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 Deux couillons | PV. Treize.

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Alexie E. Vanderbeelt
Alexie E. Vanderbeelt



Messages : 23
Date d'inscription : 10/03/2012
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Deux couillons | PV. Treize. Vide
MessageSujet: Deux couillons | PV. Treize.   Deux couillons | PV. Treize. EmptyDim 11 Mar - 19:58

† le chant des cliquetis
« ALEXIE VS TREIZE »


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    » Coiffée d’une longue tresse rousse, d’un léger blush sur les joues, d’un peu de mascara et de fond de teint pour cacher ses horribles cernes, Alexie marchait les mains dans les poches de sa veste en cuir, bousculant au passage plusieurs passagers qui stagnaient sur son passage, l’empêchant de s’aventurer librement entre les différents rayons que proposait ce Marché. Un vieux monsieur vendait des tomates rouges sang ainsi que des navets qui ne disaient rien de bon, une jeune femme aux nichons volumineux prêts à exploser vendait des pastèques, elles aussi bien trop grosses pour être cent pour cent naturelles. Enfin bref, la demoiselle était habillée d’une veste en cuir, d’un tee-shirt qui laissait paraître son nombril, une jupe très courte ras la foufoune à carreaux, comme les kilts des écossais, une jarretelle accrochée à sa cuisse retenait une jolie dague dont le manche arborait un sublime dragon doré aux yeux de rubis, l’iPod se trouvait dans la sacoche de la demoiselle, petite sacoche avec le drapeau anglais dessiné dessus. La musique en marche, ses écouteurs blancs ancrés dans ses oreilles, laissaient s’échapper une musique forte qui brisait les tympans. Pendant qu’elle marchait, elle mâchait un chewing-gum à la menthe et à la chlorophylle, afin de ne pas avoir une haleine de chacal lorsqu’elle daignera ouvrir la bouche pour parler à quelqu’un. Mâchant continuellement son chewing-gum bourré de carbone dans sa bouche, faisant des bulles avec sa langue qui aimerait bien malaxer autre chose qu’un vulgaire bonbon au goût qui arrache la gueule.

    Alexie passait devant chacun des petits stands qui vomissaient leurs produits aux passants qui, la plupart du temps n’achetaient rien et ne faisaient que regarder les aliments disposés maladroitement sur les tables ou dans les cagettes. La jeune rouquine prit son chewing-gum et le sortit de sa bouche pour le déposer sur un abricot qui commençait à pourrir avec la chaleur qui avalait gentiment toute l’humidité contenue dans les fruits qui séchaient petit à petit. Celui qui s’occupait de vendre ces produits se mit à hurler sur la fillette qui ne prêta guère attention aux hurlements de truie que dégageait le moustachu. Alexie esquissa un sourire malicieux, et finit par ouvrir les yeux, observa le ciel et braqua son regard sur l’Astre Solaire qui l’illuminait de tous ses rayons malsains. Aussitôt submergée par cette affreuse puissance, elle s’obligea à fermer ses yeux, où dans ce noir total une pluie de forme colorée dansait. Elle fouilla machinalement, tel un automate, dans sa sacoche s’il lui restait des chewing-gums à mâcher, un peu en manque, elle en prit un d’un de ses derniers paquets. Elle le porta à sa bouche et commença à mâcher grossièrement le bonbon sucré. La demoiselle rouvrit sa paire d’yeux, puis fixa ce qu’il se passait devant elle ; effectivement il se passait un truc. Deux abrutis se mirent à se foutre sur la gueule, un brun aux cheveux plus noirs que les plumes d’un corbeau, d’une pâleur extrême, et un blondinet aux yeux d’un profond bleu océan, avec une peau mate et charmante. Deux playboys certainement. La jeune fille fixa les deux imbéciles qui se foutaient sur la gueule, elle remarqua que les deux portaient le même bracelet, ils étaient certainement de bons copains, alors pourquoi se battre comme deux couillons sur une place de Village où tout le monde pouvait les voir se chamailler comme deux fillettes ? Alexie ricana, ricana si fortement que les deux s’immobilisèrent automatiquement et la regardèrent, comme à peu près toute la population qui assistait au combat de gosse. Sans plus tarder, Alex’ lâcha froidement avec une once de sarcasme :
    « On dirait deux gamins qui se battent pour une poupée barbie. »
    Elle sentait autour d’elle des regards se braquer sur sa personne, elle se sentait dévisager de fond en comble, mais ne fit rien, en fait elle se rapprocha des deux garçons, qui devaient être à peine plus âgés qu’elle, puis se posta juste tout prêt d’eux. Elle ne fit rien. Sa longue tresse dansant sous les doux rythmes de la brise qui soufflait.
    « … »
    « Tiens, encore une de ces pouliches hautaines. Il en pleut ces temps-ci. »
    Un peu vexée, Alexie rouvrit les yeux et les braqua sur le brun aux yeux cerise. Elle plissa légèrement les yeux, elle n’appréciait pas les remarques puériles de ce genre. Elle ? Comme toutes les autres ? Certainement pas. Elle sortit sa dague et la pointa face aux jeunes hommes.
    « Rares sont les pouliches qui savent manier le couteau. Une chance que je sois là pour grandir la popularité de ces filles en sachant me battre.»


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