Pray the shooting star. | feat. Lewis

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- Il faisait chaud.
  
  Chaud et humide. Un temps horrible pour Heather et Ezio, toujours habillés en noir.
  La jeune fille était allongée sur le capot et le pare-brise de sa voiture, dans un coin d'ombre qu'elle avait pu trouver, sous un malheureux arbre au milieu d'un ancien parking. Une cigarette en fin de vie brillait au coin de ses lèvres, et une fumée plutôt âcre s'en dégageait. Assis par terre, dos à l'enjoliveur avant gauche, Ezio fumait tout en lisant une BD qu'il avait trouvée dans la chambre sept cent sept. Le bruit des pages qu'il faisait tourner sous ses doigts fins était le seul son qui brisait le silence.
  
  Soudain, alors qu'Heather commençait à fermer ses yeux de glace pour les ouvrir sur un monde plus calme, le grognement d'une voiture se fit entendre, suivi d'un freinage brusque. Surprise de cette agitation soudaine, la mafieuse se releva et observa le véhicule noir qui se dirigeait vers eux. Pas de plaque d'immatriculation. Et merde. La main posée sur Ethan, la demoiselle s'adressa d'un ton sec à son ami plus jeune, qui s'était levé, un air inquiet sur le visage.
  
  "Qu'est-ce que t'as encore fait, Ezio ?
  -Tu sais quoi ? Arrête de tout me foutre sur le dos, ça me f'ra des vacances. J'n'ai rien fait. De mal, en tout cas."
  
  Surprise d'un tel langage venant de son ami, Heather en resta sans voix. Ezio Fratelli n'était pas du genre à répondre sèchement, mais plutôt à se soumettre. Et la mafieuse savait que lorsqu'il se comportait ainsi, c'est qu'il était énervé....et la chaleur n'était probablement pas le seul facteur extérieur. Ca sentait de plus en plus mauvais. La voiture s'arrêta non loin, et un homme plutôt mince en sortit, suivi de...monstres. Au sens propre. Ils était baraqué comme des camionneurs, et auraient réduit n'importe quel catcheur au silence. Autant dire que les adolescents n'auraient aucune chance au corps à corps.
  
  Il s'approchèrent d'un air patibulaire, et l'homme le plus mince, également le mieux fringué -probablement le négociateur- leur adressa la parole d'un ton calme et neutre.
  
  "Ezio Fratelli?
  -Pas lui.
  -Pas moi."
  
  L'homme resta un instant interdit, puis éclata d'un rire sombre et malsain. A côté, ses sbires se donnèrent des tapes complices avec des ricanements idiots. Les yeux de glace d'Heather croisèrent ceux d'un noir sanglant d'Ezio. Ils auraient dû répondre moins vite. Il s'étaient grillés eux-mêmes. Bande de débutants ! aurait hurlé Fabio. Ah ça oui, il les aurait déchiqueté sur place. Le négociateur reprit la parole avec un sourire ironique.
  
  "Bien le bonjour, Monsieur Fratelli. Je viens vous demander de l'argent.
  -Sauf votre respect, Monsieur, je ne vous dois rien.
  -Oooooh que si. Deux mille cinq cent dollars de paris perdus.
  -Je les ai remboursés !"
  
  Un des gardes du corps plaqua alors l'adolescent contre l'arbre dans un craquement malsain, et Heather sortit son arme pour la pointer sur le négociateur. Le cran de sécurité était levé, et elle n'hésiterait pas à faire du mal pour laisser son ami repartir. La famille, c'est ce qu'il y a de plus important au monde. Le négociateur plongea ses yeux gris dans le regard clair de la demoiselle, et lui envoya un sourire calme.
  
  "Ne vous en mêlez pas, mademoiselle. Bien, revenons à nos moutons, Monsieur Fratelli. Vous dites que vous avez payé, pourtant ce n'est pas le cas. Les comptes sont catégoriques, aucun signe de transaction.
  J'ai payé en espèces !, cracha Ezio d'un ton rageur, alors foutez moi la paix. Allez racketter quelqu'un d'autre avec vos conneries."
  
  Tout se passa alors très rapidement.
  Les gorilles sortirent leurs armes, l'homme diplomate fit de même, et Ezio réussit également à atteindre son flingue. L'échange de tir qui suivit fut court, et violent. Plusieurs vitres de la BMW ainsi que de l'autre véhicule volèrent en éclat, et des traces de sang se répandirent un peu partout sur le parking. Alors que la famille ennemie repartait, décidant probablement que deux mille cinq cent dollars ne valaient pas le coup de se faire tuer, Heather baissa sa garde un instant.
  
  Un seul instant.
  
  Heather aurait espéré ne jamais ressentir cette douleur à nouveau. Quelque part à la base de son cou, l'épicentre d'une onde de douleur lui fit pousser un gémissement inarticulé. Ses jambes lâchèrent, son arme partit rencontrer le goudron du parking. La vue de la jeune fille se brouilla tandis que le monde semblait tourbillonner. La voix d'Ezio résonna dans l'air brûlant, mais la mafieuse ne comprenait pas un mot. Elle avait mal, elle avait froid, elle se sentait vide. Sa main saisit convulsivement le bras de son ami dans un geste d'enfant cherchant le réconfort. Elle avait peur.
  
  D'un efficace coup de son couteau de secours, Ezio déchira la chemise d'Heather et retira sa veste pour faire un tampon-relais sur la blessure. Du sang se répandait partout sur les vêtements des deux mafieux, mais le jeune homme s'en fichait. Ce connard de négociateur avait tiré sa dernière balle et atteint son amie au dernier moment. Désormais, elle s'accrochait à lui, des larmes coulant de ses yeux bleus à peine ouverts. Sa respiration était sifflante, et tout en appuyant sur l'éponge que faisait sa veste pour tenter d'arrêter l'hémorragie, il la serra contre elle dans une étreinte qui se voulait rassurante.
  
  Il n'y avait pas de secours sur Nightfield.
  Bordel.
  
  "Tiens bon, Heather."
  
  Je t'en supplie.

L'usine ! La zone Industrielle ! Court, court, vite !!

Mais c'est comme si quelque chose l'en empêchait. Oui, sa nature de vautour l'obligeait à aller sur les lieux des litiges. Il y aurait peut-être des choses intéressantes à récupérer sur les cadavres pourrissant au soleil...

Merde.

" Les mafieux... ? "

" Donnes-moi ça et je la soigne. "

Préfères-tu sauver ton amie, ou bien son arme ?

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- Lewis.
  
  Ezio eu spontanément le sentiment qu'il pouvait l'aider. Il était la seule personne en état aux alentours, et avec un peu de chance il serait d'assez bonne humeur pour participer au sauvetage d'Heather. Oh, et avec encore plus de chance, c'était peut-être carrément Alice qui lui avait demandé de venir ici ! Et dans ce cas, il assurait la survie de son amie sans problème.
  
  " Donne-moi ça et je la soigne. "
  
  Instant d'incompréhension, et une lueur dans les yeux d'Ezio. Il suivit le doigt du Malvienn qui montrait Ethan, puis remonta dans ses yeux d'un bleu métallique. Un air de profond dégoût sur le visage, il cracha aux pieds de Lewis avec un air méprisant. A quoi s'était-il attendu ? Devait-il vraiment espérer une action généreuse spontanée de la part d'un type pareil, aussi froid et coincé ?
  
  "Vautour."
  
  Rarement une telle haine avait percé dans sa voix.
  
  "Si je te le donne et que tu la soignes, elle se laissera crever de désespoir."
  
  On parlait tout de même de l'ancienne arme de Fabio. C'était le seul lien, avec la BMW désormais abîmée, qui reliait Heather à l'ancien capo de la mafia. Si jamais il confiait l'arme à cet abominable pique-assiette, la jeune fille aux cheveux noirs ne lui pardonnerait jamais. De plus, c'était ce pistolet qui contenait les balles magiques qui lui permettaient de donner la grippe à toutes ses victimes. Son seul moyen de survie.
  
  "Si tu es incapable d'accomplir la moindre bonne action, alors casse-toi et laisse-la mourir dans son coin. Allez, dégage, espèce de charognard."
  
  Ezio Fratelli développait un langage sombre et vulgaire ; il était tendu. Sa mère était morte quelques années auparavant, d'une balle dans la tête de la part d'un officier de police. Le chagrin de son père l'avait toujours marqué. Puis, après l'explosion de la Centrale, Luca avait dit qu'il partait, mais son fils avait insisté pour rester ici. Pour Heather. Car il avait appris que son grand-cousin, Fabio, était décédé également. Raison de plus pour tenir compagnie à la jeune fille. Elle devait être terriblement déprimée.
  
  Le mafieux lança un regard triste à sa compagne d'infortune, qui tremblait toujours, blottie dans les bras de son ami. Sa respiration était de plus en plus difficile, et l'hémorragie ne semblait pas prête de s'arrêter malgré le débit fortement réduit. Alors oui, Ezio avait peur. Peur de perdre ce dernier lien qui le retenait au passé. Il ne la laisserai pas mourir, même si Lewis refusait de se bouger les fesses.
  
  Il l'aimait bien trop pour ça.

" Vautour. "

Dans le mille, mon très cher petit Italien.

Lewis le malfrat.

" Si je te le donne et que tu la soignes, elle se laissera crever de désespoir. "

Bah, il lui restera toujours sa bagnole noire.

" Si tu es incapable d'accomplir la moindre bonne action, alors casse-toi et laisse-la mourir dans son coin. Allez, dégage, espèce de charognard. "

" T'as raison. J'ai rien à faire ici. Je vais te laisser te débrouiller, tu as l'air de maitriser parfaitement la situation après tout. "

Et envoie moi un message lorsqu'elle sera morte.

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- " T'as raison. J'ai rien à faire ici. Je vais te laisser te débrouiller, tu as l'air de maitriser parfaitement la situation après tout. "
  
  Co-nnard.
  C'était le seul mot qui traversait l'esprit d'Ezio pour le moment. La provocation n'avait pas eu l'effet escompté, et il avait pris au pied de la lettre ses mots. Désormais, il s'en allait, l'air moqueur et supérieur. La certitude de sauver Heather disparaissait peu à peu sous le soleil, et le mafieux regarda son amie. Pâle et tremblante, un filet de sang coulait au coin de ses lèvres, et ses yeux étaient désormais clos. Le sang ne cessait de couler, et à ce rythme là elle allait mourir exsangue. Elle avait l'air tellement vulnérable. Alors, une lueur de haine supérieure dans les yeux, il eut l'illumination. Il avait trouvé comment peut-être faire plier Lewis sans qu'il ait besoin de se mettre à genoux.
  
  Attrapant son arme d'une seule main, Ezio ferma un oeil et visa pile entre les pieds du Malvienn. Il pressa la détente et dans un coup de feu qui lui arracha une violente douleur dans le bras -fichu effet de recul- la balle partit rebondir sur le goudron, pile entre les deux jolies chaussures de Lewis. D'un voix ferme et haineuse, le mafioso s'adressa à l'associal aux cheveux blancs.
  
  "Tu n'es pas venu ici par hasard. Quelqu'un t'y as mené, et j'ai bien une petit idée de qui c'est. (Il laissa passer un instant, puis reprit.) Comment vas-tu expliquer la situation à Alice ? Elle saura tout. Veux-tu vraiment voir la déception dans ses yeux ?"
  
  Désolée, Alice. Désolée de t'utiliser ainsi.
  Cependant, Ezio en avait la conviction intérieure. C'était la magnifique compagne de ce type qui l'avait envoyé dans la Zone Industrielle. Ce qui signifiait qu'elle tenait à la vie d'Heather. Sans doute la jeune femme avait-elle compris que la mafieuse aux yeux de glace n'était pas méchante. Un peu sombre, et renfermée, caractère dû aux épreuves qu'elle avait traversées, mais également souriante et gentille dans ses moments de calme. Alice savait qu'il n'y avait pas de mauvais fond en Heather, Ezio le savait également. Alors qu'attendait cet idiot de Lewis pour se ranger à leur avis, et pardonner un peu à la mafieuse ?
  
  Qu'attends-tu, Lewis ?

Sa-laud.

NH3, juste pour lui faire peur.

" Tu n'es pas venu ici par hasard. Quelqu'un t'y as mené, et j'ai bien une petite idée de qui c'est. Comment vas-tu expliquer la situation à Alice ? Elle saura tout. Veux-tu vraiment voir la déception dans ses yeux ? "

HURMFF.

Il le lui ferait payer très cher.

Il avait prit l'habitude de se faire tirer dessus. A vrai dire, il avait plusieurs fois servit de souffres-douleurs : à l'orphelinat, au centre de corrections pour jeunes -bien qu'il avait déjà commencé à s'imposer- et en prison. Ainsi, il avait appris à maîtriser une partie de sa douleur, et à laisser tomber définitivement les sentiments. L'extraction de balles étaient donc une chose qu'il maîtrisait bien.

Stop.

Et puis, il avait encore des affaires à régler avec une certaine miss Rosary...

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- Il le savait.
  
  Ezio avait bien touché un point sensible. Clairement à contrecoeur, Lewis s'agenouilla à côté d'Heather, qui avait définitivement perdu connaissance. Il commença par sortir un scalpel qui scintilla sous le soleil brûlant, et le mafieux aux cheveux noirs s'éloigna de quelques pas pour laisser le drogué s'occuper de son amie. Il essuya l'outil couvert d'une légère poudre blanche -probablement de l'héroïne- et commença son...opération. Voir un associal aux cheveux blancs planter son joujou métallique dans le sternum d'Heather, c'était...assez déstabilisant pour Ezio. Cependant, réalisant bien que c'était le seul moyen certain que la demoiselle aux yeux de glace s'en sorte, le mafioso resta debout à regarder, sans prendre garde à sa chemise blanche désormais tâchée de rouge.
  
  Lewis commença par retirer la balle, qui tomba avec un petit bruit métallique sur le goudron. Ezio la ramassa précautionneusement, et la glissa dans sa poche. Avec un peu de chance, la balle serait unique et lui permettrait de retrouver la bande de salopards qui avaient décidé de le faire rembourser. Ou alors, il resterait à l'écart. Ouais, c'était peut-être mieux comme ça. Soudain, le malvienn aux yeux électriques se concentra, et doucement, sous les yeux ébahis de l'italien aux yeux sombres, la plaie se referma tandis que l'hémorragie s'arrêtait lentement. Mais quel genre de pouvoir il pouvait avoir, bordel ? O_O Puis, haletant, le drogué se laissa aller en arrière, vacillant et finissant par s'asseoir. Il saignait du nez, et semblait terriblement pâle.
  
  Heather semblait remise et respirait normalement malgré le sang qui maculait une bonne partie de son corps, aussi Ezio se permit-il d'aider Lewis d'abord. Il alla ouvrir le coffre de la voiture -d'ailleurs, le pare-choc arrière semblait avoir souffert de quelques impacts- et ouvrit la glacière. Parce qu'on pouvait être mafieux et prévoir la chaleur, ce n'était pas incompatible. Sortant une bouteille d'eau fraîche ainsi qu'un mouchoir -non, il n'était pas dans la glacière celui-ci -, Ezio alla les poser à côté du drogué qui, hagard avait le regard fixe. Le mafioso se contenta d'un murmure avant d'aller s'asseoir aux côtés d'Heather.
  
  "C'est pour toi. Et merci."
  
  Puis, rassuré, il alla se poster à côté de son amie, en s'asseyant sur le goudron brûlant. Il passa une main dans les cheveux emmêlés de la jeune fille et il vit ses paupières papillonner. Finalement, elle réussit à entrouvrir ses paupières et laissa transparaître ses iris azurés. Les lèvres sèches, elle laissa échapper un chuchotement étouffé par la fatigue. Elle était encore faible, son sang n'avait pas encore eu le temps de se régénérer totalement.
  
  "E...zio ?"
  
  Le dénommé lui envoya un grand sourire, puis jeta un coup d'oeil à Lewis, assis à côté.
  
  Ne me la stresse pas trop, okay? è_è

Beeeeh, il n'en pouvait plus.

Il avait pitié de lui.

" C'est pour toi. Et merci. "

Je ne veux pas ça. Je veux le flingue, le flingue bordel ! Celui d'Heather, hein, son très cher pistolet.

Je veux mourir... maintenant.

Paranoïaque, va.

" Dégage Ezio, je veux parler à Heather. "

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- (Court, désolée é_è)
  
  " Dégage Ezio, je veux parler à Heather. "
  
  Je t'ai dit de pas trop me la stresser, connard.
  Lewis était tout de même un beau fumier. Heather était à peine en état de parler, et il voulait négocier avec elle alors qu'elle n'avait pas les idées claires...probablement pour pouvoir récupérer plus de choses. Plus Ezio regardait le drogué aux cheveux blancs, plus un profond sentiment d'antipathie lui prenait au coeur et lui donnait envie de le déchiqueter. Ces yeux métallique et froid, animés d'une détermination aussi minable qu'implacable. Le jeune homme dut faire un effort colossal pour ne pas lui coller une balle entre les deux yeux. Et pourtant, ce n'était pas son genre de s'énerver. Mais là, il était vraiment à bout.
  
  "Qu'est-ce que tu m'veux ?"
  
  La voix d'Heather, glaciale, refroidit presque l'air aux alentours. Ezio l'aida à se mettre assise, et malgré sa pâleur, elle récupérait assez vite. La radioactivité ambiante aidait probablement le corps à se régénérer plus vite...mais ça en fait, l'italien n'en savait rien. C'était le crime organisé, son domaine. Pas les sciences et les atomes. Le jeune mafieux s'en mêla et expliqua la situation à Heather. Il la connaissait bien, et savait qu'elle allait grogner. Mais il comptait sur elle pour comprendre.
  
  "Il veut Ethan."
  
  Silence. Puis la voix d'Heather s'éleva à nouveau, teintée d'un ton menaçant.
  
  "Pardon ? Et en quel honneur ?
  -Il t'a sauvé la vie.
  -Je n'ai rien demandé.
  -Alice l'a envoyé ici. Pour quelle autre raison que te soigner aurait-ce été ?
  -Peu m'importe."
  
  La mafieuse arborait un air sombre, et ses yeux de glace se plantèrent dans les yeux métalliques du drogué. Elle ressentit une grande envie de le tuer également, juste pour le plaisir de la voir crever, mais au dernier moment elle pensa à Alice. Non. Elle ne pouvait pas faire du mal à Alice, même pour assouvir sa haine. Alors, elle se maîtrisa, et s'adressa à Lewis.
  
  "Même si tu possèdes mon arme, elle n'aura pas ses balles qui rendent malades, et dont tu as fait l'expérience. Ce n'est pas l'arme qui a changé, c'est moi."
  
  Mettons un terme aux négociations, et tire-toi.

" Qu'est-ce que tu m'veux ? "

" Il veut Ethan. "

" Même si tu possèdes mon arme, elle n'aura pas ses balles qui rendent malades, et dont tu as fait l'expérience. Ce n'est pas l'arme qui a changé, c'est moi. "

" Sa valeur sentimentale me suffira. "

Patience, patience. Il finira bien par obtenir une récompense, non ?

Messages : 340 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 30 Pseudo : Ninetales

- " Sa valeur sentimentale me suffira. "
  
  Heather échangea un regard avec Ezio, et partagea avec lui l'exaspération qui commençait à l'envahir. Dans le style parasite sombre et inutile, il faisait fort. Il démontrait toute la noirceur de son âme en allant arracher jusqu'à un objet ayant un très fort lien avec le passé. Sale vautour. Ce dernier commença à tapoter sur le béton dans un silence brûlant, et ses yeux d'un bleu métallique brillaient d'avidité. Il était assis entre les deux mafieux et la BMW, empêchant toute fuite efficace. Voyant que la chaleur fatiguait Heather, qui n'avait pas encore récupéré, Ezio se leva et alla ramasser Ethan par terre. La mafieuse aux cheveux noirs commença à ouvrir la bouche pour se plaindre, mais un signe de la main de son ami la fit taire.
  
  Le mafioso aux yeux sombres avait pris sa décision. Il ne voulait pas attirer de problèmes supplémentaires à Heather, et il n'avait pas envie de rester avec ce drogué. Alice comprendrait sûrement...même si ce qu'il allait faire lui assurerait une étiquette "A supprimer" sur le front. Il alla s'asseoir en tailleur devant Lewis, et soutint le regard bleu de ce dernier. D'une voix enjôleuse, Ezio commença à parler. Il n'utilisait que rarement son pouvoir, mais là c'était un cas extrême. Et puis, rien que pour le plaisir de voir ce malvienn prétentieux se ridiculiser et s'en prendre une bonne dans l’ego, il devait le faire.
  
  "Sur le parking là-bas, un éléphant rose demande ton aide. Va l'aider, vite !"
  
  Ezio désigna un parking éloigné d'au moins huit cent mètres, et il sut que son pouvoir avait fonctionné. Il se releva en vitesse, mit Ethan dans les mains d'Heather, et prit cette dernière dans ses bras comme une princesse. Il l'installa sur le siège passager de la BMW après l'avoir débarrassé des bouts de verre, et la protestation ne fut pas longue à venir.
  
  "Je peux conduire...
  -Vu ta gueule, je crois pas, non. Dors un peu."
  
  Ezio alla s'installer à la place du conducteur et mit le contact. La voiture grogna, mais ne démarra pas. Frustré, Ezio retenta une fois, deux fois, trois fois, en vain. Elle avait morflé, ou quoi ? A cet instant, Heather tendit le bras et tourna la clé. La BMW ronronna, puis finit par démarrer. ous les yeux ébahis de son ami, Heather esquissa un sourire ironique.
  
  "Tu ne sais pas démarrer une voiture ?
  -Dors."
  
  Et le mafioso s'éloigna rapidement, clairement en excès de vitesse. Mais il n'avait que quinze minutes pour partir le plus loin possible.
  
  Lewis allait le détester.

" Sur le parking là-bas, un éléphant rose demande ton aide. Va l'aider, vite ! "
" Oh ?! "

DANS TON CUL. AH AH !

Mais voyons gamin, ça se voit de loin un éléphant rose.

15 minutes.

M.E.R.D.E.

" EZIO, SI JE T'ATTRAPE JE TE TUE ! "

Parce que désormais, il détestait encore plus Ezio. Peut-être plus qu'Heather même.

Pray the shooting star. | feat. Lewis

Pray the shooting star. | feat. Lewis

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