Nightfield
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Treize Choko Heaster

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Treize C. Heaster
Treize C. Heaster



Messages : 102
Date d'inscription : 30/06/2011
Pseudo : Shane-Hinayu


Treize Choko Heaster Vide
MessageSujet: Treize Choko Heaster   Treize Choko Heaster EmptyLun 22 Aoû - 11:17

Bug de l'url, tout est à refaire.
La fiche reviendra plus tard.


Dernière édition par Treize C. Heaster le Sam 8 Oct - 10:13, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas


Treize C. Heaster
Treize C. Heaster



Messages : 102
Date d'inscription : 30/06/2011
Pseudo : Shane-Hinayu


Treize Choko Heaster Vide
MessageSujet: Re: Treize Choko Heaster   Treize Choko Heaster EmptyDim 18 Sep - 12:57

Treize’s story
      L’hôpital de Nightfield était autrefois un hôpital à la pointe de la technologie. Hôpital moderne dans une ville prospère. Nightfield était une ville assez grande, et comptait pas mal d’habitants. Les gens y venaient en vacances pour le plaisir d’avoir à la fois la ville et la mer dans un seul endroit. Il faisait souvent beau à Nightfield.
      6 février 1996.
      La maternité de Nightfield, une nuit de février. Il devait être près de 22h, et les hurlements ne cessaient pas. Puis brutalement, comme si on avait appuyé sur un interrupteur, le silence tomba. Comme la lame d’une guillotine, le silence froid de la mort était tombé sur la salle de travail. Une sage-femme ressortit en pleurant, tenant un enfant dans ses bras.
      La femme était de type asiatique. Une vietnamienne, qui travaillait à l’hôpital depuis une trentaine d’années. Elle avait elle-même une cinquantaine d’années. Elle n’avait jamais fait de vagues, grimpant les échelons avec discrétion. C’était une femme droite et fière, et polie. Elle était appréciée dans son service, et ses supérieurs disaient beaucoup de bien d’elle. Mais ce soir là, elle ne se souciait plus de devoir terminer ses heures de travail. Elle enveloppa le bébé, et s’en alla, sans prévenir. Une amie a elle était morte. Sa fille devait vivre, coûte que coûte. Elle devait avoir une chance de goûter à la joie de vivre.
      La petite fut nommée Treize. Lorsqu’elle était vivante, sa mère disait qu’elle voulait appeler son enfant ainsi. Treize… C’était le prénom préféré d’Emily. Emily était une jeune femme joyeuse, heureuse de vivre. Ses cheveux étaient longs, et châtains. Elle arborait deux grand yeux bleu saphir. On ne savait absolument rien du père de l’enfant qu’elle portait. Parler de lui était une des seules choses qui la faisait pleurer. Personne n’avait jamais vraiment su ce qu’il était advenu de lui, car Emily n’en parlait pas. Plus qu’elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas. Ce sujet l’accablait de tristesse. Car le père de l’enfant qu’elle portait était mort, dans un accident de voiture. Quelque chose de tellement stupide, de tellement banal. De tellement courant.
      Son deuxième prénom fut celui de sa tutrice, celui de la sage femme qui l’avait recueillie. Choko. Un nom asiatique, pour la petite qui était française et anglaise. Un prénom bien étrange pour une européenne. Mais qui lui allait bien, et que la petite adorait.
      L’enfant se révéla vite être une petite joyeuse. Elle n’aimait pas être seule, et passait ses journées avec un autre enfant, du même âge. Qu’elle adorait. Les deux enfants se ressemblaient sensiblement, du point de vue du caractère. Car physiquement, ils étaient deux parfaits opposés. La petite était menue, et ses cheveux étaient d’une belle couleur châtain. Ses yeux étaient bleus et verts, grands et lumineux. Deux grands yeux où brillait une lueur d’intelligence. L’autre enfant était grand, et solide. Ses yeux étaient de couleur noisette, et ses cheveux étaient blonds. Il riait beaucoup, s’exprimait. Alors que l’autre se contentait de sourire, sans jamais rien dire. Ils jouaient toujours ensemble et ne se préoccupaient pas des autres enfants. Ils étaient comme un frère et une sœur. Ils étaient inséparables.
      Tous deux entrèrent en maternelle la même année. Ils avaient fait leurs premiers pas ensemble, avaient dit leurs premiers mots la même semaine. Ils étaient dans la même classe, et le restèrent durant toute la maternelle. Ils étaient toujours aussi proches l’un de l’autre.
      La primaire fut l’école la moins appréciée par les deux enfants. Les professeurs cherchaient systématiquement à les séparer, car à eux deux, ils avaient fait plus de bêtises que tous les autres enfants réunis. Il ne leur arrivait jamais rien, car les autres enfants craignaient d’éventuelles représailles. Lorsque l’on embêtait Treize, c’était Yann qui la vengeait. L’inverse était vrai également. Yann savait se défendre, et Treize avait une répartie tellement acérée qu’il était quasiment impossible de gagner un duel verbal contre elle. Elle avait toujours le dernier mot. Et elle faisait pleurer ses camarades encore plus souvent que Yann. A eux deux, ils collectèrent énormément de punitions. Mais ils s’en fichaient, continuant à inspirer la crainte et la répulsion. Au bout de deux ans, ils ne furent plus punis pour les mêmes raisons. Ils ne s’occupaient plus des autres, les deux enfants ayant acquis une certaine réputation. Puis peu à peu, ils firent leurs conneries en dehors de l’école. Être renvoyé n’était pas une bonne chose. Bientôt, plus aucun enfant dans la ville ne s’opposa à eux. Trop risqué, pour l’amour propre et pour le reste. Treize et Yann passaient tout leur temps libre dans la Skyline, dans un vieil immeuble quasiment inhabité.
      Puis arriva le collège. On sépara les deux enfants, pour être sûr de ne pas avoir de problèmes. Treize fut invivable pendant quelques semaines, avant de se rendre compte que cela ne changeait pas grand-chose. Si. Ils étaient encore plus inséparables. Tenter de les séparer aurait été dangereux. Mais pas pour eux.
      Ils avaient tous deux beaucoup changé. Treize était toujours petite et maigre, mais ses cheveux étaient longs, et lisses. Seule une mèche était bouclée, contraste étrange avec le reste de sa crinière. Les autres l’évitaient toujours autant. Mais pas tous. Les garçons commencèrent à s’intéresser à cette jeune fille, si distance. Mais assez jolie finalement. Beaucoup se cassèrent les dents sur un mur de sarcasme et de froideur. Un mur épais, et réputé infranchissable. Pourtant, un des garçons parvint à le franchir. Un dénommé William. Mais que l’on appelait plus souvent Will.
      Treize et lui ne restèrent ensemble qu’une semaine. Treize continuai à traîner avec Yann, et cela déplaisait à l’autre garçon, qui se sentait trahit. Il la quitta. Premier échec cuisant dans la vie de Treize. Yann la consola, s’occupa d’elle. Mais plus jamais elle ne se laissa approcher par les garçons. Même ceux qui lui plaisaient, elle les repoussait. Avec acidité et mauvaise foi.
      Un soir, alors qu’il regardaient passer les gens depuis le toit d’un immeuble, Yann embrassa Treize.
      Treize le repoussa gentiment, avec douceur, pour ne pas le choquer. Et lui expliqua qu’un frère n’embrasse pas sa sœur. Et Yann cessa de la considérer comme une potentielle petite amie. Une sœur, rien qu’une sœur. Mais c’était déjà beaucoup.
      Le soir où la centrale explosa. Treize était dans son jardin, à attendre que Yann vienne la chercher pour aller à la Skyline. Yann lui fit un signe dans la rue, et Treize entreprit de passer sous la haie. Passer au dessus était tellement plus long et chiant. Et la centrale explosa.
      Treize se réveilla, elle était sous la haie. Des corps étaient étendus dans la rue. La centrale n’était pas très loin de la Skyline. Mais comment une explosion avait pu tuer des gens, comme ça, d’un coup? Treize ne l’avait jamais su. Ne s’en était jamais occupée. Lorsque son regard se posa sur le corps de Yann, Treize sortis en trombe de sous les arbustes. Elle traversa la rue, et s’agenouilla auprès de l’adolescent. Les larmes coulaient sur ses joues, tandis qu’elle secouait le corps qu’elle savait pourtant sans vie. Mais ne plus jamais voir ses yeux noisettes illuminés par la joie de vivre, ne plus le voir sourire, c’était insoutenable pour Treize. Il devait vivre. Il ne méritait pas de mourir, pas plus que les autres gens, dont les corps étaient étendus dans la rue. Yann était mort, rien ne pourrait plus jamais le ramener. Treize passa la nuit aux côtés de celui qui avait été un frère pour elle, un confident. Qui avait été tout pour elle. Le lendemain, une pensée effleura sa conscience. Choko, sa tutrice. Treize abandonna Yann, et entra dans l’appartement qu’elles occupaient dans le rez-de-chaussée d’un immeuble. Le corps de Choko, étendu dans la cuisine. En l’espace d’un instant, Treize avait perdu tout les gens qui comptaient pour elle.
      On emmena Treize à l’Orphelinat, avec un certain nombre d’autres enfants. Elle ne vivait plus, se contentant d’imiter les autres. Manger, dormir, plus rien n’avait de sens. C’est comme si le monde avait perdu sa raison d’exister. Comme si ce n’était plus utile de vivre. Au bout d’une semaine, Treize s’enfuit de l’Orphelinat. Elle n’avait rien à y faire. Elle devait réapprendre à vivre, quelque chose d’impossible au milieu d’enfants plus ou moins dépressifs.
      Treize s’installa dans un appartement de la Skyline. Un tout petit appartement, dans lequel elle était venue avec Yann. Un appartement inhabité. Treize devint mauvaise, et moqueuse. Une sorte de réponse à la détresse qui l’habitait. Plus personne ne l’approchait.
      Un jour alors que Treize traînait dans la zone industrielle, elle entendit des cris. Deux hommes embêtaient une femme, avec violence. C’est ce jour là que Treize appris qu’elle était une Yacii. Elle récolta un coup de couteau au ventre. Et la certitude que la vie ne valait plus la peine d’être vécue.
Revenir en haut Aller en bas
 

Treize Choko Heaster

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nightfield :: 
Before playing...
 :: Flood :: Fiches Rétrospectives
-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit