silence qui la pesait depuis bien trop longtemps.
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